À moins d’être rentier, on a toustes eu des job de merde. J’ai bossé au McDo, recruté des donateurices pour des assos en k-way vert fluo, j’ai fait du baby et même du petsitting. Et je crois qu’encore aujourd’hui je m’interroge chaque mois sur la nécessité de prendre un job alimentaire pour sortir de la précarité dans laquelle nous contraint le travail de l’art.
C’est frontalement que Manon Klein et Andy Rankin ont souhaité s’emparer de ces sujets. Jusqu’au 4 décembre prochain au Centre Wallonie Bruxelles, iels réunissent trente et un artistes tout juste sorti·es d’école qui s’inspirent de l'esthétique bureaucratique, analysent et/ou critiquent la servilité dont nous sommes victimes et la manière dont le capitalisme vient tordre nos corps et nos imaginaires.
Iels sont toustes les deux mes invité-es dans ce nouvel épisode de PRÉSENT-E.
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À moins d’être rentier, on a toustes eu des job de merde. J’ai bossé au McDo, recruté des donateurices pour des assos en k-way vert fluo, j’ai fait du baby et même du petsitting. Et je crois qu’encore aujourd’hui je m’interroge chaque mois sur la nécessité de prendre un job alimentaire pour sortir de la précarité dans laquelle nous contraint le travail de l’art.
C’est frontalement que Manon Klein et Andy Rankin ont souhaité s’emparer de ces sujets. Jusqu’au 4 décembre prochain au Centre Wallonie Bruxelles, iels réunissent trente et un artistes tout juste sorti·es d’école qui s’inspirent de l'esthétique bureaucratique, analysent et/ou critiquent la servilité dont nous sommes victimes et la manière dont le capitalisme vient tordre nos corps et nos imaginaires.
Iels sont toustes les deux mes invité-es dans ce nouvel épisode de PRÉSENT-E.
Quentin Petit Dit Duhal : Pour une histoire queer de l'art
PRÉSENT.E
36 minutes 55 seconds
1 year ago
Quentin Petit Dit Duhal : Pour une histoire queer de l'art
Cet épisode est le premier que j’enregistrais en live et devant un public ! C’était à la librairie du Palais de Tokyo avec Quentin Petit Dit Duhal. Quentin est historien de l’art, auteur d’une récente thèse sur les représentations de la non-binarité de genre dans l’art contemporain. Il a également enseigné à l'université Paris-Nanterre, Aix-Marseille et Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, ainsi qu’en école d’art et de design. Ses travaux portent sur les questions liées aux gender studies, aux queer studies, au post humain et, de manière plus générale, à l’art engagé à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Mais si je le reçois aujourd’hui c’est pour parler plus spécifiquement de son ouvrage : Art Queer, Histoire et théorie des représentations LGBTQIA+ récemment paru aux éditions Double ponctuation dans lequel Quentin montre l’impact que l’art queer et ses représentations peut avoir sur la transformation de nos sociétés en déplaçant les catégories de genre. Il montre comment l’art queer nourrit de nouveaux discours sur le hors-norme, l’exclusion et la hiérarchie.
Références citées dans l'épisode :
- Élisabeth Lebovici
- Art Queer de Renate Lorenz
- Pour une esthétique de l'émancipation : Construire les lignées d'un art queer d’Isabelle Alfonsi
- Disidentifications de José Esteban Muñoz
- Smith
- Abigail Solomon-Godeau
- Félix González-Torres
- Fadi Elias
- Cy Lecerf Maulpoix
- Aïcha Snoussi
- Programme de désordre absolu de Françoise Vergès
- Musée Queer Circle
- Musée de transologie de Brighton
Épisode retranscrit sur podcastprsente.com/
Crédits : Présent.e est un podcast produit, réalisé et diffusé par Camille Bardin. Cet entretien a été enregistré en juin 2024 à la librairie du Palais de Tokyo à Paris. Réalisation et mixage : Camille Bardin. Générique : David Walters.
PRÉSENT.E
À moins d’être rentier, on a toustes eu des job de merde. J’ai bossé au McDo, recruté des donateurices pour des assos en k-way vert fluo, j’ai fait du baby et même du petsitting. Et je crois qu’encore aujourd’hui je m’interroge chaque mois sur la nécessité de prendre un job alimentaire pour sortir de la précarité dans laquelle nous contraint le travail de l’art.
C’est frontalement que Manon Klein et Andy Rankin ont souhaité s’emparer de ces sujets. Jusqu’au 4 décembre prochain au Centre Wallonie Bruxelles, iels réunissent trente et un artistes tout juste sorti·es d’école qui s’inspirent de l'esthétique bureaucratique, analysent et/ou critiquent la servilité dont nous sommes victimes et la manière dont le capitalisme vient tordre nos corps et nos imaginaires.
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