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Bonjour chez vous !
Public Sénat
689 episodes
2 days ago
“Bonjour Chez Vous !”, c’est le rendez-vous politique matinal présenté par Oriane Mancini, entre 7h30 et 9h. Chaque matin, un invité politique sur un format long de 20 minutes, en partenariat avec la presse quotidienne régionale. “Bonjour Chez Vous !”, c’est également une émission ancrée dans l’actualité et le quotidien des citoyens, et dans les territoires, grâce à un réseau unique de partenariats avec la PQR et les chaînes locales. Dans la dernière partie de l’émission, “Le Club des Territoires”, Oriane Mancini est accompagnée d’une bande de chroniqueurs, pour débattre de l’actualité locale et nationale.

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“Bonjour Chez Vous !”, c’est le rendez-vous politique matinal présenté par Oriane Mancini, entre 7h30 et 9h. Chaque matin, un invité politique sur un format long de 20 minutes, en partenariat avec la presse quotidienne régionale. “Bonjour Chez Vous !”, c’est également une émission ancrée dans l’actualité et le quotidien des citoyens, et dans les territoires, grâce à un réseau unique de partenariats avec la PQR et les chaînes locales. Dans la dernière partie de l’émission, “Le Club des Territoires”, Oriane Mancini est accompagnée d’une bande de chroniqueurs, pour débattre de l’actualité locale et nationale.

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Episodes (20/689)
Bonjour chez vous !
Alain Milon : « La France a diminué de moitié ses investissements dans les médicaments innovants »
Deux semaines après le gel de la réforme des retraites voté à l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté, le mardi 25 novembre, le dégel de la réforme des retraites. Le texte va ensuite être discuté en CMP (commission mixte paritaire). Si cette dernière ne parvient pas à un compromis, le texte retournera à nouveau à l’Assemblée nationale pour faire l’objet d’un nouveau vote.Alain Milon, sénateur (LR) du Vaucluse, justifie le rejet au Sénat par l’inadéquation du système de retraites avec la situation démographique et économique du pays : « En 1983, lorsque la retraite a été fixée à 60 ans, vous aviez quatre actifs pour un retraité, et l’espérance de vie était vraiment à 73 ans. Aujourd’hui, il y a 1,7 actif pour un retraité, et l’espérance de vie est à 83 ans. Vingt ans de retraite, ça fait quand-même beaucoup, surtout avec une telle proportion d’actifs pour chaque retraité. Il est nécessaire de passer à un autre système que celui de la répartition ».Médecin de formation, Alain Milon alerte sur » le retard que prend la France sur la pharmaceutique » : « La Chine produit actuellement 31% des médicaments innovants. Désormais, les promesses d’investissements française en industrie pharmaceutique pour les médicaments innovants ont baissé de moitié par rapport à l’année passée, et dans le même temps, elles sont à 550 milliards de dollars aux États-Unis et de 330 milliards en Chine, ces dix dernières années. Nous allons droit vers des problèmes majeurs d’approvisionnement et de pénuries ».

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2 days ago
24 minutes 46 seconds

Bonjour chez vous !
L'intégrale du 26 novembre
Au programme de cette édition : le Sénat s’oppose à la suspension de la réforme des retraites dans le cadre des discussions sur le budget de la sécurité sociale. Ce vote rend-il impossible tout compromis alors que députés et sénateurs doivent tenter de trouver un accord en commission mixte paritaire ? Le président par intérim de la Commission des affaires sociales, le sénateur LR Alain Milon, était notre invité.L’entretien : Quelle est la réaction du Parti socialiste face à ce vote, lui qui fait de la suspension de la réforme des retraites la clé d’un accord avec Sébastien Lecornu ? Et pense-t-il, comme le Premier ministre, qu’il existe une majorité pour voter le budget ? Nous recevons Johanna Rolland, maire de Nantes et première secrétaire déléguée du PS.Jordan Bardella est-il déjà le favori de la prochaine présidentielle ? Un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale le donne gagnant quel que soit son adversaire au second tour. La dynamique peut-elle s’enrayer ? C'est au coeur de notre débat avec Françoise Degois et Elizabeth Martichoux.Et puis à découvrir dans nos régions : à Marseille, la prison des Baumettes accueille un restaurant pour favoriser la réinsertion des détenus.

