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Affaires et terroir
Baron Mag
34 episodes
1 week ago
Le Québec est un terroir fertile d'entrepreneurs-es en agroalimentaire. Dans ce balado, nous discutons avec eux de leur histoire, de valeurs, d'identité, de gestion, de marketing, de communication, de production et plus encore. Animé par Nelson Roberge et Leonardo Calcagno, coéditeurs de Baron Mag.
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Le Québec est un terroir fertile d'entrepreneurs-es en agroalimentaire. Dans ce balado, nous discutons avec eux de leur histoire, de valeurs, d'identité, de gestion, de marketing, de communication, de production et plus encore. Animé par Nelson Roberge et Leonardo Calcagno, coéditeurs de Baron Mag.
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Episodes (20/34)
Affaires et terroir
034 - Rencontre PRO - Marchandisage, marketing et produits dérivés

Dans le cadre de notre volet dédié aux membres privilégiés de Baron Mag PRO, nous offrons une rencontre mensuelle où ils-elles sont invités-es dans une discussion en vidéoconférence (et peut-être éventuellement en présentiel) pour nous poser leurs questions pour développer des pistes de solutions à leurs défis du quotidien. Dans cette première rencontre, nous avons parlé avec Lucie Boulanger de la Brasserie Camp de base avec qui nous avons discuté de développement de canaux de ventes, de marketing, de marchandisage, de produits dérivés et de fidélisation de la clientèle.

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1 year ago
41 minutes 47 seconds

Affaires et terroir
033 - Permaculture et production à échelle humaine avec le vignoble Aux Volets Noirs

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Le vignoble Aux Volets Noirs (inspiré des volets de la maison ancestrale originale construite en 1859) a commencé à commercialiser son vin en 2021. Ian Lefebvre et Guylaine Dulude, propriétaires et seuls employés, sont influencés par la permaculture et offrent des produits de cépages Fontenac Blanc, Gris et Noir.

« Nous sommes seulement deux pour nous occuper du vignoble. Nous possédons 8 000 vignes en tout dont 4 000 en production. Nous voulions entreprendre les démarches de certification bio, mais on est tout petit, avec seulement deux hectares de terrain et les voisins sont conventionnels et sont très proches. Donc nous ne respectons pas les marges. Mais, les traitements phytosanitaires sont quelque chose que nous avons banni totalement depuis 2018 », raconte Ian.

Ian était analyste d’affaires chez Bell et Guylaine, inspectrice municipale. C’est lors d’un voyage en vacances au Portugal sur le bord du Douro, avec un vino verde à la main, que le déclic se produit pour enclencher leur changement de carrière. 

« Je ne dirai jamais que nous avons un terroir. Où nous sommes, c’est une prairie, une plaine. Donc nous avons un terrain sur lequel on force la vigne parce qu'ici, si nous avions été intelligents, on aurait plutôt fait des paniers bio ou autre chose. Le mot terroir est un peu galvaudé, tout le monde à un terroir. Le terroir, ça vient de France. C’est des moines qui cultivent depuis 1 000 ans, qui ont probablement expérimenté plusieurs cépages et qui ont trouvé que celui-là était le mieux pour cet endroit. Donc, au Québec, en ce moment, on a une belle mosaïque de différents cépages, mais on en est encore qu’aux balbutiements. La majorité de notre production, à l’exception de l’année 2023, se vend ici, au vignoble. Nous faisons partie d’un circuit qui s'appelle Le Circuit du Paysan en Montérégie, qui génère un peu de trafic, mais ce sont vraiment les réseaux sociaux et Google qui nous aident. »

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1 year ago
38 minutes 22 seconds

Affaires et terroir
032 - Des collaborations durables et des produits locaux avec Boulangerie Fanfare Brunch

On a décidé de rassembler nos forces sous la bannière Affaires et Terroir, ainsi, Leonardo Calcagno qui animait le podcast Bodega fera dorénavant ses entrevues dans Affaires et terroir !

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La Boulangerie Fanfare brunch est plus qu'un simple restaurant et une boulangerie à Villeray; c'est une collaboration harmonieuse entre les artisans de la boulangerie, de la pâtisserie et de la cuisine.


Leurs engagements envers des ingrédients de qualité supérieure se traduisent par l'utilisation exclusive de farines biologiques. De plus, ils ont noué des liens étroits avec des agriculteurs biologiques locaux, tels que La Shop à Légumes, la ferme Les Siffleux et ces produits issus de l'agriculture biologique québécoise se retrouvent au cœur de chacun de leurs  produits en offrant une expérience culinaire authentique et savoureuse.


