Aymeric, chef de troupe chez les scouts unitaires de France, nous partage son expérience et sa vision sur les apports du scoutisme à la société. Avec lui, nous explorons le rôle profond du chef scout et de son activité au service de la croissance des jeunes. Le scoutisme vise en effet à éduquer les jeunes par une prise de responsabilité croissante. L'objectif ultime est de forger à la fois des citoyens et des saints (eh oui, c'est lié ! ). Aymeric nous détaille ainsi comment, en tant que « grand frère », il guide et fait progresser les scouts qui lui sont confiés.L'aspect humain et pédagogique passe concrètement par l'un des principes de la doctrine sociale de l'Eglise : la subsidiarité. La croissance du jeune est en effet directement liée à la confiance qui lui est accordée via une mission ou une responsabilité, qui l'encourage à grandir par la réussite ou, souvent mieux, par l'échec et les « bêtises ». Le rôle emblématique de Chef de Patrouille est en particulier une fonction clé qui révèle un grand leadership et une maturité parfois inattendue chez des jeunes de 17 ans. Aymeric nous parle enfin de l'intégration des nouveaux membres et de la manière de la favoriser en poussant ces jeunes à mettre leurs talents (du froissartage à l'humour) au service du bien commun de la communauté.La dimension spirituelle est omniprésente et se manifeste concrètement dans l'expérience du camp. Le scout apprend à « tout faire comme si tout dépendait de lui » sans jamais oublier qu'en fait « tout dépend de Dieu ». La nature est un vecteur essentiel de la foi : le scout y voit l'œuvre de Dieu et développe un sens de la beauté et de l'esthétique face à « une telle immensité qui nous dépasse totalement », développant ainsi sa relation au Créateur. Le cœur de l'éducation réside dans l'amour : s'inspirant de Saint Jean Bosco, le chef doit avant tout « aimer ses scouts » pour qu'ils se sentent aimés et puissent se déployer, car « Sans affection, pas de confiance, sans confiance, pas d'éducation ».Au total, les vertus apprises sur le terrain (franchise, gratitude, abandon à la providence) forment des hommes et des femmes responsables, capables de s'ouvrir au « défi missionnaire » de la cité. De saints citoyens. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans cet épisode, nous accueillons Cécile, juge pour enfants, une magistrate qui nous éclaire sur le rôle souvent méconnu et impressionnant de la justice pour enfants. Contrairement à l'idée d'une simple punition, l'institution du juge des enfants, orientée vers l'intérêt supérieur de l'enfant, est fondamentalement orientée vers l'éducation et la réhabilitation de la jeunesse. Deux "métiers dans le métier" : répondre à des infractions pénales commises par des mineurs, ou intervenir en assistance éducative lorsque les parents sont en situation de négligence ou de carence. Le but de cette mission : transformer des « adultes en devenir » en « citoyens responsables ».Nous abordons avec Cécile les grands principes qui guident la justice française, axés à la suite de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen sur le respect de la dignité de tout homme. Nous abordons la différence entre la justice des hommes et la justice divine, ainsi que quelques défis concrets comme la définition d'une réponse proportionnée en assistance éducative, ou la question de la récidive, ou encore celle de la lutte contre la spirale de la violence.En tant que chrétienne, Cécile partage comment sa foi éclaire sa pratique tout en séparant bien la justice des hommes et la justice de Dieu. Elle trace pour nous des liens inattendus entre la liturgie de la messe et l'audience du tribunal. Nous évoquons ensemble le concept de peine qui ne vient pas "rendre égal pour égal", mais au-delà de laquelle "le reste est donné" pour que la vie continue. Cécile nous confie chercher à reconnaître le visage du Christ dans chaque justiciable qu'elle reçoit car toute personne garde une « dignité » infinie. Nous abordons la question des délais d'instruction, nécessaires pour bien juger, mais qui parfois "prolongent les ténèbres du doute ». Cette conversation constitue une fenêtre ouverte sur l'espérance que donne la foi face à l'« insondable souffrance » humaine. Même les personnes les plus abîmées conservent une aspiration profonde à l'amour parfait et à une vie en plénitude. On comprend que la société doit s'efforcer de protéger cette petite flamme de la dignité qui reste toujours présente en elles.Partagez cet épisode et faites-nous des retours par mail à l'adresse aimercomme@gmail.com ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Bienvenue dans "aimer comme" ! Pour ce tout premier épisode, Marie, médecin interniste à l'hôpital public de Cholet, nous ouvre son quotidien passionnant. Elle est la spécialiste des diagnostics compliqués, un peu à la manière de Dr House ! Au-delà de l'énigme médicale, Marie nous confie que soigner est avant tout une rencontre humaine fondamentale. L'Église décrit d'ailleurs la médecine comme « la rencontre entre une confiance et une conscience ». Nous parlons avec Marie de la manière dont elle s’efforce de vivre cette relation avec des patients qui placent en elle une attente souvent très forte.Ce métier technique est aussi un chemin spirituel. Marie nous parle du piège de l’orgueil à l'hôpital. Pour exercer la charité au travail, elle partage deux armes concrètes de solidarité : l'effort quotidien de non-critique (un petit sacrifice personnel !) et l'exigence de l’excellence professionnelle. Ce témoignage illustre que le fait d'être un bon médecin est indissociable du fait d'être un bon chrétien. Elle souligne également notre chance immense d'avoir, en France, une solidarité organisée qui a réussi à mettre l’argent au service de la personne humaine.Dans cet épisode, Marie nous offre un regard concret, chaleureux et plein d'espérance sur ce que c'est que d'aimer comme un médecinUne réaction, une envie pour un prochain épisode ? aimercomme@gmail.com Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Loin des plateformes impersonnelles, Vincent Drouineau incarne une assurance humaine en « circuit court ». Être agent général d'assurance, c'est garantir à l'assuré d'avoir toujours le même interlocuteur du début à la fin, même face au sinistre. Inspiré par le syndicalisme chrétien, ce métier est un métier de solidarité concrète, puisqu'il permet à tous les assurés de mutualiser les risques et de se soutenir les uns les autres lors des coups durs. C'est pourquoi Saint Jean XXIII qualifiait les assureurs d'« instrument précieux de la divine Providence ».L'agence de Vincent est souvent le « bureau des pleurs ». Face à la détresse de ses clients, sa mission, toute en tension, est d'être là face à au sinistre, et d'aller parfois au-delà de la mission contractuelle, par exemple pour accompagner les naufragés du numérique. Ce rôle exige de tenir une « ligne de crête » morale : il faut de la tempérance pour éviter l’avarice et le mensonge qui font partie des pièges du métier.Vincent nous invite ainsi à nous souvenir que la véritable assurance est spirituelle, celle que nous donne Saint-Paul : l'assurance que rien ne pourra « nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur ».Une réaction, une envie pour un prochain épisode ? aimercomme@gmail.com Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.