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2 days ago
1 hour 28 minutes 9 seconds

Bonjour chez vous !
Johanna Rolland : « L’objectif est d’arracher le totem de la macronie : la réforme des retraites »
Le Sénat a rejeté, mardi 25 novembre, la suspension de la réforme des retraites dans l’examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Il s’agissait de la pierre angulaire du Parti Socialiste pour ne pas censurer le gouvernement et aboutir à un compromis.Johanna Rolland, maire (PS) de Nantes et présidente de France Urbaine, défend les acquis du Parti Socialiste dans les négociations avec le gouvernement : « Nous sommes entrés dans ce débat parlementaire sur le budget avec pour premier objectif d’arracher ce qui était devenu le totem de la macronie : la réforme des retraites. Sans surprise, les sénateurs de droite se sont évertués à remettre toutes les horreurs qui étaient contenues dans le PLFSS. Derrière, ce sont les plus modestes, les classes moyennes, les femmes qui seraient pénalisés. Ce soir, il y a une commission mixte paritaire, je doute qu’elle soit totalement conclusive. La réalité c’est que le texte va retourner à l’Assemblée, c’est l’Assemblée qui aura le dernier mot, et les socialistes se battront jusqu’au bout sur ce sujet ».Avec le Congrès des maires, la question du narcotrafic a été remise en avant comme une menace pour la sécurité dans les villes. La maire de Nantes assure que « face au narcotrafic, le Parti Socialiste est d’une lucidité implacable. Nous avons beaucoup de maires en situation de responsabilité dans de nombreuses villes. Donc nous sommes en première ligne pour savoir que le narcotrafic est un fléau qui gangrène nos villes et nos villages. Nous sommes pour que le pays puisse se doter de moyens à la hauteur de ce sujet. Cela fait trois ans que nous réclamons un parquet spécialisé dans cette lutte et des moyens de renseignement accélérés ».

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2 days ago
21 minutes 32 seconds

Bonjour chez vous !
Budget 2026 : vers un compromis pour éviter la loi spéciale
Avec 190 votes pour et 108 contre, les sénateurs ont supprimé l’amendement qui prévoyait le gel de la réforme des retraites au cours de la discussion sur le budget de la sécurité sociale. Le texte sera rediscuté, ce mercredi 26 novembre, en commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs. Le compromis sera difficile à trouver entre le texte voté par l’Assemblée nationale et celui du Sénat.Pour Élizabeth Martichoux, éditorialiste politique sur LCI et Public Sénat : « Ce n’est pas vraiment un rebondissement. On ne peut pas dire qu’on est surpris que la droite suspende la suspension de la réforme des retraites. Sur le budget de la Sécurité sociale, il va y avoir une commission mixte paritaire ce soir. Tout le monde dit qu’elle va durer une demi-heure : le temps que tout le monde s’installe, dise ‘nous on veut la suspension’ et ‘nous on n’en veut pas’, et puis ‘au revoir et à bientôt’. »Pour Françoise Degois, éditorialiste politique : « La vraie question c’est qui a intérêt à la dissolution ou pas ? À un moment donné il y a la réalité des prix. Est-ce que Les Républicains y ont intérêt ? Non. Est-ce que Renaissance y a un intérêt ? Non. Quelle histoire Gabriel Attal aurait-il à raconter pour la présidentielle avec un groupe de députés qui passerait de 90 à 40 députés ? Parce que c’est ça les projections. Celui qui est le plus allant pour atterrir, c’est Olivier Faure, et le Parti Socialiste ».

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2 days ago
31 minutes 38 seconds

