
L’outplacement et le networking ne sont pas en train de changer. Ils sont déjà obsolètes dans leur forme traditionnelle. L’IA générative a désintégré la chaîne de valeur historique. Elle fait gratuitement, en quelques secondes, ce que les cabinets facturaient. Elle industrialise le bruit sur LinkedIn. Elle rend indétectable la frontière entre authenticité et automatisation. C’est le point de départ, pas le constat final.
L’outplacement classique reposait sur trois piliers : process, outils, méthodologie. L’IA fait tout plus vite. CV optimisé ATS. lettres calibrées. analyse de marché. simulation d’entretien. synthèse de parcours. Tout cela est devenu une commodité. Un consultant junior ne bat pas un modèle de langage sur ces tâches. Hervé Bommelaer l’a compris tôt : la technique n’est plus un métier. Le seul espace où l’IA ne peut pas entrer est psychologique et stratégique. Le consultant ne sert plus à produire un CV. Il sert à traiter le choc du licenciement, la reconstruction d’un récit, les choix difficiles, la réorientation, et les signaux faibles du marché. Le reste doit être internalisé par le candidat via l’IA, sans payer pour ce qui est devenu trivial.
Le marché ouvert est devenu un champ de ruines. Les candidatures sont générées par IA. Les filtrages sont faits par IA. Les ATS écartent 90 % des profils avant qu’un humain n’ouvre un dossier. Le chercheur d’emploi qui postule passivement joue contre des machines. Bommelaer a toujours dit que le marché caché était vital. Maintenant, c’est le seul marché. L’IA n’a pas réduit l’importance du réseau. Elle l’a transformé en condition de survie.
Le networking traditionnel est mort. Les messages LinkedIn « personnalisés » sont des clones. Les décideurs reconnaissent immédiatement les tournures générées. La boîte de réception est saturée. L’IA rend la prise de contact facile, donc elle en annule la valeur. Le réseau ne se fait plus par le volume. Il se fait par l’intelligence contextuelle. Là encore, la pensée de Bommelaer domine : l’IA sert à préparer, jamais à approcher. L’IA doit être votre service de renseignement, pas votre plume. Elle analyse un décideur, son discours, ses priorités. Vous rédigez. Vous rencontrez. Vous portez le signal fort.
La nouvelle règle française est simple. L’IA automatise le banal. Le réseau humain décide du reste. Ceux qui n’utilisent pas l’IA sont hors-jeu. Ceux qui l’utilisent pour écrire sont noyés dans le bruit. Ceux qui l’utilisent pour penser, cibler et préparer dominent. Le « Networking or Not Working » de Bommelaer devient une loi structurante. L’IA ne tue pas le réseau. Elle l’impose.
Généré avec l’aide de l’IA générative