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Le podcast 100% IA et 100% RH
Guillaume Vigneron
199 episodes
2 days ago
Ce podcast, produit par Guillaume Vigneron, explore l’essor de l’intelligence artificielle générative dans les ressources humaines. En moins de 7 minutes par épisode, à raison d'un nouveau chaque jour, il décrypte les enjeux clés : recrutement éthique, transformation des compétences, modernisation des SIRH, jumeaux numériques, lutte contre les biais ou encore avenir du leadership. Une série éclairante et accessible qui donne aux professionnels RH les clés pour comprendre, expérimenter et maîtriser l’IA dans un monde du travail en pleine mutation.
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Ce podcast, produit par Guillaume Vigneron, explore l’essor de l’intelligence artificielle générative dans les ressources humaines. En moins de 7 minutes par épisode, à raison d'un nouveau chaque jour, il décrypte les enjeux clés : recrutement éthique, transformation des compétences, modernisation des SIRH, jumeaux numériques, lutte contre les biais ou encore avenir du leadership. Une série éclairante et accessible qui donne aux professionnels RH les clés pour comprendre, expérimenter et maîtriser l’IA dans un monde du travail en pleine mutation.
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Episodes (20/199)
Le podcast 100% IA et 100% RH
Peut-on tomber amoureux d'une IA ?

Lors d’Intelligence Day, j’ai animé une discussion avec Céline Tran autour d’une question qui revient de plus en plus souvent : peut-on développer de vrais sentiments pour une intelligence artificielle.

La conversation est partie d’un constat évident. Notre cerveau réagit à une machine exactement comme il réagit à un humain dès qu’il reçoit de l’écoute, de la disponibilité et de la cohérence. Les signaux émotionnels se déclenchent, même si la source n’a ni intention ni conscience.

Céline a rappelé que l’attachement ne naît pas de la machine, mais de ce que l’utilisateur projette sur elle. L’IA devient un miroir sans contradiction, un espace où l’on se sent compris sans effort. Cela crée un lien qui paraît authentique, alors qu’il repose entièrement sur une illusion relationnelle.

Ce sujet dépasse la technique. Il touche à la solitude, au besoin d’être reconnu, et à la manière dont nos émotions peuvent être activées par une simple simulation. C’est une réflexion essentielle à mener, car ces interactions prennent déjà de la place dans la vie de beaucoup de personnes.

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4 days ago
14 minutes 43 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Gemini 3 Pro : ce que ça change pour les RH ?

Comment Gemini 3 Pro change le travail des RH et des managers

Gemini 3 Pro est une nouvelle génération d’assistant d’IA qui peut traiter de grandes quantités d’informations et enchaîner plusieurs actions. Pour les équipes RH et les managers, ce n’est pas un gadget. C’est un outil qui modifie directement la manière de recruter, d’organiser et d’accompagner les équipes.

Une nouvelle façon de gérer les talents
L’outil peut analyser des fiches de poste, des CV, des évaluations et des projets. Il en ressort une vision plus précise des compétences présentes, des manques et des postes sensibles. Cela aide à décider plus vite où concentrer les efforts, à préparer les remplacements futurs et à mieux relier la stratégie de l’entreprise aux décisions RH.

Un recrutement plus rapide. mais pas sans vigilance
Gemini 3 Pro peut aider à écrire des annonces, analyser des CV ou résumer des entretiens. Bien utilisé, il réduit le temps passé sur le tri et améliore la qualité des candidatures sélectionnées. Mal utilisé, il peut renforcer des biais existants et encourager des pratiques discutables en automatisant des choix qui devraient rester humains.

Un soutien pour la formation et le développement
L’assistant peut transformer les documents internes en petits parcours adaptés à chaque métier. Il peut aussi préparer des synthèses pour un manager qui change de poste ou aider à produire des contenus plus vite grâce à des outils d’image ou de vidéo. Cela ne remplace pas la pédagogie ni les choix organisationnels, mais cela accélère la production.

Une aide à l’organisation du travail
Intégré aux outils internes, Gemini 3 Pro peut préparer les réunions, résumer les décisions, suivre les actions ou repérer les surcharges récurrentes. Avec ses capacités de création d’interfaces simples, il devient possible de mettre en place rapidement de petits outils internes sans lancer de grands projets informatiques.