Bonjour chez vous !
Brigitte Bourguignon : « Je ne crois pas qu’il y aura de budget présenté d’ici la fin de l’année »
Le budget de l’État a été rejeté par l’Assemblé nationale à la quasi-unanimité. Malgré cela, Sébastien Lecornu, lors de sa déclaration sur le perron de Matignon le lundi 24 novembre, estime qu’il « existe une majorité pour trouver un compromis ».Pour Brigitte Bourguignon, sénatrice (UC) du Pas-de-Calais : « L’Assemblée nationale s’est radicalisée, avec des positions très antagonistes, sur lesquelles il semble difficile de pouvoir trouver un compromis. Et même si le Sénat est accoutumé à cette culture du compromis - et si sur le PLFSS (le budget de la Sécurité sociale) nous trouverons certainement un accord - sur le PLF (le budget de l’État), cela me semble très compliqué. La commission mixte paritaire qui suivra ne sera probablement pas conclusive. Je ne crois pas qu’il y aura de budget présenté d’ici la fin de l’année ».En plein examen du PLFSS, le Sénat a voté, ce lundi 24 novembre, pour que la prolongation des arrêts maladie ne puisse pas se faire en téléconsultation. Pour Brigitte Bourguignon : « Malgré la hausse conséquente des arrêts maladie, il faut toujours avoir la main qui tremble quand on écrit ce genre de choses, car c’est arbitraire. On sort tout juste d’un débat sur la fraude sociale et fiscale, et maintenant on arrive sur ce sujet, donc j’ai peur aussi des amalgames et de la stigmatisation ».

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3 days ago
25 minutes 30 seconds

Bonjour chez vous !
Baromètre Odoxa : Emmanuel Macron toujours aussi impopulaire
La cote de popularité d’Emmanuel Macron selon le dernier sondage Odoxa se maintient à 78% d’impopularité, toujours fixée à son seuil le plus bas. Même au sein de son propre camp, 15% des sympathisants Renaissance estiment qu’il « n’est pas un bon président ».Pour Erwan Lestrohan, directeur conseil à l’institut Odoxa : « Le lien semble définitivement rompu avec les Français. Le rejet est très fort chez les cadres, chez les 65 ans et plus, qui étaient pourtant les fondements de son socle électoral. Il fait figure, avec Jean-Luc Mélenchon, des deux personnalités politiques avec plus de 50% de taux de rejet. Emmanuel Macron ne bénéficie même pas d’une respiration sur sa popularité, alors même qu’il a pris du recul sur la scène nationale ».Pour Nathalie Mauret, journaliste politique pour les journaux régionaux du groupe Ebra : « Emmanuel Macron est là depuis 8 ans. Il y a une usure du pouvoir qui est réelle, et Emmanuel Macron en souffre, comme en souffrirait n’importe quel chef de l’État à sa place. Mais ce qui aggrave son cas, si je puis me permettre, c’est la dissolution incomprise de 2024. C’est une fracture avec l’opinion qui aura du mal à se reconnecter ».

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3 days ago
31 minutes 28 seconds

Bonjour chez vous !
L'intégrale du mardi 25 novembre
Au programme de cette édition : l'interview politique d'Amélie de Montchalin, ministre chargée des comptes publics. Sébastien Lecornu a pris la parole ce lundi depuis Matignon, estimant qu’il existait une majorité pour trouver des compromis sur le budget, proposant également un changement de méthode. Le budget peut-il encore être voté ?Nous recevons également la sénatrice (Union centriste) du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon. Le Sénat s'apprête à examiner le point politiquement clé de ce Budget de la Sécu : la suspension de la réforme des retraites, sur laquelle la majorité sénatoriale veut revenir. Quelle sera la position de l'ancienne ministre ? Dans notre débat, nous revenons sur les résultats du baromètre Odoxa avec la cote de popularité de Macron qui ne remonte pas tandis que Sébastien Lecornu voit sa popularité monter en flèche, prenant 6 points. Quelque soit la configuration, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national est largement en tête au premier tour de la présidentielle avec plus du double de son concurrent.

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3 days ago
1 hour 28 minutes 26 seconds

Bonjour chez vous !
Amélie de Montchalin : « Si le gouvernement choisit le 49.3, je ne serais plus devant vous »
Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de transformer le service national universel vers un nouveau projet de service militaire volontaire. Il a toutefois précisé « qu’il ne s’agit pas d’envoyer nos jeunes en Ukraine ».Pour Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, il s’agit de faire accepter au Parlement l’augmentation de la dépense budgétaire dans la défense, de 6,7 milliards d’euros, alors que le budget de l’État vient d’être rejeté par l’Assemblée nationale : « L’augmentation du budget de la défense est au-delà de l’atteignable, elle est nécessaire. Pour notre continent, pour les Ukrainiens et pour notre conception de la souveraineté. C’est pour cela que le gouvernement, sur les sujets de souveraineté - la défense, l’agriculture et l’énergie – a besoin de donner aux Français et aux parlementaires toutes les informations. On ne veut pas contraindre je ne sais qui à voter je ne sais quoi, mais les enjeux majeurs demandent de la clarté ».Pour Amélie de Montchalin, face à l’impasse budgétaire qui se profile, il n’y a pas d’autre issue que le compromis : « Si le gouvernement avait choisi d’utiliser le 49.3, je ne serais pas devant vous aujourd’hui, le gouvernement aurait été censuré, le budget n’aurait pas été déposé, les débats n’auraient pas commencé. Il faut nous en remettre totalement au Parlement pour trouver le compromis. Car quelles sont les alternatives ? Est-ce que pour autant il faudrait laisser faire ceux qui disent que les Français ont mal voté, et qu’il faudrait revoter pour les législatives, ou pour une présidentielle ? ».

