Voyage, voyage… On en rêve et on attend ce moment: partir loin de son quotidien pour découvrir et se cultiver sur les différentes sociétés humaines, s’ouvrir à l’altérité et s’émerveiller du monde naturel. Petit bémol, à l’heure actuelle en Occident, nos possibilités de déplacements ont été réduites à cause de la situation sanitaire mondiale. Le bon moment pour prendre du recul sur nos pratiques et se questionner sur notre manière de voyager en tant qu’occidentaux.
Qu’est-ce qui pose problème dans nos pratiques de voyage ? Doit-on arrêter de voyager ? A-t-on une expérience du voyage différente quand on est racisé.e ?
Dans cet épisode, on aborde plusieurs sujets autour de ce thème: nos imaginaires associés au voyage, nos comportements en voyage, mais aussi notre posture de racisées à l’étranger, et l’impact du tourisme sur les populations locales. Au-delà de ça, on se questionne sur la nature même du voyage, et ce qu’il implique. Parce que la pratique du voyage n’est pas seulement un loisir, mais aussi un domaine politique qu’il est nécessaire de décoloniser.
Remarque: au cours de la conversation, on discute de la part du tourisme dans le PIB de l'Indonésie. Il s'agit en fait de la part du tourisme dans le PIB de Bali, une des nombreuses îles du pays.
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Références citées:
Into the Wild avec Emile Hirsch, de Sean Penn (Etats-Unis, 2007), inspiré du livre Into the Wild de Jon Krakauer (1997).
Voyage d’une Parisienne à Lhassa, d'Alexandra David Néel (1927).
Mystiques et magiciens du Tibet, d'Alexandra David Néel (1929).
Au cœur des Himalayas: le Népal, d'Alexandra David Néel (1949).
Terre des Hommes d'Antoine de Saint Exupéry (1939)
Epicentro, de Hubert Sauper (France, Autriche, 2020)
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 13 (1948).
Crédits :
Musique : Prod WIL PHIL