Sandrine, 39 ans, maman de Chloé, 6 ans, subit depuis des années les mêmes remarques blessantes de la part de son mari :

• « C’est quoi cette robe, elle est trop courte »
• « T’attends quoi pour verser ton salaire sur le compte commun ? »
• « C’est maintenant que tu rentres ? T’étais où ? »
• « Montre-moi tes messages »

Ce n’est pas « juste » de la jalousie ou un sale caractère.

C’est du contrôle coercitif : une forme de violence psychologique insidieuse, continue, dont le but est de dominer l’autre.

Ce mécanisme est aujourd’hui définit par la loi belge dite « Stop féminicide », mais il ne fait toujours l’objet d’aucune sanction pénale directe.

Les magistrats doivent donc s’appuyer sur le Code pénal pour agir.

Dans cet extrait, Alexandre François, substitut du procureur du Roi et référent VIF, explique les limites de ce cadre juridique…

…mais aussi les leviers concrets que certains juges mobilisent, comme dans cet arrêt de la Cour d’appel de Mons, par lequel le juge a réduit l'hébergement d'un enfant chez son père, auteur de violences psychologiques contre la mère, et qui utilisait l'enfant comme comme outil de pression.

Bonne écoute !

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