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3 days ago
25 minutes 8 seconds

Bonjour chez vous !
Bonjour chez vous !
Au programme de cette édition : l'interview politique de Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-SEine et rapporteur du général du budget à l'Assemblée nationale. L'Assemblée nationale a rejeté le projet de budget à l’unanimité moins une voix. Le texte arrive à la Chambre haute cette semaine : quelles seront les modifications du Sénat ? Et plus généralement, un compromis est-il encore possible? La France peut-elle encore se doter d'un budget d'ici au 31 décembre ? Nous recevons également la sénatrice PS Marion Canalès. Avec l'élue du Puy-de-Dôme, nous reviendrons sur les marches blanches organisées dans plusieurs villes de France samedi, et à Marseille avec un grand rassemblement contre le narcotrafic. La proposition de loi contre le narcotrafic votée récemment est-elle à la hauteur des enjeux ?Enfin dans le débat, nous revenons sur la première prise de parole de Boualem Sansal depuis sa libération, l'écrivain franco-algérien se dit contraint dans sa prise de parole et affirmé « contrôler chacun de [ses] mots » en raison du contexte diplomatique entre Paris et Alger. Notre éditorialiste Yves Thréard l'a rencontré.Et puis à la une de nos régions, ous parlerons de la désertification des centre-villes qui n’est pas une fatalité partout. A Bréal-sur-Vitré en Ille-et-Vilaine, un commerce multi-services a permis de recréer un lieu de rendez-vous au sein du village.

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4 days ago
1 hour 28 minutes 40 seconds

Bonjour chez vous !
Philippe Juvin : « La Constitution donne des armes, utilisons-les dans cette bataille budgétaire »
Une voix pour, 404 contre et 84 abstentions : le budget de l’État a été rejeté par l’Assemblée nationale à la quasi-unanimité, ce samedi 22 novembre. Une issue qui ne laisse rien présager de bon pour l’avenir du projet de loi de finances. La question se pose : est-ce que la France sera dotée d’un budget adopté par le Parlement ?Pour Philippe Juvin, député (LR) des Hauts-de-Seine et rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale : « Il est encore possible de faire passer ce budget. Maintenant c’est au Sénat de jouer, ensuite nous aurons une commission mixte paritaire. Il faut que cette dernière s’accorde sur un texte, ce qui est possible, en tout cas on va tout faire pour. La question ensuite c’est : est-ce que le texte sera aussi validé au Sénat ? Si ce n’est pas le cas, le gouvernement a d’autres armes pour avoir un budget : les ordonnances et le 49.3, que le gouvernement refuse d’utiliser. La Constitution donne des armes au Premier ministre, et dans cette bataille budgétaire, c’est dommage de ne pas user des armes acceptées, et largement acceptées ces dernières années ».« L’année dernière nous avons passé le budget par loi spéciale. Le gouvernement a été censuré, mais nous avons eu un budget trois mois plus tard. Donc de toute manière la France sera dotée d’un budget. Je veux au moins rassurer les gens, nous aurons un texte avant la fin du 31 décembre».