Aujourd'hui, nous avons le plaisir de discuter avec Julien Laporte, chef propriétaire de Fanfare, pour explorer sa vision inspirante, l'importance de l'utilisation d'ingrédients biologiques, la philosophie derrière leur brunch de qualité et les projets à venir.


751 rue jarry est, Montréal | (438) 289-7508 | fanfare-brunch-boulangerie.com |

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1 year ago
24 minutes 5 seconds

Affaires et terroir
031 - Marianne St-Gelais, La Vieille Ferme, Les Fleurs Maltais, la Fromagerie Blackburn et Domaine Le Cageot

Ce balado est présenté par Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles

Dans cette petite série de quatre balados, on accompagne les ambassadrices et ambassadeurs ( Mélissa Bédard, Bob le Chef, Fabien Cloutier et Marianne St-Gelais) de la tournée Mangeons Local 2023, qui vont à la rencontre des agricultrices et agriculteurs du Québec. En plus de réaliser une vidéo de leur expérience, à travers le balado Affaires et Terroir, nous vous présentons les gens passionnés derrière ces entreprises.

Notre quatrième et dernière tournée se passe dans Saguenay-Lac-Saint-Jean, en compagnie de la triple médaillé olympique et championne du monde en patinage de vitesse, animatrice radio et télé, Marianne St-Gelais. Voici les endroits que nous avons visités en cette journée de la tournée Mangeons Local :

La Vieille Ferme: Agneau du Fjord à Saint-Fulgence

Les Fleurs Maltais à Chicoutimi

La Fromagerie Blackburn à Jonquière

Domaine Le Cageot à Jonquière

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2 years ago
37 minutes 57 seconds

Affaires et terroir
030 - Fabien Cloutier, La Miellerie de Sophie, Les Élevages Westmount, La Bleuetière Marland et Le Verger à Ti-Paul

Ce balado est présenté par Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles

Dans cette petite série de quatre balados, on accompagne les ambassadrices et ambassadeurs de la tournée Mangeons Local 2023, qui vont à la rencontre des agricultrices et agriculteurs du Québec. En plus de réaliser une vidéo de leur expérience, à travers le balado Affaires et Terroir, nous vous présentons les gens passionnés derrière ces entreprises.


Notre troisième tournée se passe dans Chaudière-Appalaches, en compagnie de l'acteur, humoriste et dramaturge Fabien Cloutier. Voici les endroits que nous avons visités en cette journée de la tournée Mangeons Local : La Miellerie de Sophie à Notre-Dame-des-Pins Les Élevages Westmount à Saint-Joseph-de-Beauce La Bleuetière Marland à Sainte-Marie Le Verger à Ti-Paul à Saint-Elzéar

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2 years ago
39 minutes 38 seconds

Affaires et terroir
029 - Gutsy : pas seulement du kombucha

Vous connaissez principalement son kombucha, mais même s’il reste son produit phare, Gutsy cherche à se présenter de plus en plus comme producteur de breuvages fonctionnels aux bienfaits pour la santé et la digestion. Son dernier bébé Adapt2 est un breuvage fermenté à base de plantes adaptatives.

On discute avec le propriétaire Pierrich Picard des hauts et des bas du kombucha au Québec, de la croissance en entrepreneuriat, du développement à l’extérieur du Québec et du marketing sur les réseaux sociaux.

Il y a quelques années, on a vu un énorme engouement pour le kombucha et soudainement beaucoup de ses entreprises ferment leur porte. Qu’est-ce qui s’est passé ?
La première vente qu’on a faite en magasin date de février 2017. À cette époque, il y avait à peu près 5 entreprises de kombucha. Juste avant le COVID, je pense qu’on était rendu à 45 juste au Québec. Qu’est-ce qui a expliqué ça ? Je pense que les gens tombent en amour avec un produit, le découvrent, et sans faire plus d’études et mieux regarder le marché, ils décident de se lancer là-dedans en pensant que c’est novateur, mais en réalité ça existe déjà.
Pour avoir parlé avec quelques uns qui ont fermé, certains ont vu trop grand, trop vite. Mais ça, ce n’est pas juste dans le kombucha. 

Effectivement, on peut voir ça dans n’importe quelle domaine. Et c’est ce qui arrive justement dans la microbrasserie en ce moment, avec la croissance à tout prix. 
Oui, et là tu tombes dans le cercle vicieux de devoir grandir au lieu de juste être une business. C’est comme n’importe quoi dans la vie, quand tu veux trop, c’est jamais bon.

