En France on aime bien les acronymes. Celui dont je vais parler dans ce podcast c'est CAE comme coopérative d'activité et d'emploi.
En route pour rencontrer les acteurs et actrice de ce mode d'entreprise innovant.
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Dans “Dans ma ruche”, Grégoire reçoit Louis Esteve (conseil en coopération) et Julien Loïs (stratégie pour l’ESS), tous deux administrateurs et présidents du CA d’Elycoop. Ils racontent pourquoi ils ont choisi une CAE, comment ils y ont testé et développé leur activité, et ce qui les a poussés à s’y impliquer durablement.
Pourquoi choisir une CAE ?
“On découvre un collectif où chacun apporte sa pierre à l’édifice, tout en gardant son indépendance.” — Louis Esteve
Comment ça marche ?
Phase de test :
“On met des noisettes de côté, on garde son statut (chômage, temps partiel), et quand le CA le permet, on bascule en entrepreneur salarié.” (Julien)
Statut hybride :
Le bien commun et la gouvernance :
“On partage un numéro de SIRET, donc on doit en prendre soin collectivement.” (Louis)
“Si mon activité ne va pas, la coopérative en subit les conséquences, et inversement.” (Julien)
Gouvernance participative :
“Le CA est redevable devant l’AG, et doit écouter les sociétaires.” (Louis)
“On apprend à coopérer : on a le droit de ne pas être d’accord, mais on le dit avec bienveillance et de façon constructive.” — Julien Loïs
Pourquoi rester en CAE ?
“Je peux développer mon activité à mon rythme, sans les contraintes d’une SARL ou d’un statut d’auto-entrepreneur.” (Louis)
“J’ai découvert qu’on peut entreprendre en individuel, mais dans un collectif solidaire.” (Julien)
“Elycoop, c’est une entreprise qui nous appartient à tous. On participe à sa gouvernance, on en est acteurs.” (Louis)
Le rôle des administrateurs
“On doit écouter, expliquer, et parfois changer de cap selon les retours.” (Julien)
Préparer les AG, les plénières, les séminaires.
“On marche sur deux jambes : le CA et la DG. Il faut que les deux avancent ensemble.” (Julien)
“Être président du CA, c’est prendre du recul : on voit la coopérative et le CA dans leur ensemble.” — Louis Esteve
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