Chaque jour, une courte chronique invite l'auditeur à se rendre, le jour même, à l'un des spectacles proposé par le programme "in" du Festival d'Avignon. Choix arbitraire, bien sûr, puisqu'il s'agit de raconter à l'avance pourquoi aller voir telle ou telle pièce. Un pari sur l'avenir... mais aussi une confiance accordée au directeur du festival, pour sa programmation de l'année.
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Chaque jour, une courte chronique invite l'auditeur à se rendre, le jour même, à l'un des spectacles proposé par le programme "in" du Festival d'Avignon. Choix arbitraire, bien sûr, puisqu'il s'agit de raconter à l'avance pourquoi aller voir telle ou telle pièce. Un pari sur l'avenir... mais aussi une confiance accordée au directeur du festival, pour sa programmation de l'année.
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Avignon 2025 # 15 : Le soulier de satin, mis en scène par Eric Ruf, avec la troupe de la Comédie française
Chroniques d'Avignon
2 minutes 43 seconds
4 months ago
Avignon 2025 # 15 : Le soulier de satin, mis en scène par Eric Ruf, avec la troupe de la Comédie française
Bien sûr qu’il faut aller voir le Soulier de satin. Bien sûr qu’il ne faut pas avoir peur de ce spectacle qui dure huit heures car ce sont des heures que l’on ne voit pas passer.
Dona Prouhèze, interprétée par Marina Hands, est l’épouse du gouverneur Don Pélage, Didier Sandre. Elle confie son soulier de satin rouge à la Vierge Marie, afin de courir moins vite vers son amant, Don Rodrigue (Baptiste Chabauty, diabolique). Les amants s’aiment et se déchirent, d’un continent à l’autre, dans une quête impossible d’un amour absolu. Du Claudel, du grand, du vrai, mis en scène et j’ai envie de dire sublimé par la mise en scène d’Eric Ruf. Il a su mettre en valeur les corps de ses comédiens, la langue merveilleuse de Claudel, le tout enveloppé dans des costumes signés Christian Lacroix.
Merveilleux spectacle, donné dans la Cour d’honneur du Palais des papes, comme en 1987 le fit Antoine Vitez dans une mise en scène devenue légendaire.
A voir absolument, et toute affaire cessante, à partir de 22 h et jusqu’au 25 juillet.
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Chroniques d'Avignon
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