C’est quoi la suite pour Gutsy ?
Pour Adapt2, ça va bien et on veut continuer à pousser ça. Continuer à renforcer notre position de deuxième joueur de producteur de kombucha au Québec. Après, commencer à percer à l'extérieur du Québec, comme en Ontario.

Ça ne doit pas être évident car quand tu veux percer dans une autre province, tu dois être présent. Tu dois avoir une équipe, des représentants, et en même temps, il faut que tu connaisses bien le marché et que tu y ailles souvent.
Oui, j’y vais souvent. Et le plus gros challenge est de recommencer car la vérité, c'est que c'est à recommencer à zéro. Et ce n’est pas l’idée que je m’en faisais. On dirait que parfois, tu te gardes des œillères et que tu te dis que ça va aller. Ce qui est vraiment le fun et que je trouve intéressant, c'est que quand tu commences, il y a un certain type de clients qui sont des précurseurs. C'est eux qui vont, la majorité du temps, faire élever les brands à leur commencement. Et là, c'est de retomber dans cette situation de devoir retrouver ce type de clients qui t'ouvrent la porte.

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2 years ago
36 minutes 27 seconds

Affaires et terroir
028 - Bob le Chef à la rencontre des agriculteurs et agricultrices de l'Abitibi-Témiscamingue

Ce balado est présenté par Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles http://mangeonslocal.ca/ Dans cette petite série de quatre balados, on accompagne les ambassadrices et ambassadeurs de la tournée Mangeons Local 2023, qui vont à la rencontre des agricultrices et agriculteurs du Québec. En plus de réaliser une vidéo de leur expérience, à travers le balado Affaires et Terroir, nous vous présentons les gens passionnés derrière ces entreprises. Notre deuxième tournée se passe dans l'Abitibi-Témiscamingue, en compagnie de Bob le Chef. Et voici les endroits que nous avons visités en cette première journée de la tournée Mangeons Local : La ferme Nordvie à Saint-Bruno-de-Guigues https://nordvie.ca/ L'Éden Rouge à Saint-Bruno-de-Guigues https://www.ledenrouge.com/ Tem-Sucre à Duhamel-Ouest https://temsucre.com/ Domaine DesDuc à Duhamel-Ouest https://domainedesduc.ca/

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2 years ago
34 minutes 6 seconds

Affaires et terroir
027 - Récolter en famille: Ferme St-Élie

Andrée-Anne Fisette est propriétaire, avec son conjoint et ses deux enfants, de la ferme St-Élie à Sherbrooke, depuis septembre 2020. Elle a racheté la ferme qui existait depuis plus de 30 ans en production de fraises et framboises. Et pour allonger la saison et développer le côté agro-alimentaire, Andrée-Anne a ajouté quelques autres productions telles que les citrouilles, les framboises d’été et d’automne, les fleurs d’ail et les tulipes.

Quelles sont vos canaux de vente ?
Nos plus gros clients sont les épiceries : Super C, IGA, Tradition, Intermarché. On est aussi dans quelques entreprises comme des boulangeries, chez Maturin, à la Tablée populaire et au Marché de solidarité de Sherbrooke où ils vendent en ligne et livrent. Ce sont nos gros canaux avec, évidemment, notre kiosque.

Quels sont vos plans pour la suite ?
L’été dernier, il y a une compagnie qui faisait des barres glacées à base de vrais fruits et on en vendait au kiosque. Quand j’ai voulu faire ma commande pour cet été, l”entreprise était à vendre, alors on a racheté la fabrique. Et là, quand on voit des choses sur les réseaux sociaux, on peut se lâcher lousse. On a fait une barbotine avec tout ce qui est déclassé. Comme par exemple cette année pour la rhubarbe, on a zéro perte. Même lorsqu’on nettoie les machines, on en fait du sirop et du coulis.

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2 years ago
32 minutes 49 seconds

Affaires et terroir
026 - Café Fest: faire découvrir le café de spécialité

Le 2 juillet dernier avait lieu la deuxième édition du Café Fest à Magog dans le stationnement du Géogène Café. L'année dernière, l'événement avait eu lieu à Sherbrooke. L'événement qui était gratuit a accueilli 12 microtorréfacteurs et près de 1400 visiteurs. Dans le balado, nous nous entretenons avec Samuel Lessard-Beaupré, propriétaire de Géogène Café et cofondateur du Café Fest, Marc Alexandre Emond-Boisjoly, propriétaire de 94 Celsius et Daniel Moranville de KOHI microtorréfacteur.