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4 days ago
22 minutes 34 seconds

Bonjour chez vous !
Marion Canalès : « Le Sénat demande encore aux salariés, apprentis et malades de faire des efforts »
L’Assemblée nationale a rejeté le texte budgétaire, ce samedi 22 novembre. C’est un fait inédit, puisque tout l’Hémicycle, sauf un député, s’est opposé à l’adoption du projet de loi de finances. Le Sénat va à son tour examiner le budget à partir du jeudi 27 novembre. Mais est-il possible de d’adopter ce budget avant la fin de l’année ? Un compromis se fera-t-il après ce premier échec devant la représentation nationale ?Pour Marion Canalès, sénatrice (PS) du Puy-de-Dôme et vice-présidente de la délégation sénatoriale aux entreprises, « Le Parti socialiste est déjà allé loin dans l’objectif du compromis. Depuis le début, nous voulons faire ce budget en responsabilité. Il y a une ligne rouge, il y a des objectifs à obtenir pour l’égalité : de la justice fiscale, des mesures socialement justes et efficaces pour notre économie. Mais ici au Sénat, nous connaissons la ligne budgétaire qui ressortira ».Le Sénat, dans son examen du budget de la Sécurité sociale a voté la hausse de la durée légale du travail, avec 15 minutes de travail en plus chaque semaine. Une mesure jugée efficace pour combler le déficit de la Sécurité sociale selon les sénateurs centristes qui ont défendu cette mesure. Pour Marion Canalès : « Mes collègues centristes pénalisent les pauvres car ils sont plus nombreux. L’argument des 15 minutes c’est d’amoindrir l’impact de cette proposition. Chaque année on a des propositions un peu exotiques, moi je la trouve assez osée. 15 minutes ça n’est pas rien, il y a déjà beaucoup de salariés en France qui sont sous contrainte et qui travaillent plus qu’ils ne sont payés. On demande encore aux salariés, aux apprentis, aux malades, de faire des efforts ».

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4 days ago
25 minutes 57 seconds

Bonjour chez vous !
Budget 2026 : le vote impossible ?
C’est une première pour la Ve République, ce samedi 22 novembre, le budget de l’État a été rejeté par la quasi-unanimité de l’Assemblée nationale. C’est un retour à la case départ : le Sénat va examiner à partir de cette semaine le texte initial déposé par le gouvernement. Est-il encore possible de voir ce projet de budget d’aboutir ?Pour Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction au Figaro : « On est un peu sur la méthode Coué, il faut bien qu’ils y croient, sinon… Non, ce qui est détestable dans cette histoire c’est que cela donne une image vraiment mauvaise de la politique, et la politique n’en a pas besoin car elle est déjà très basse dans l’estime des gens. On se dit que l’on nous montre un spectacle qui dure des nuits, des semaines, et puis tout est mis à la poubelle. Et la France continue à décliner ».Pour Jefferson Desport, grand reporter pour Sud-Ouest : « Personne ne sait comment cela va se terminer en réalité : il n’y a pas de piste d’atterrissage sans majorité. Ce budget est un canard sans tête qui court d’une chambre à une autre. Et la classe politique se trompe totalement, car la priorité c’est de doter la France d’un budget, pas de préparer la présidentielle de 2027. Or, ce que l’on voit dans cette séquence budgétaire ce sont des personnalités politiques acheter des parts de marché dans l’opinion pour se préparer aux enjeux électoraux ».

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4 days ago
34 minutes 45 seconds

Bonjour chez vous !
Gilles Finchelstein : « Notre démocratie est à l’état gazeux : informe, instable, inflammable »
Gilles Finchelstein secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès, et directeur d’études de l’agence de communication Havas, était l’invité de la matinale « Bonjour chez vous ! ». Dans son nouveau livre, « La démocratie à l’état gazeux : une histoire politique 1945-2045 », il analyse une France en pleine ébullition.Gilles Finchelstein, explique le titre de son livre : « Je me suis demandé comment trouver une métaphore qui permette de donner une grille de lecture d’une situation que nous trouvons tous opaque, confuse, illisible. C’est pour cela que d’une part, j’ai fait cette longue mise en perspective, 1945-2045, et que j’ai utilisé cette métaphore entre les différents états de la matière, avec leur propriété. La démocratie est un l’état solide entre 1962 et 1992, à l’état liquide entre 1992 et 2017, et nous sommes depuis dans un état gazeux : informe, instable, inflammable ».Pour Gilles Finchelstein, la « gazéification » de la démocratie passe par la multiplication des clivages politiques : « L’état solide a sa forme propre, dans la démocratie, il s’incarne au travers d’un clivage qui structure le débat public. Chez nous, durant trois décennies, il s’agissait d’un clivage gauche-droite, dans lequel les Français se reconnaissaient, et qui guidait leur comportement électoral. Nous basculons dans l’état liquide en 1992, avec le traité de Maastricht : la question de l’Europe vient s’immiscer dans le clivage et traverse la gauche comme la droite. Puis nous entrons dans l’état gazeux en 2017, avec deux candidats présidentiels au second tour qui ne se revendiquent ni de la gauche, ni de la droite ».

