Dans ce podcast, nous allons envisager ensemble une question qui a été posée au cours des deux dernières années à l’occasion de plusieurs Grands Oraux de concours et d’examens, notamment pour le concours de l’ENM et l’examen du CRFPA.
Ce n’est certes pas la première fois, mais c’est d’autant plus remarquable que la formulation de ce sujet est particulière et orientée. C’est l’occasion pour nous de revenir sur l’examen d’une telle question sous l’angle de la culture générale comme de la culture juridique.
La France se revendique patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, et pourtant, de nombreux observateurs (Reporters sans frontières, ONG, syndicats de journalistes) s’inquiètent d’un recul de la liberté de la presse.
Une liberté de la presse essentielle à la démocratie, composante naturelle et structurelle de la liberté d’expression.
Il s’agit d’un constat avéré dans le monde, ce qui n’étonne guère en général.
Peut-on faire le même constat en France ?
Pour rappel, en France, la liberté de la presse est notamment portée par la célèbre loi du 29 juillet 1881 qui définit donc les libertés et responsabilités de la presse française.
La liberté de la presse, pourtant constitutionnellement et légalement protégée, subit-elle aujourd’hui des menaces réelles en France ?
Pour répondre à cette question, j’ai le plaisir de recevoir Michael Poyet, magistrat administratif, auteur notamment d’un ouvrage en libertés fondamentales, et enseignant au sein de la Prépa ISP.
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Dans ce podcast, nous allons envisager ensemble une question qui a été posée au cours des deux dernières années à l’occasion de plusieurs Grands Oraux de concours et d’examens, notamment pour le concours de l’ENM et l’examen du CRFPA.
Ce n’est certes pas la première fois, mais c’est d’autant plus remarquable que la formulation de ce sujet est particulière et orientée. C’est l’occasion pour nous de revenir sur l’examen d’une telle question sous l’angle de la culture générale comme de la culture juridique.
La France se revendique patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, et pourtant, de nombreux observateurs (Reporters sans frontières, ONG, syndicats de journalistes) s’inquiètent d’un recul de la liberté de la presse.
Une liberté de la presse essentielle à la démocratie, composante naturelle et structurelle de la liberté d’expression.
Il s’agit d’un constat avéré dans le monde, ce qui n’étonne guère en général.
Peut-on faire le même constat en France ?
Pour rappel, en France, la liberté de la presse est notamment portée par la célèbre loi du 29 juillet 1881 qui définit donc les libertés et responsabilités de la presse française.
La liberté de la presse, pourtant constitutionnellement et légalement protégée, subit-elle aujourd’hui des menaces réelles en France ?
Pour répondre à cette question, j’ai le plaisir de recevoir Michael Poyet, magistrat administratif, auteur notamment d’un ouvrage en libertés fondamentales, et enseignant au sein de la Prépa ISP.
10 questions sur la transformation de l'office du magistrat
Les podcasts de l'ISP
27 minutes 14 seconds
4 weeks ago
10 questions sur la transformation de l'office du magistrat
Alors que notre pays amorce le deuxième quart du 21ème siècle, il connaît aujourd’hui une grave crise politique, économique et sociale qui n’a probablement pas encore atteint son apogée. Nos institutions sont très fortement remises en cause et la justice, très logiquement, n’échappe pas à cette forte secousse sociétale, puisque la complexification et la judiciarisation croissante des relations sociales lui ont fait une place toute particulière dans la régulation des rapports sociaux. Dans le même temps, et notamment à la faveur du développement supersonique des réseaux sociaux, l’office du magistrat alimente un débat qui excède désormais la seule discussion d’experts juridiques pour devenir un réel sujet sociétal. Le magistrat endosse en réalité toutes les attentes d’une réelle Justice de la part de ses concitoyens, alors que, pourtant son rôle et sa figure sont de plus en plus contestés, comme en témoigne l’agitation de l’étendard du laxisme judiciaire, la dénonciation d’une justice trop lente, trop chère, pas assez performante et déconnectée de la réalité. La combinaison de ces principales critiques a produit au cours des deux dernières décennies une pression considérable sur les magistrats judiciaires comme administratifs et a conduit à une mutation incontestable de leurs offices dans tous les secteurs où ils interviennent. Mais, en réalité, loin d’être axée sur un objectif d’efficacité fondé notamment sur la spécialisation liée à la complexification des contentieux, la transformation de l’office du magistrat obéit à une recherche de la déjudiciarisation coûte que coûte. C’est en tous le cas le constat fait par l’association A.M.O.U.R de la Justice et la trame de son dernier ouvrage « la transformation de l’office du magistrat » écrit par une dizaine de ses membres.
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Dans ce podcast, nous allons envisager ensemble une question qui a été posée au cours des deux dernières années à l’occasion de plusieurs Grands Oraux de concours et d’examens, notamment pour le concours de l’ENM et l’examen du CRFPA.
Ce n’est certes pas la première fois, mais c’est d’autant plus remarquable que la formulation de ce sujet est particulière et orientée. C’est l’occasion pour nous de revenir sur l’examen d’une telle question sous l’angle de la culture générale comme de la culture juridique.
La France se revendique patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, et pourtant, de nombreux observateurs (Reporters sans frontières, ONG, syndicats de journalistes) s’inquiètent d’un recul de la liberté de la presse.
Une liberté de la presse essentielle à la démocratie, composante naturelle et structurelle de la liberté d’expression.
Il s’agit d’un constat avéré dans le monde, ce qui n’étonne guère en général.
Peut-on faire le même constat en France ?
Pour rappel, en France, la liberté de la presse est notamment portée par la célèbre loi du 29 juillet 1881 qui définit donc les libertés et responsabilités de la presse française.
La liberté de la presse, pourtant constitutionnellement et légalement protégée, subit-elle aujourd’hui des menaces réelles en France ?
Pour répondre à cette question, j’ai le plaisir de recevoir Michael Poyet, magistrat administratif, auteur notamment d’un ouvrage en libertés fondamentales, et enseignant au sein de la Prépa ISP.