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2 years ago
42 minutes 9 seconds

Affaires et terroir
025 - Mélissa Bédard à la rencontre des agricultrices et agriculteurs du Centre-du-Québec

Ce balado est présenté par Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles

Dans cette petite série de quatre balados, on accompagne les ambassadrices et ambassadeurs de la tournée Mangeons Local 2023, qui vont à la rencontre des agricultrices et agriculteurs du Québec. En plus de réaliser une vidéo de leur expérience, à travers le balado Affaires et Terroir, nous vous présentons les gens passionnés derrière ces entreprises.

Notre première tournée se passe dans le Centre-du-Québec, en compagnie de la chanteuse et actrice Mélissa Bédard. Et voici les endroits que nous avons visités en cette première journée de la tournée Mangeons Local :

  • La Jambonnière de Saint-Rémi-de-Tingwick
  • Les Jardins du coin de Saint-Félix-de-Kingsey
  • La Ferme brassicole La Grange Pardue de Ham-Nord

Pour le dîner, nous avons eu l'occasion de goûter aux mets délicieusement concoctés par Madame Gingembre, qui est allée chercher des produits de chacune des fermes pour créer son menu de burger de porc effiloché, de BLT, de crème de poivron, de bruschettas et de salade de concombre. De plus, nous avons eu droit à un cocktail offert par la Miellerie King à base de son Eau-de-vie de miel Opercule.

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2 years ago
29 minutes 32 seconds

Affaires et terroir
024 - Microlaiterie Riverin du Lac : lait fermier et gelato

Le balado est une présentation de Boisson Québec

La ferme Thierry, qui est dans la production laitière depuis 24 ans, a ouvert le 18 mars 2022 la Microlaiterie Riverin du Lac, une entreprise qui offre sa propre gamme de lait, de yogourt à boire, de beurre et de gelato à consommer sur place.

C'est en compagnie de son conjoint Sylvain Gauthier et de ses enfants, Alexandre (et sa conjointe Valérie Bolduc) et Philippe, que Chantale Riverin a lancé cette nouvelle entreprise. « Avec notre ferme laitière, le quota qu'on peut produire est de 60 kilos/jour. C'est impossible de pouvoir faire vivre 3 familles avec cette production. Comme notre philosophie n'est pas d'augmenter la production de lait mais plutôt de vivre d'une agriculture raisonnable et familiale, on s'est demandé ce qu'on pourrait faire pour tous travailler ensemble, et de là est parti l'idée de la microlaiterie. »

« Monter un projet comme ça, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ça m'a pris 4 ans avec les études de marchés, etc. Et aussi, de s'assurer de ce qu'on voulait tous ensemble. Parce que c'est la relève qui va être pognée avec ça après. Sinon, le plus stressant est d'aller chercher du financement pour un projet comme ça. »

« On a beaucoup de demandes, mais on veut prendre notre temps. Il y a quelques endroits, des épiceries zéro déchets où on envoie nos produits, mais pour les grandes enseignes, on attend un peu. »

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2 years ago
36 minutes 23 seconds

Affaires et terroir
023 - Le Brésil à l'honneur pour débuter la saison du festival de food trucks de Montréal

Vendredi 2 juin 2023 aura lieu le lancement de la programmation estivale de l'unique festival de food trucks au Québec, baptisé Les premiers vendredis. L'événement, qui présente sa 11e édition, rassemble une liste impressionnante de restaurateurs de rue sur l'Esplanade du Parc Olympique à Montréal et ce, chaque premier vendredi des mois d'été, de juin à octobre. Cette année, pour renouveler son marketing, l'organisation ajoute une thématique par pays qui sera présentée dans le nouvel espace nommé La rue culturelle. Et pour la première de 2023, c'est le Brésil qui sera en vedette.

Pour en appendre davantage sur ce nouvel ajout, nous avons discuté avec Gaëlle Cerf, présidente de la Société culturelle Les Survenants et vice-présidente de l'Association des restaurateurs de rue du Québec.

Comment est née l'idée de commencer une thématique par pays à votre festival de food trucks?

En fait, ça a évolué, car depuis le début, c'est passé de 7 camions à plus de 50. Là, on donne une espèce de couleur un peu plus culturelle, je dirais. Le concept des food trucks, on s'y habitue. Alors on se disait que de donner une espèce de ligne directrice axée sur la bouffe comme vecteur culturel, ce serait intéressant.

