Joseph n’est pas un enfant comme les autres. D’une sensibilité acérée, il devine, prévoit, ressent le monde avec une intensité troublante. Inconsolable après la mort de son père durant la Première Guerre mondiale, il grandit aux côtés d’une mère recueillie par un curé communiste et employée dans une maison close dirigée par La Cardinale.
Un jour, Anima apparaît. Voisine insaisissable, pianiste virtuose, elle semble imperméable à tout, à l’opposé du jeune garçon qui en tombe éperdument amoureux. Mais la guerre se profile, Paris l’appelle, et elle disparaît. Joseph, lui, traverse les horreurs du siècle, de la France à l’Allemagne, prêt à tout pour la retrouver, pour la sauver.
Dans une fresque où érudition et simplicité s’entrelacent avec brio, Guillaume Sire compose un récit d’une rare vivacité. Entre éclats de virtuosité historique et chaos romanesque, Les grandes patries étranges est une odyssée fiévreuse et inoubliable.

Pardonnez la qualité sonore du début, elle est dûe à un souci d'importation, mais elle s'améliore, promis !