À travail égal, salaire égal. Sur le papier, tout le monde semble à peu près d’accord. Mais dans les faits, cette maxime peine à s’imposer. Notamment entre les deux sexes… En équivalent temps plein dans le privé, le salaire moyen des femmes reste inférieur de 15 % à celui des hommes. Et à poste et responsabilités comparables exercés chez un même employeur, un écart persiste, estimé à environ 4 %. Une situation qui n’est pas propre à la France. Alors, pour corriger le tir, Bruxelles a décidé d’agir : dans un an tout pile (juin 2026), toutes les entreprises de plus de 100 salariés devront publier leurs écarts de rémunération. C’est le sens de la nouvelle directive européenne sur la transparence salariale.L’objectif : rendre les inégalités visibles. Trop visibles diront certains. Car côté entreprises, la pilule a dû mal à passer pour de multiples raisons : inquiétudes sur la confidentialité, crainte d’un effet boomerang dans les équipes, complexité de mise en œuvre.Faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Est-ce un tournant pour l’égalité ou une contrainte de plus qui va peser sur le quotidien des employeurs ? Durant cette émission, nous confrontons les points de vue. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.