D'avoir une thématique, ça doit aider à jouer beaucoup plus et à mieux se renouveler?

Carrément! Ça permet de se renouveler et de devenir des plateformes de diffusion un peu différentes. Ça donne aussi la chance à des communautés qui n'ont peut-être pas cette opportunité. Pour le Vietnam ou le Brésil par exemple, si on a 20 000 personnes qui viennent à l’événement, ça leur donne une visibilité qu'ils ne pourraient pas avoir autrement. C'est une manière un peu de colporter les idées de chacun, et ça fonctionne.

Comment le public va-t-il vivre l'expérience Brésil?

Ce n'est pas tout le site qui sera aux couleurs du Brésil. C'est à La rue culturelle, une section dédiée sur l'Esplanade, où les gens vont pouvoir aller vivre quelque chose de vraiment spécial. La rue culturelle est vraiment le porte-parole de la communauté qui est mise en vedette. Ça ne sera pas QUE des food trucks, il y aura aussi une scène avec toutes sortes de prestations artistiques et des restaurateurs sous des tentes; le tout géré par la communauté invitée.

C'est quoi le défi principal que vous ayez avec cet événement?

À part la météo? Rien! Honnêtement, on est sur notre X en ce moment, mais s'il ne fait pas beau, il n'y a pas grand chose à faire. On n'a pas souvent annulé l'événement. On a toujours été plutôt chanceux. De toute façon, la météo annonce toujours quelques chose de plus catastrophique que ce qui arrive en général. Donc, on a appris à vivre avec.

LES PREMIERS VENDREDIS
vendredi 2 juin sur l'Esplanade du Parc Olympique
THÉMATIQUE BRÉSIL

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2 years ago
31 minutes 57 seconds

Affaires et terroir
022 - Le combat des distilleries québécoises en 2023

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Consultez notre dossier ⁠Défis des industries de boisson au Québec en 2023⁠

 

On en entend parler depuis longtemps et malgré la multiplication des distillateurs, les lois et la majoration de la SAQ ne permettraient pas aux producteurs de breuvage de cette industrie d'être rentables. Bien sûr, nous avons assisté à une explosion de produits du gin sur les tablettes de la SAQ, mais pour les distillateurs, le problème vient principalement du fait que la SAQ prenne le même montant sur chaque produit vendu, qu'il soit acheté en succursale ou à la propriété.


Nous avons discuté avec Geneviève Laforest, agente de développement à l'Union québécoise des microdistilleries du Québec (UQMD), ainsi qu'avec Joël Pelletier, co-propriétaire de la Distillerie du St.Laurent, pour en savoir plus.


« On est passé de 17 à 62 membres très rapidement. Il y a donc clairement un engouement des Québécois pour les spiritueux faits ici. Plusieurs projets doivent aboutir pour assurer la rentabilité de ces distilleries. On parle notamment de l'escompte à la vente sur place. Pour nous, pour que l'industrie soit pérenne et ait une certaine viabilité, ça passe par la régionalisation et la vitalité de ces microdistilleries dans leur région ou leur communauté. Mais pour ça, elles doivent pouvoir faire des profits, et être capables d'exploiter leur boutique. Ça fait plus de quatre ans qu'on a des revendications pour cette demande-là » explique Geneviève.


« Chez nos membres, 2/3 des membres n'atteignent pas le seuil de rentabilité. Le contexte actuel est vraiment défavorable aux spiritueux. On est les seuls producteurs d'alcool à être liés à la SAQ. On était 5-6 distilleries quand on a commencé, et on est maintenant plus de 70. C'est un problème pour les tablettes de la SAQ. La SAQ fait une gestion de son assortiment de produits en fonction de la demande pour chacune de ses catégories, sauf pour les spiritueux. Ce qui fait que toutes les distilleries peuvent soumettre tout et n'importe quoi sans pertinence commerciale, et la SAQ accepte tout. Ce qui fait que des produits qui sont en demande et que les clients veulent acheter, se retrouvent pénalisés, car leur distribution est diminuée au détriment de produits qui inondent les tablettes. Un produit dont se vend 2-3 bouteilles par mois et un autre qui peut en avoir 20, ont la même distribution, ce qui affecte la vélocité des ventes » explique Joël Pelletier.