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1 week ago
22 minutes 55 seconds

Bonjour chez vous !
Frédérique Gerbaud : « Le secret de l’enquête est une double violence pour les victimes de viol »
Une proposition de loi a été déposée au Sénat, ce mercredi 19 novembre, pour rendre imprescriptibles les crimes sexuels sur les mineurs (actuellement la victime peut déposer plainte 48 ans après les faits). Une proposition inédite, car dans le droit pénal français, seuls les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. Membre de la commission des affaires sociales, Frédérique Gerbaud, sénatrice (LR) de l’Indre, a déposé une autre proposition de loi pour renforcer le droit des victimes lors de procédures judiciaires pour viol : « À Châteauroux, il y a une jeune enseignante qui a déposé plainte pour viol avec suspicion de soumission chimique dans la nuit du 3 au 4 juillet. Je l’ai accompagnée pendant toute la période où elle a été hospitalisée, et aujourd’hui, 5 mois après, elle n’a toujours pas eu accès au dossier. La loi française est actuellement faite de cette façon, et même après 5 mois, la victime n’a toujours pas accès à ses analyses toxicologiques, et aucune information sur l’enquête. C’est une double violence pour les victimes, et une lacune du droit français ».Frédérique Gerbaud est également revenue sur le danger de plus en plus important qu’incarne le trafic de drogues, pour tous les territoires : « Le narcotrafic est un sujet majeur pour Marseille, mais également bien d’autres villes, Grenoble, mais même dans mon département, avec des villes moyennes, on doit faire face au trafic de stupéfiants. C’est plus violent dans les grandes villes, mais c’est présent aussi dans nos campagnes. C’est un sujet de société, d’urgence absolue, sur lequel il faut trouver des réponses efficaces, en dépassant le cadre du débat ».

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1 week ago
26 minutes 47 seconds

Bonjour chez vous !
L'intégrale du jeudi 20 novembre
Au programme de cette édition : Une semaine après l’assassinat de Mehdi Kessaci à Marseille, la question du narcotrafic s’impose au cœur du débat national. Laurent Nunez et Gérald Darmanin se rendent ce jeudi dans la cité phocéenne, tandis qu’Emmanuel Macron met en cause les “bourgeois des centres-villes” accusés d’alimenter ce marché criminel. Elizabeth Martichoux et Michaël Darmon analysent ces prises de position et leurs enjeux politiques.L’entretien : Autre grande ville confrontée au narcotrafic : Grenoble. Son maire, Éric Piolle, s’exprime sur les attentes des élus locaux et sur les réponses qu’il attend du gouvernement, alors que Sébastien Lecornu conclut le Congrès des Maires.Au Sénat, l’examen du budget de la Sécurité sociale met en lumière de profondes divergences avec le gouvernement, notamment sur la suspension de la réforme des retraites, point de fracture politique majeur. La rapporteure générale du budget, Élisabeth Doineau, détaille les lignes rouges et les possibilités de compromis.A la une de nos régions : Emmanuel Macron échange avec les lecteurs de la presse régionale autour de la démocratie à l’heure des réseaux sociaux. Julien Lécuyer, de La Voix du Nord, qui a animé ces rencontres, partage son regard sur ces moments de dialogue.

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1 week ago
1 hour 28 minutes 35 seconds

