Une émission mensuelle préparée et présentée par Annette Wieviorka, tous les 3 e jeudis du mois de 11h00 à 12h00
Annette Wieviorka, est historienne, spécialiste de la Shoah et de l’histoire des Juifs au XXe siècle. Directrice de recherche au CNRS, elle a été membre de la Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France, dite mission Mattéoli.
Une émission mensuelle préparée et présentée par Annette Wieviorka, tous les 3 e jeudis du mois de 11h00 à 12h00
Annette Wieviorka, est historienne, spécialiste de la Shoah et de l’histoire des Juifs au XXe siècle. Directrice de recherche au CNRS, elle a été membre de la Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France, dite mission Mattéoli.

ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Histoire
Annette Wieviorka reçoit Bénédicte Vergez-Chaignon pour son livre
« Colette en guerre 1939-1945 » aux éditions Flammarion.

« De quelle résistance, de quelle guerre parlerais-je sinon de celles que j’ai vécues ? » écrit Colette en 1945. À cette date, Brasillach, Guitry et Céline s’étonnent bruyamment que la grande écrivaine française soit épargnée par l’opprobre qui les frappe et les sanctions pénales qui les menacent.
N’ont-ils pas tous écrit dans des journaux de la Collaboration ? « Confinée et occupée à la fois », pourrait répondre la romancière qui, à l’instar de la majorité des Français, chercha à survivre sans se commettre avec l’occupant ou ses complices, gérant dans l’angoisse deux écueils majeurs : son immense notoriété qui l’exposait et la menace de la déportation pour son dernier amour, qui était juif.
Alors que Colette est plus que jamais au cœur de notre littérature, cette période de la guerre restait dans sa vie empreinte d’un halo de mystère et de beaucoup de rumeurs. Bénédicte Vergez-Chaignon, passionnée par son œuvre, s’est emparée du sujet.
Et son enquête nourrie d’archives en grande partie inédites nous entraîne dans le quotidien de la célébrité, dans les pas d’une Colette bien plus sensible à l’actualité qu’elle n’a jamais voulu l’avouer, bien plus fine politique qu’elle ne consentait à le reconnaître…