Démarrage du Top 33 Science-Fiction. Dès le début, des films cultes se retrouvent en bas de classement. Explications et mauvaise foi garanties.
33e : Robot and Frank (2012) 00:00:17 - De Jake Schreier On commence en douceur avec un contre-pied total aux clichés du genre. Ici, pas de robots tueurs, mais une amitié touchante entre un cambrioleur retraité à la mémoire qui flanche et son robot aide-soignant.
32e : Night Watch (2004) 00:04:12 - De Timur Bekmambetov Direction la Russie pour un blockbuster "bordélique" mais fascinant. Une société secrète maintient l'équilibre entre Ombre et Lumière dans un Moscou contemporain.
31e : Daybreakers (2009) 00:06:28 - De Michael et Peter Spierig Le film qui divise. Dans ce futur, les vampires sont devenus l'espèce dominante et gèrent le monde (le capitalisme vampirique, littéralement), tandis que les humains sont réduits à l'état de bétail. Malgré des critiques assassines à sa sortie, le présentateur persiste et signe avec une note de 8/10.
30e : Strange Days (1995) 00:08:37 - De Kathryn Bigelow Un scandale de voir ce film si bas ? Probablement. Scénarisé par James Cameron, ce film noir cyberpunk imagine un 1999 où l'on se drogue aux souvenirs des autres via le SQUID. C'est sombre, prophétique (bonjour la réalité virtuelle) et Juliette Lewis y livre, selon le présentateur, la performance de sa carrière.
29e : Colossal (2016) 00:14:12 - De Nacho Vigalondo Le mélange des genres le plus improbable du classement : une comédie romantique indé qui vire au film de Kaiju. Anne Hathaway, paumée et alcoolique, découvre qu'elle contrôle un monstre géant à Séoul. C'est drôle, sombre, et parfait pour une soirée entre potes. Une métaphore des relations toxiques version Godzilla.
28e : Elysium (2013) 00:16:56 - De Neill Blomkamp En 2154, la lutte des classes se fait entre une Terre poubelle et une station spatiale de luxe. Si le message politique est un peu appuyé, le production design est à tomber par terre. Blomkamp sait filmer la technologie sale et réaliste comme personne.
27e : Akira (1988) 00:19:39 - De Katsuhiro Otomo Attention, terrain glissant. Reléguer le film fondateur du cyberpunk japonais et de la SF urbaine à la 27e place, c'est de la pure provocation. Néo-Tokyo, motards, mutations psychiques... Le film est décrit comme sensationnel, avec un design et une musique cultes. Sa présence en bas de classement reste un mystère insondable.
26e : Dredd (2012) 00:21:46 - De Pete Travis Oubliez Stallone. Ici, Karl Urban garde le casque. C'est une adaptation fidèle du comics : violente, stylisée, sans concession. De la pure action dans un huis-clos de béton. Une série B ultra-efficace qui fait honneur au Juge.
25e : District 9 (2009) 00:23:55 - De Neill Blomkamp Deuxième entrée pour Blomkamp. L'allégorie de l'apartheid avec des "crevettes" extraterrestres parquées dans des bidonvilles. Sharlto Copley y est génial en bureaucrate dépassé. C'est sale, c'est politique, c'est de l'afrofuturisme viscéral sur la condition des réfugiés.
24e : Abyss (1989) 00:25:36 - De James Cameron Avant d'aller sur Pandora, Cameron nous emmenait au fond de l'océan. Un sauvetage de sous-marin nucléaire qui tourne à la rencontre du troisième type. Le présentateur le classe parmi les meilleurs Cameron, soulignant des séquences sous-marines haletantes et une maîtrise technique bluffante pour l'époque.
23e : Moon (2009) 00:28:10 - De Duncan Jones Sam Rockwell, seul sur la Lune (ou presque) avec une IA. Un film "sérieux" qui traite de la solitude et de l'identité, loin des films d'horreur spatiale. C'est sobre, mélancolique et ça repose entièrement sur le talent de son acteur principal.
22e : Stalker (1979) 00:30:45 - De Andreï Tarkovski On termine cette tranche avec du lourd. Le chef-d'œuvre soviétique sur la "Zone" et la chambre des vœux. C'est poétique, philosophique et lent. Le présentateur rappelle le calvaire du tournage (film refait entièrement après destruction des négatifs). Une œuvre d'art plus qu'un simple film.