Bonjour chez vous !
Éric Piolle : « Les ministres de l’Intérieur successifs s’achètent un nom face au narcotrafic »
L’actualité a mis la question du narcotrafic au centre des préoccupations politiques ces derniers jours. A Grenoble, gangrenée par le trafic de stupéfiants, un mineur est dans le coma après avoir été touché par trois balles sur un point de deal dans la nuit du samedi au dimanche.Pour Éric Piolle, maire (Les Écologistes) de Grenoble : « La société française est en échec face au narcotrafic. Les ministres de l’Intérieur successifs sont en échec. La consommation de drogues a explosé en France. Depuis 2002, nous avançons la même stratégie qu’avec Nicolas Sarkozy, on répète ‘fermeté et tolérance zéro’, comme s’il y avait quelqu’un qui voulait un peu de tolérance pour le narcotrafic. On répète, il y a eu M. Sarkozy, M. Valls, M. Darmanin, M. Retailleau… Ils se sont tous acheté un nom ».L’édile de Grenoble poursuit : « Il y a quelques années, il y avait une commissaire à Grenoble, qui a voulu dire ‘il n’y a que deux camps, soit vous êtes avec la police dans la lutte contre le narcotrafic, soit vous êtes complices’. Donc elle avait dit aux salariés d’un bailleur social, des salariés de proximité, ceux qui sont en première ligne, qui travaillent pour les locataires : ‘on va ouvrir l’appartement et on va marquer que vous êtes dans le bon camp’. Ils se sont exécutés, ordre de la police. Le lendemain, ils ont été convoqués par les dealers. Ils ont dû se mettre en arrêt maladie pour encaisser le choc. Et ils y sont retournés. Mais pendant six semaines il n’y avait plus personne dans le quartier, les locataires ont été abandonnés ».

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1 week ago
24 minutes

Bonjour chez vous !
Narcotrafic : l’État a-t-il les moyens de lutter ?
Le narcotrafic est mis au cœur de l’actualité politique avec le meurtre de Medhi Kessaci à Marseille. Medhi était le frère d’Amine Kessaci, militant engagé dans la lutte contre le narcotrafic. Sa mort est perçue comme un acte d’intimidation, voire un « assassinat politique » diligenté par les narcotrafiquants. La France est-elle face à un tournant dans la montée en puissance du narcotrafic ?Pour Michaël Darmon, éditorialiste politique : « Quand on voit ce qu’il se passe à Marseille, on comprend ce qu’il se passe en Europe. Vous avez déjà des pays du nord de l’Europe qui sont pratiquement déclarés comme des narco-États, qui sont des plaques tournantes d’un trafic de drogue mondialisé, qui rend poreuses les frontières des systèmes démocratiques. Les narcotrafiquants ont développé un système de corruption à grande échelle, car pour proliférer, il faut avoir dans sa poche des juges, des douaniers, des policiers, des autorités portuaires… C’est considérable ».Pour Élizabeth Martichoux, éditorialiste politique : « J’ai regardé quels pays ont réussi à juguler le trafic de drogues : vous n’en avez pas. En tout cas pas des démocraties. Alors vous avez la méthode forte en Amérique latine. Ce sont des guerres civiles. C’est l’armée qui investit des quartiers, qui tuent des narcos, il y a des exemples célèbres. C’est pour cela que c’est irresponsable de parler de ‘gouvernement démissionnaire’. Quel gouvernement a réussi à faire plier le narcotrafic ? ».

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1 week ago
23 minutes 44 seconds

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Élisabeth Doineau : « Notre protection sociale est en faillite »
Les sénateurs ont entamé l’examen du budget de la Sécurité sociale ce mercredi 19 novembre. Lors de l’examen du texte en commission des affaires sociales, la semaine dernière, de nombreuses modifications ont été apportées au PLFSS (le texte budgétaire de la Sécurité sociale). Un des enjeux majeurs : le gel de la réforme des retraites, symbole de la campagne d’Emmanuel Macron et geste de compromis exigé par le Parti Socialiste.Pour Élisabeth Doineau, sénatrice (Union Centriste) de la Mayenne, rapporteure générale de la commission des affaires sociales : « L’heure est au débat. En commission, nous avons voté la suppression du décalage de la réforme des retraites. On verra ensuite ce que cela donnera dans l’Hémicycle. La réforme des retraites a été beaucoup débattue en 2023. Elle n’est pas née par hasard : chaque année au moment du PLFSS, au Sénat, on disait de faire attention, car la branche vieillesse est en déficit. Nous devons alerter l’opinion et y travailler. En 2017, c’était une mesure phare d’Emmanuel Macron, et nous l’avons largement voté au Sénat ».Élisabeth Doineau a insisté sur la nécessité d’aller même plus loin sur la réforme des retraites : « On ne peut pas attendre 2027. Il faut revoir l’ensemble du système. Certains ont des idées comme la capitalisation, d’autres penchent pour revenir sur la retraite à points. Mais cette année est très douloureuse, car le PLFSS n’aborde que des questions budgétaires, comptables, et il n’y a rien de pire envers l’opinion. Et on ne peut pas faire autrement, car c’est notre protection sociale qui est en faillite, et on peut avoir dès demain des problèmes de paiement des prestations ».

