À moins d’être rentier, on a toustes eu des job de merde. J’ai bossé au McDo, recruté des donateurices pour des assos en k-way vert fluo, j’ai fait du baby et même du petsitting. Et je crois qu’encore aujourd’hui je m’interroge chaque mois sur la nécessité de prendre un job alimentaire pour sortir de la précarité dans laquelle nous contraint le travail de l’art.
C’est frontalement que Manon Klein et Andy Rankin ont souhaité s’emparer de ces sujets. Jusqu’au 4 décembre prochain au Centre Wallonie Bruxelles, iels réunissent trente et un artistes tout juste sorti·es d’école qui s’inspirent de l'esthétique bureaucratique, analysent et/ou critiquent la servilité dont nous sommes victimes et la manière dont le capitalisme vient tordre nos corps et nos imaginaires.
Iels sont toustes les deux mes invité-es dans ce nouvel épisode de PRÉSENT-E.
All content for PRÉSENT.E is the property of Camille Bardin and is served directly from their servers
with no modification, redirects, or rehosting. The podcast is not affiliated with or endorsed by Podjoint in any way.
À moins d’être rentier, on a toustes eu des job de merde. J’ai bossé au McDo, recruté des donateurices pour des assos en k-way vert fluo, j’ai fait du baby et même du petsitting. Et je crois qu’encore aujourd’hui je m’interroge chaque mois sur la nécessité de prendre un job alimentaire pour sortir de la précarité dans laquelle nous contraint le travail de l’art.
C’est frontalement que Manon Klein et Andy Rankin ont souhaité s’emparer de ces sujets. Jusqu’au 4 décembre prochain au Centre Wallonie Bruxelles, iels réunissent trente et un artistes tout juste sorti·es d’école qui s’inspirent de l'esthétique bureaucratique, analysent et/ou critiquent la servilité dont nous sommes victimes et la manière dont le capitalisme vient tordre nos corps et nos imaginaires.
Iels sont toustes les deux mes invité-es dans ce nouvel épisode de PRÉSENT-E.
Karin Schlageter : Elle empêche les choses de dormir
PRÉSENT.E
45 minutes 25 seconds
8 months ago
Karin Schlageter : Elle empêche les choses de dormir
C’est d’un constat que découle la double exposition curatée par Karin Schlageter à 40mcube à Rennes et à Mécènes du Sud à Montpellier. Le constat d’un manque de représentation et d’une non-préservation de l’Histoire des minorités. Elle empêche les choses de dormir fait ainsi la part belle à la réécriture, à la parodie, à l’emprunt et au collage comme autant de stratégies de mise à mal des discours dominants. Les deux expositions tentent ainsi de créer un espace pour laisser aux contre-récits la possibilité de se déployer.
Chacune d’entre elles réunit des artistes passées par l’une des résidences artistiques françaises à l’étranger. Dans cet épisode, je vous propose de naviguer parmi leurs oeuvres aux côtés de celle qui les a réunies, Karin Schlageter la curatrice de l’exposition et Marine Lang, directrice de Mécènes du Sud.
Références citées dans l'épisode :
- Seitō (Bas-bleu) première revue littéraire féministe japonaise.
- Tremblement de terre du Kantô
- Saint Simonisme
- Toussaint Louverture
- De la main gauche de la nuit d’Ursula K. Le Guin
Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en février 2025 à Montpellier, il est produit par Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Bézier. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.
Elle empêche les choses de dormir,
du 13 février au 10 mai 2025 à Mécènes du Sud (Montpellier) et du 1 février au 12 avril 2025 à 40mcube (Rennes)
Commissariat : Karin Schlageter Avec : Raphaël Barontini, Cindy Coutant, Louise Hervé & Clovis Maillet, Sayako Kishimoto & Mako Idemitsu, Roxanne Maillet, Aya Momose & Mai Endo, Pétrel | Roumagnac (duo), Laura Vazquez
PRÉSENT.E
À moins d’être rentier, on a toustes eu des job de merde. J’ai bossé au McDo, recruté des donateurices pour des assos en k-way vert fluo, j’ai fait du baby et même du petsitting. Et je crois qu’encore aujourd’hui je m’interroge chaque mois sur la nécessité de prendre un job alimentaire pour sortir de la précarité dans laquelle nous contraint le travail de l’art.
C’est frontalement que Manon Klein et Andy Rankin ont souhaité s’emparer de ces sujets. Jusqu’au 4 décembre prochain au Centre Wallonie Bruxelles, iels réunissent trente et un artistes tout juste sorti·es d’école qui s’inspirent de l'esthétique bureaucratique, analysent et/ou critiquent la servilité dont nous sommes victimes et la manière dont le capitalisme vient tordre nos corps et nos imaginaires.
Iels sont toustes les deux mes invité-es dans ce nouvel épisode de PRÉSENT-E.