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2 years ago
33 minutes 42 seconds

Affaires et terroir
021 - L'Acerum sera bientôt une indication géographique protégée

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Consultez notre dossier ⁠Défis des industries de boisson au Québec en 2023⁠

 

Depuis peu, le Québec produit son propre alcool d'érable. (Allez écouter nos entrevues avec le Domaine Acer et la Distillerie Shefford). Mais depuis encore plus récemment, certains producteurs ont commencé à distiller la sève d'érable pour en faire un spiritueux au même titre qu'un rhum, un whisky ou une tequila, et ainsi confectionner le premier spiritueux d'érable, l'Acerum.


L'Acerum n'a pas le goût de l'érable, il s'apparente plus à celui du rhum. Les producteurs du Québec se sont rassemblés pour former une union et s’assurent ainsi que l'Acerum soit reconnu dans le monde, en possédant sa propre IGP (Indication géographique protégée) comme bon nombre de produits de renom.


Nous avons discuté avec Joël Pelletier, co-propriétaire de la Distrillerie du St.Laurent et président de l'Union des distillateurs de spiritueux de l'érable, pour qu'il nous explique en quoi consiste la soumission de l'IGP pour l'Acerum.


« Historiquement, les alcools sont liés à leur territoire par la matière agricole qui est utilisée dans leur fabrication. Pour faire de l'alcool, ça prend du sucre, peu importe la source. Ça peut être du riz au Japon pour faire du Saké, de l'agave au Mexique pour la Tequila, du marc de raisin pour le Cognac ou en Italie pour faire de la Grappa, et au Québec, on dispose de l'érable mais qui est sous-utilisé dans la fabrication d'alcools. Les Québécois n'ont pas pris l'habitude de consommer d'Acerum ou des eaux-de-vie d'érable, parce que tout simplement ça n'existait pas. Pour changer les habitudes de consommation alimentaires, ça prend des décennies et des générations. Il faut donc bien une année de départ, une année zéro' Et on commence seulement à s'intéresser au potentiel d'alcool de l'érable. »


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2 years ago
29 minutes 37 seconds

Affaires et terroir
020 - Les défis des alcools de miel Québécois en 203

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Consultez notre dossier ⁠Défis des industries de boisson au Québec en 2023⁠

 

L'hydromel et les alcools de miel sont des produits encore peu connus au Québec. Il y a pourtant plusieurs apiculteurs dans la province qui offrent une gamme de produits de qualité de mistelles, d'hydromels, de liqueurs et même plus récemment de spiritueux. Nous avons rencontré René Bougie de la Miellerie King et Distillerie B, qui est aussi président de l'Association des hydromels et alcools de miel du Québec (APHAMQ), afin de nous parler de leur réalité.


« Au Québec, on a cette particularité que, pour être producteur d'hydromel, il faut être avant tout un apiculteur qui possède plus de 100 ruches, qui fait l'extraction de son miel et qui le fait fermenter. Une situation qui n'est pas la même en Ontario ou dans quelques États américains. En plus de faire la transformation de nos miels, il faut s'occuper de nos ruches et actuellement on vit un taux de mortalité vraiment important dans nos cheptels à cause des changements climatiques, des parasites qui sont de plus en plus présents et des maladies qu'on a à gérer chez les abeilles. Il y a un gros enjeu avec la chute de l'ensemble des pollinisateurs au Québec, mais aussi dans le monde entier. »


« Si on regarde les statistiques aux États-Unis dans le secteur des hydromels, au cours des 10 dernières années, je pense qu'il y a eu une augmentation de 1 200 %, ce qui nous montre qu'il y a donc un potentiel de croissance vraiment important. »


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2 years ago
29 minutes 16 seconds

Affaires et terroir
019 - Café et torréfaction au Québec, éduquer le consommateur

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Les torréfacteurs artisans sont nombreux, autant que les amateurs de café de toutes sortes. De plus en plus, les consommateurs s'intéressent aux différentes saveurs et techniques pour améliorer l'expérience de leur rituel matinal. Et comme il n'y a pas encore de réglementation au niveau de l'étiquetage et des termes utilisés dans l'industrie du café, le consommateur peut se perdre dans les multiples offres et les différentes façons de faire de chacun des torréfacteurs.

Nous avons discuté avec Anne-Sophie Brossard, vice-présidente marketing et vente de Café Brossard et représentante de la nouvelle Association des torréfacteurs de café du Québec, pour en savoir davantage sur l'existence de l'Association et le développement du marché au Québec.