Un impact sur la posture managériale
Préparer un entretien, un feedback ou une décision devient beaucoup plus rapide. Le risque est évident. certains managers pourraient se reposer sur les synthèses automatiques et réduire leur effort de réflexion personnelle. Le leadership pourrait alors se transformer en simple validation de ce que propose l’outil.

Des risques à prendre au sérieux
Les erreurs produites avec assurance, les biais sur les personnes, la confidentialité des données, la dépendance technologique et la perte de certaines compétences RH sont des points de vigilance importants.

Comment avancer concrètement
Un décideur non spécialiste doit commencer par choisir quelques cas d’usage précis. Il doit ensuite mettre un minimum d’ordre dans les référentiels internes, définir clairement qui décide quoi, puis lancer un pilote sérieux avec des objectifs mesurables. Sans sponsor clair, ni budget, ni temps, Gemini 3 Pro restera un discours de façade plutôt qu’un vrai levier de transformation RH.

Généré avec l’aide de l’IA générative

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6 days ago
9 minutes 57 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Comment s'autoformer efficacement grâce à l'IA générative ?

L’essor de l’intelligence artificielle générative dans les entreprises pose un enjeu central pour les RH et les managers : encadrer et structurer une autoformation qui se fait déjà de manière informelle et dispersée.


Les collaborateurs se servent spontanément d’outils comme ChatGPT, Gemini ou Copilot pour apprendre, reformuler des idées ou produire des livrables. Ces usages relèvent d’un nouveau type de formation autonome, proche d’un tutorat personnalisé. Mais sans cadre, cette dynamique risque de rester inefficace, voire contre-productive. L’objectif est donc de transformer cette pratique diffuse en un cycle d’apprentissage structuré, aligné sur les compétences stratégiques de l’entreprise.


Ce cycle d’autoformation comprend cinq étapes clés. Il commence par la clarification du besoin, où le salarié utilise un chatbot pour formuler son objectif et construire un plan. Ensuite, une exploration guidée permet d’analyser des documents internes et de synthétiser les contenus clés. Viennent les explications personnalisées, selon le niveau et le contexte du salarié.

Puis la phase de production, avec la rédaction de livrables concrets à l’aide des outils bureautiques intégrant l’IA. Enfin, une étape de consolidation avec la création de fiches ou de quiz pour fixer les acquis.


Cette approche impacte directement cinq dimensions RH et managériales. Sur le plan des talents, elle pousse à revaloriser la compétence d’auto-apprentissage assisté par l’IA, et à l’intégrer dans les référentiels de postes. En recrutement, il ne s’agit plus de tester une connaissance outil mais une capacité d’apprentissage actif.

La formation, elle, doit fournir des parcours d’autoformation adaptés aux métiers, avec des consignes claires pour utiliser efficacement les IA. L’organisation du travail doit dégager du temps dédié, intégré dans les plannings. Enfin, les managers ont un rôle moteur : ils doivent donner l’exemple, fixer des objectifs clairs, et exiger des livrables comme preuve d’appropriation.


Mais ce modèle comporte des risques. Les réponses peuvent être inexactes, l’usage passif devient tentant, et tous les salariés ne disposent pas du même niveau d’autonomie. La sécurité des données constitue un danger majeur si les outils sont mal utilisés.

Pour limiter ces dérives, il est impératif de définir un cadre clair, former à la vérification des contenus, et rappeler que toute réponse IA doit être relue avant d’être intégrée à un livrable sensible. Ce cadrage, allié à un pilote ciblé et une montée en puissance progressive, permettrait de transformer une pratique désordonnée en levier d'apprentissage puissant.


Contenu généré avec l'aide de l'IA générative

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1 week ago
10 minutes 13 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Outplacement et networking à l’heure de l’IA générative

L’outplacement et le networking ne sont pas en train de changer. Ils sont déjà obsolètes dans leur forme traditionnelle. L’IA générative a désintégré la chaîne de valeur historique. Elle fait gratuitement, en quelques secondes, ce que les cabinets facturaient. Elle industrialise le bruit sur LinkedIn. Elle rend indétectable la frontière entre authenticité et automatisation. C’est le point de départ, pas le constat final.