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1 week ago
24 minutes 29 seconds

Bonjour chez vous !
Laurent Panifous : « Le volet des recettes du budget sera voté à l’Assemblée nationale »
Laurent Panifous, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, était l’invité de la matinale « Bonjour chez vous ! ». Dans le contexte budgétaire actuel et les difficultés à trouver des compromis avec les différents groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, les discussions entre le bloc gouvernemental, le Parti Socialiste et Les Républicains continuent mais la question demeure : est-ce qu’au moins le premier volet du budget, le volet des recettes, sera soumis au vote à l’Assemblée nationale ? Pour Laurent Panifous : « D’après le nombre d’amendements qu’il reste à voter, d’après ce que je constate des groupes qui retirent un certain nombre d’amendements, je crois qu’on aura le vote de la partie une du budget, les recettes, avant la fin de la semaine. La séance s’arrêtera dimanche à minuit. Il est probable que le vote ait même lieu avant, sinon nous disposons de 24 heures supplémentaires le lundi, en cas de problème ».Le ministre s’est également exprimé au lendemain de la réunion sur le narcotrafic à l’Elysée à la demande d’Emmanuel Macron : « Chaque année, le narcotrafic voit son niveau de violence augmenter. (…) Nous devons adopter des méthodes qui sont celles comparables à celles que nous avons pu mettre en place contre le terrorisme. Il y a un parquet spécialisé contre le terrorisme, un parquet financier… Il faut, et il y aura, un parquet dédié au narcotrafic, avec la question de la justice, la question des moyens pour les forces de sécurité, les liens entre les deux ».

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1 week ago
22 minutes 45 seconds

Bonjour chez vous !
Laurent Burgoa sur Perrier : « J’ai été soulagé pour les employés et les collectivités de Vergèze »
Un rapport au Sénat démontre comment plusieurs ministères, un préfet et le directeur de l’Agence régionale de santé d’Occitanie ont accepté de modifier, à la demande de Nestlé, un rapport sur la qualité sanitaire des exploitations de la source à Vergèze, où est produite la marque Perrier. Une décision de justice a été rendue le mardi 18 novembre après la plainte déposée d’une association de consommateurs : les magistrats ont rejeté le rappel et l’interdiction des bouteilles d’eau gazeuse Perrier.Laurent Burgoa, sénateur (LR) du Gard, département où se situe Vergèze, s’est dit « soulagé à l’annonce de la décision de justice, notamment pour les employés de l’usine et pour les finances des collectivités. Parce que des communes comme Vergèze, c’est une redevance entre 200 000 et 800 000 euros par an ». Revenant sur la commission d’enquête sénatorial, le sénateur estime qu’ « il est complexe d’obtenir des informations de Nestlé Waters, on l’a vu lors des auditions. Le mutisme qu’il y a eu, de la part des deux représentantes de Nestlé, a donné une très mauvaise image du groupe ».Face à l’explosion du narcotrafic, Laurent Burgoa a également soulevé les limites de la nouvelle loi contre le narcotrafic : « Il y a deux problématiques majeures. Premièrement, les narcotrafiquants utilisent de plus en plus de mineurs. Il faut que nous renforcions notre loi de manière beaucoup plus répressive sur le droit pénal des mineurs. Deuxièmement, il y avait un travail important en ce qui concerne le renseignement, qui n’a pas été voté à l’Assemblée nationale, et qui doit être mis en place ».

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1 week ago
25 minutes 36 seconds

Bonjour chez vous !
“Bonjour Chez Vous !”, c’est le rendez-vous politique matinal présenté par Oriane Mancini, entre 7h30 et 9h. Chaque matin, un invité politique sur un format long de 20 minutes, en partenariat avec la presse quotidienne régionale. “Bonjour Chez Vous !”, c’est également une émission ancrée dans l’actualité et le quotidien des citoyens, et dans les territoires, grâce à un réseau unique de partenariats avec la PQR et les chaînes locales. Dans la dernière partie de l’émission, “Le Club des Territoires”, Oriane Mancini est accompagnée d’une bande de chroniqueurs, pour débattre de l’actualité locale et nationale.

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