« L'idée de l'Association est de rassembler toutes les personnes qui torréfient le café, et d'informer et partager les connaissances au grand public. On va aussi créer des outils pour s'entraider entre torréfacteurs. Les consommateurs nous posent beaucoup de questions par rapport à l'utilisation du café. Quand on vend une livre de café, je peux avoir à faire à plusieurs plaintes après, parce qu'on ne sait pas comment ils l'ont préparé. Est-ce que leur eau était assez chaude? Qu'est-ce qu'ils ont mis dedans? Etc. On ne peut pas contrôler la consommation, mais si on les éduque et qu'on leur montre comment faire, c'est à eux ensuite de se l'approprier  et de le faire de la bonne façon. »

« Les grains ont des goûts différents selon leur provenance, autant que la torréfaction et la couleur. Il y a aussi les mélanges. Dans l'espresso, tu vas mettre du Robusta, mais il y a différentes qualités. Il commence à y avoir de plus en plus de normes sur l'étiquette pour la vente aux consommateurs, mais on est encore très loin d'avoir une obligation à mettre sur l'emballage. »


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2 years ago
19 minutes 14 seconds

Affaires et terroir
018 - Les défis de l'industrie brassicole québécoise en 2023

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Consultez notre dossier ⁠Défis des industries de boisson au Québec en 2023⁠

 

Depuis la pandémie, les microbrasseries jonglent avec les péripéties, comme beaucoup d'entreprises me direz vous. Mais au-delà de la pénurie de main-d'œuvre et de l'annonce imminente d'une récession, il y a une forte augmentation du nombre d'entreprises brassicoles (et donc de produits), une saturation de l'espace disponible chez les détaillants, et plusieurs ont investi dans l'agrandissement ou le développement d'affaires mais sont confrontés à une baisse d'achalandage et de ventes. Certaines microbrasseries, qui misaient sur leur renommée pour inciter les gens à venir acheter sur place, ont même décidé de sauter le pas vers la distribution pour écouler leur inventaire.

Durant les trois dernières années, le gouvernement a permis aux microbrasseries de pouvoir vendre leurs produits sur place. Et le consommateur, même s'il achète en ligne, doit se rendre à la microbrasserie pour ramasser sa commande.

Nous avons rencontré Marie-Eve Myrand, directrice générale de l'https://ambq.ca/https://ambq.ca/), pour qu'elle nous explique un peu mieux leurs actions pour 2023, afin d'aider les microbrasseries à ce niveau.

« En tant qu'association, nous ne sommes pas tant dans les enjeux commerciaux. Ce n'est pas nous qui allons nous assoir autour de la table avec une grande chaîne pour négocier les espaces. Par contre, pour venir répondre un peu à ça, il y a deux priorités que le conseil d'administration de l'Association des microbrasseries a identifié, et qui vise l'élargissement des canaux de distribution. C'est-à-dire, de diversifier les points de contact avec le consommateur. Actuellement, nous avons la chance d'avoir un très grand réseau de détaillants, offrant beaucoup d'accessibilité au niveau de l'organisation. Nous n'avons pas une sorte de SAQ qui serait notre seul client. Pour tout ce qui est vente en ligne, ce n'est pas possible pour les microbrasseries de vendre en ligne et d'aller livrer directement un consommateur, ou encore d'utiliser les services d'un tiers qui irait livrer à domicile. La SAQ peut le faire, mais pas les microbrasseries. Pour elles, rencontrer le consommateur directement c'est important, mais elles n'ont pas la possibilité de vendre leurs bières sur les marchés publics. Donc, c'est une autre demande que nous avons fait auprès du gouvernement, de pouvoir permettre aux microbrasseries d'être présentes sur les marchés publics et de vendre leurs produits directement aux consommateurs. »

 

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2 years ago
36 minutes 27 seconds

Affaires et terroir
017 - Plus de contenants de breuvage consignés dès novembre 2023

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec
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Consultez notre dossier Défis des industries de boisson au Québec en 2023


Depuis 1984 (année de l'instauration des mesures de consignation), en tant que citoyens, nous avons appris à ramener nos canettes et bouteilles de sodas et de bière à l'épicerie ou au dépanneur du coin. C'est une mesure incitative pour mieux recycler un certain nombre de contenants. Mais qu'en est-il des bouteilles de vin et des spiritueux? Ou même des contenants de jus et de tous les autres breuvages?


Nous nous sommes entretenus avec Annick Van Campenhout, vice-présidente, progrès en alimentation et développement durable au Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), qui a chapeauté le dossier depuis 3 ans, pour savoir ce qui s'en vient et ce à quoi nous devons nous attendre pour la fin de l'année.