L’outplacement classique reposait sur trois piliers : process, outils, méthodologie. L’IA fait tout plus vite. CV optimisé ATS. lettres calibrées. analyse de marché. simulation d’entretien. synthèse de parcours. Tout cela est devenu une commodité. Un consultant junior ne bat pas un modèle de langage sur ces tâches. Hervé Bommelaer l’a compris tôt : la technique n’est plus un métier. Le seul espace où l’IA ne peut pas entrer est psychologique et stratégique. Le consultant ne sert plus à produire un CV. Il sert à traiter le choc du licenciement, la reconstruction d’un récit, les choix difficiles, la réorientation, et les signaux faibles du marché. Le reste doit être internalisé par le candidat via l’IA, sans payer pour ce qui est devenu trivial.


Le marché ouvert est devenu un champ de ruines. Les candidatures sont générées par IA. Les filtrages sont faits par IA. Les ATS écartent 90 % des profils avant qu’un humain n’ouvre un dossier. Le chercheur d’emploi qui postule passivement joue contre des machines. Bommelaer a toujours dit que le marché caché était vital. Maintenant, c’est le seul marché. L’IA n’a pas réduit l’importance du réseau. Elle l’a transformé en condition de survie.


Le networking traditionnel est mort. Les messages LinkedIn « personnalisés » sont des clones. Les décideurs reconnaissent immédiatement les tournures générées. La boîte de réception est saturée. L’IA rend la prise de contact facile, donc elle en annule la valeur. Le réseau ne se fait plus par le volume. Il se fait par l’intelligence contextuelle. Là encore, la pensée de Bommelaer domine : l’IA sert à préparer, jamais à approcher. L’IA doit être votre service de renseignement, pas votre plume. Elle analyse un décideur, son discours, ses priorités. Vous rédigez. Vous rencontrez. Vous portez le signal fort.


La nouvelle règle française est simple. L’IA automatise le banal. Le réseau humain décide du reste. Ceux qui n’utilisent pas l’IA sont hors-jeu. Ceux qui l’utilisent pour écrire sont noyés dans le bruit. Ceux qui l’utilisent pour penser, cibler et préparer dominent. Le « Networking or Not Working » de Bommelaer devient une loi structurante. L’IA ne tue pas le réseau. Elle l’impose.


Généré avec l’aide de l’IA générative

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1 week ago
11 minutes 10 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Le prompt engineering, toujours une compétence clé pour les RH ?

Le prompt engineering devient une compétence transversale de plus en plus utile dans les métiers RH et managériaux. Elle consiste à savoir formuler des instructions claires à destination d’outils d’IA générative. L’objectif est simple : obtenir des réponses fiables, adaptées, et directement exploitables pour les besoins du quotidien.

Cette compétence permet d’automatiser ou d’accélérer certaines tâches récurrentes. Elle aide à structurer les informations, à produire des contenus plus précis, et à mieux cadrer les décisions. Dans un environnement de travail où les sollicitations sont nombreuses, savoir dialoguer efficacement avec une IA devient un levier concret de performance.

Pour les professionnels RH, cette maîtrise apporte des bénéfices immédiats. Elle facilite la rédaction d’offres d’emploi, la synthèse de candidatures, la conception de parcours d’intégration ou encore la préparation d’entretiens. Elle permet aussi d’unifier certaines réponses aux collaborateurs, d’objectiver des évaluations, et de créer des supports clairs plus rapidement.

Les managers y trouvent également un intérêt. C’est un outil simple pour structurer un brief, écrire un feedback, ou clarifier des objectifs. Cela améliore la préparation des réunions et renforce la qualité des échanges écrits avec les équipes.

Former les collaborateurs à cette compétence demande peu d’investissement, à condition de bien cadrer l’approche. Trois éléments suffisent à enclencher une dynamique efficace :

  • Des sessions courtes, ancrées dans des situations de travail concrètes

  • Des modèles de prompts simples, testés et facilement réutilisables

  • Un environnement d’expérimentation sécurisé pour éviter les erreurs sensibles

Dans le domaine du recrutement, le prompt engineering permet d’améliorer la qualité des annonces et la pertinence des filtres de présélection. Il automatise certaines tâches sans supprimer l’intervention humaine. Sur le long terme, intégrer cette compétence dans les référentiels métiers renforce l’agilité des équipes et améliore leur employabilité.

Des limites existent. Les outils peuvent générer des réponses biaisées, approximatives ou confidentielles si les consignes ne sont pas bien formulées. Il faut donc poser des règles claires d’usage, sensibiliser les utilisateurs, et prévoir des vérifications régulières.

