Nom: Amélie

En lisant: Angel, Ronan Guillou (texte de Wim Wenders)

Pourquoi voulais-tu lire ça ? Je suis d’abord tombée en amour avec une photographie (Tim Claar, serveur au Ruby's) puis avec tout le travail de Ronan Guillou. J’ai rencontré Ronan lors du lancement de Angel à la librairie photographique à Paris (Merci Kiki !). J’avais dans les mains le livre Once de Wim Wenders. Ronan a trouvé ça drôle. Il m’a dit comme il chérissait ce livre et que c’était justement Wim Wenders qui avait écrit le texte d’ouverture de Angel. Une jolie coïncidence ! Ronan nous a quittés il y a 3 ans et c’est avec beaucoup d’émotion que je lui rends ce petit hommage.

Comment t’es-tu enregistrée ? L’exercice a été beaucoup plus compliqué que ce que je l’imaginais. Il y avait la structure et la poésie du texte et puis l’émotion. J’ai pensé changer de livre mais non, ça devait être celui-ci. Ronan Guillou, Wim Wenders, Leonard Cohen, c’était une évidence.  J’ai commencé l’enregistrement chez moi, à Londres, un dimanche soir au coucher du soleil. Je crois que la lumière se devait d’être particulière. J’ai finalement terminé à Pornichet en France, chez mes parents, dans ma chambre d’enfant, dans un silence presque absolu. J’aime à penser que Ronan est passé par là, juste à ce moment-là.

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Why did you want to read this? I first fell in love with a photograph (Tim Claar, waiter at Ruby's), and then with all of Ronan Guillou's work. I met Ronan at the launch of Angel at the photography bookstore in Paris (Thank you, Kiki!). I had the book Once by Wim Wenders in my hands. Ronan found it funny. He told me how much he cherished that book and that it was also Wim Wenders who had written the opening text for Angel. A lovely coincidence! Ronan left us three years ago, and it's with much emotion that I pay him this little tribute.

How did you record yourself? The exercise was much more complicated than I had imagined. There was the structure and poetry of the text, and then the emotion. I thought about choosing a different book, but no, it had to be this one. Ronan Guillou, Wim Wenders, Leonard Cohen—it was obvious. I began the recording at home, in London, on a Sunday evening at sunset. I think the light had to be special. I eventually finished in Pornichet, France, at my parents' house, in my childhood bedroom, in almost absolute silence. I like to think Ronan passed by, just at that moment.