« En janvier 2020, le gouvernement québécois annonçait une modernisation de la collecte sélective et un élargissement de la consigne. Ce qui veut dire qu'il y aura plus de contenants permis. En ce moment, la consigne s'applique aux boissons gazeuses et à la bière. Et à partir de novembre 2023, il y aura une consigne sur l'ensemble des contenants de boisson et en 2025, nous allons inclure les contenants de lait. »


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2 years ago
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Affaires et terroir
016 - Une cabane à sucre végane tente le modèle de contribution volontaire : La Cabane à Tuque

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d'affaires Boisson Québec

--> Consulter notre dossier Sirop d'érable - Or blond du Québec

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Depuis 2016, le restaurant La Cabane à Tuque n'ouvre que durant la période des érablières à Mont-Tremblant. Offrant maintenant un menu uniquement végétalien, son propriétaire Simon Meloche Goulet tente un modèle unique pour sa saison 2023 après avoir été dépassé par la gestion durant la pandémie : « Avant, je recevais jusqu'à 35 à 40 personnes de groupes différents. [...] On pouvait opérer à trois staffs. [...] L'année dernière, il y avait le passeport vaccinal. Je créais des petits groupes de 4 à 12 personnes puis des stations de 30 minutes chaque. J'avais 6 stations. Je croyais qu'avec 10 employés je serais correct, mais je me suis retrouvé avec 17 employés en 2 mois. L'essence de ce que je voulais offrir n'était plus là. Alors ça fait 3 ans que je cours pas mal et donc cette année je ne fais pas de compromis.  » Il n'a pas reçu beaucoup de clients l'année dernière pour écouler son inventaire de fin de saison, alors Simon décide d'utiliser la formule de "contribution volontaire".

Comme il avait augmenté ses prix cette année là, ça permettait à ceux qui n'avait pas le budget, de pouvoir vivre quand même l'expérience de La Cabane à Tuque. « Je suis arrivé à la fin et ça donnait exactement ce dont j'avais besoin. Ça s'était équilibré. Alors je l'applique pour cette année. Je vais placé des prix de référence des dernières années avec les coûts que j'ai eu.[...] Puis il y aura mes infos Interac pour que les gens ne se sentent pas gênés. » Et pour ajouter un défi de plus, mais aussi pour s'enlever du stress de devoir gérer plusieurs clients, Simon cherche à ne réserver que pour de gros groupes : « Je ne suis pas un gars de courriel, et j'ai passé trois années à communiquer avec des clients un par un. Des annulations, des reports, etc. Et cette année, je ne veux qu'avoir du plaisir. C'est plus facile de gérer un seul client par soir que 15 différents. Donc je veux ouvrir uniquement pour des réservations de groupe d'un minimum de 20. »

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2 years ago
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Affaires et terroir
015 - Sirop d'érable, boutique et Acerum avec La cabane à Boubou et la Distillerie Shefford

Ce balado est présenté par le nouveau groupe d'affaires Boisson Québec

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Fondée par Gérald Lacroix et Josée Métivier, la Distillerie Shefford a vu le jour en 2017. En 2020, les trois frères Bourassa, de La cabane à Boubou, rachète l'entreprise : « Ça faisait déjà plusieurs années qu'on travaillait à la diversification de nos produits. Ici à la boutique, on a tous les classiques des produits d'érable. On n'avait pas d'intérêt à se lancer dans la distillation parce qu'on ne s'y connaissait pas. Mais lorsqu'on a rencontré les propriétaires et qu'ils nous ont parlés de l'Acerum, mes deux frères et moi, on s'est regardé et on savait qu'il fallait acheter cette entreprise » raconte Hugo Bourassa, nouveau propriétaire de la Distillerie Shefford.

Au niveau de l'érablière, La cabane à Boubou exploite 54 000 entailles et fait une production annuelle d'environ 80 000 litres de sirop d'érable. « Si on est capable de développer de nouveaux produits dans la distillerie, d'aménager des lieux, d'acheter des inventaires de bouteilles (...), c'est parce que le sirop est derrière. Le sirop finance tout ça. Parce que présentement, l'unité de la distillerie seule, ce n'est pas vraiment rentable. »

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2 years ago
34 minutes 31 seconds

Affaires et terroir
Le Québec est un terroir fertile d'entrepreneurs-es en agroalimentaire. Dans ce balado, nous discutons avec eux de leur histoire, de valeurs, d'identité, de gestion, de marketing, de communication, de production et plus encore. Animé par Nelson Roberge et Leonardo Calcagno, coéditeurs de Baron Mag.