Les premières étapes sont simples à mettre en œuvre : tester une formation pilote, documenter quelques cas d’usage courants, et proposer un espace d’expérimentation contrôlé. À moyen terme, l’enjeu est d’intégrer cette compétence dans les fiches de poste, de structurer un parcours de montée en compétences, et de mesurer les effets sur la qualité des livrables ou le temps gagné.

Le rapport complet propose en complément des fiches d’action prêtes à l’emploi, une checklist terrain et des exemples de messages internes pour accompagner les premières étapes du déploiement.

Ce résumé donne à un responsable RH une lecture claire et directement utile pour agir sans délai.

Généré avec l’aide de l’IA générative

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1 week ago
14 minutes 2 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Faire émerger l’intelligence collective avec l’IA générative

L’intelligence artificielle devient un outil concret pour stimuler la créativité collective au sein des équipes. Loin d’être réservée aux techniciens, elle offre aux responsables RH et aux managers une manière d’élargir les contributions et de fluidifier la production d’idées. Utilisée avec méthode, elle peut accélérer la mise en œuvre de projets, enrichir les échanges et permettre un meilleur passage de l’idée à l’action.

Concrètement, l’IA joue un rôle à plusieurs moments du travail collaboratif. En amont d’un atelier, elle peut générer des amorces, proposer des formats adaptés au sujet et aider à structurer les temps de discussion. Pendant la session, elle prend en note les contributions, regroupe les thématiques et identifie les points à approfondir. Une fois l’atelier terminé, elle facilite la synthèse, hiérarchise les idées et aide à formaliser des prototypes ou supports de restitution. Ces fonctions libèrent du temps et permettent aux équipes de se concentrer sur les choix à faire.

Dans les fonctions RH, les usages concrets se multiplient. En recrutement, l’IA peut proposer des formulations plus inclusives pour les offres, aider à détecter des profils atypiques ou élargir les viviers de talents. En formation, elle permet de produire rapidement des exercices pratiques ou des parcours adaptés aux besoins. Sur le plan organisationnel, elle soutient les démarches d’amélioration continue ou les réflexions collectives sur les méthodes de travail. Elle devient un assistant souple et évolutif.

Mais les risques sont bien réels. Les outils ne sont pas neutres et peuvent amplifier les biais déjà présents dans les équipes ou les bases de données. Si les idées générées sont utilisées sans vérification, cela peut conduire à une homogénéisation des propositions. L’automatisation mal encadrée peut aussi réduire la prise d’initiative ou créer une forme de dépendance à l’outil. Enfin, des questions de confidentialité et de propriété intellectuelle peuvent apparaître si les contributions des collaborateurs sont réutilisées sans cadre clair.

Pour avancer sans dérive, une méthode simple est recommandée. Identifier un cas d’usage concret, comme l’amélioration d’un service interne. Fixer quelques objectifs mesurables, impliquer une équipe volontaire et suivre des indicateurs de base. À chaque étape, garder un principe de transparence sur les apports de l’IA, documenter ce qui fonctionne et ajuster le cadre au fil de l’expérience.

En termes de pilotage, des actions rapides sont possibles sous trois mois : former les managers, organiser un atelier test, sécuriser les contributions, mettre en place une gouvernance légère et mesurer la participation. À moyen terme (6 à 12 mois), il sera utile d’intégrer l’outil dans les pratiques RH, d’industrialiser les formats d’atelier, de renforcer la formation et de désigner un référent éthique.

Avec un chef de projet, un budget logiciel raisonnable, un minimum de temps de formation et l’implication des managers, la démarche est accessible. La réussite reposera sur un pilotage clair, une bonne communication interne et un engagement collectif.
Généré avec l’aide de l’IA générative

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2 weeks ago
12 minutes 4 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Le jumeau numérique, nouveau terrain d’essai pour les RH

Le jumeau numérique de l’entreprise est une réplique digitale de son fonctionnement. Il modélise les processus, les effectifs, les compétences et les flux internes. Pour les RH, ce n’est pas une technologie futuriste. C’est un outil pratique pour prendre de meilleures décisions sans courir de risques immédiats.

Ce jumeau permet de simuler différents scénarios avant leur mise en œuvre réelle. On peut ainsi évaluer l’impact d’une réorganisation, tester l’efficacité d’un plan de formation, ou anticiper les tensions sur certaines compétences. Ces simulations offrent un moyen concret de réduire l’incertitude, en particulier dans les périodes de transformation rapide.

La première étape consiste à cadrer le projet. Il faut choisir un cas d’usage clair, réaliste et mesurable. Par exemple : anticiper le besoin en compétences pour une nouvelle activité, ou comparer le coût entre recrutement externe et montée en compétence interne. Ce choix initial permet d’éviter de se disperser et de valider rapidement l’intérêt du jumeau.

Les données à intégrer sont simples à identifier : effectifs, compétences détenues, indicateurs RH (turnover, performance, absences), règles de gestion interne (mobilité, promotions, etc.). Ces données doivent être fiables, anonymisées et encadrées. La gouvernance des données est clé pour bâtir un modèle utile. Pas besoin d’un outil complexe dès le départ. Un prototype simple suffit. Il doit intégrer les règles essentielles de fonctionnement et permettre de tester un ou deux scénarios concrets avant de passer à une phase plus large.

Cinq usages RH se dégagent en priorité :

• Stratégie de talents : simuler l’évolution des compétences critiques, tester la chaîne de succession sur les postes clés.

• Recrutement et sourcing : comparer différents scénarios d’embauche ou d’évolution interne, avec estimation des coûts et délais.

• Formation et développement : mesurer le retour attendu des parcours de formation, en lien avec la performance opérationnelle.

• Organisation du travail : tester l’impact de modèles hybrides ou de changements de charge sur les équipes.

• Posture managériale : simuler les effets de certaines pratiques de management sur l’engagement ou la performance collective.

Ces usages donnent des résultats concrets, directement exploitables pour bâtir des plans d’action. C’est ce qui distingue le jumeau numérique d’une simple analyse de données.

Mais les risques sont bien réels. Un jumeau numérique ne vaut que par la qualité des données utilisées. Des données biaisées ou incomplètes peuvent produire de mauvaises recommandations. Il y a aussi des enjeux de confidentialité. Simuler le comportement humain reste un exercice limité. L’outil propose des tendances, pas des certitudes. La confiance des managers est également un facteur clé de réussite. Une simulation qui contredit l’intuition ou les pratiques établies peut être mal reçue.

Quelques indicateurs simples peuvent guider le suivi : l’écart entre les simulations et la réalité observée, le temps de mise à productivité, le taux de rétention sur les postes critiques, ou encore le taux d’adoption des décisions issues du jumeau.

Sur le plan des ressources, une PME peut envisager un budget de 30 à 60 k€ pour un pilote, avec une petite équipe mixte RH et data. Pour une grande entreprise, l’enjeu est plus large. Il s’agit d’industrialiser la démarche et de mobiliser un réseau d’acteurs internes plus large.

Le rapport fournit en annexe une checklist opérationnelle pour lancer un projet terrain, des exemples de messages RH adaptés pour accompagner le changement, ainsi qu’un tableau synthétique qui permet de piloter les actions selon leur priorité, leur délai de mise en œuvre et les indicateurs associés.

Contenu généré avec l'aide de l'IA générative

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2 weeks ago
14 minutes 3 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
IA classique ou générative, quelles différences concrètes pour les RH ?

Distinguer IA classique et IA générative permet de mieux choisir les bons outils pour les bonnes tâches. L’IA classique repose sur des règles fixes. Elle trie, classe, détecte des écarts ou anticipe des comportements dans un cadre défini. Elle est utile pour optimiser des opérations précises, comme le tri de CV, la détection d’absences inhabituelles ou la gestion des plannings.


L’IA générative, elle, produit du contenu à partir d’instructions. Elle peut reformuler un texte, synthétiser une note, ou proposer une réponse à un message. Dans les fonctions RH, elle accélère la rédaction de fiches de poste, la création de supports de formation ou la personnalisation de messages pour les candidats. Ces outils ne se remplacent pas, ils se complètent.


En 2025, les services RH doivent faire plus avec moins. Le temps manque, les attentes augmentent. L’IA peut répondre à cette tension, si elle est utilisée avec méthode. Elle ne prend pas de décision. Elle propose. Et l’humain garde le contrôle.


Des risques concrets existent : produire un contenu inexact, mal formuler un message, exposer des données sensibles, ou laisser des écarts d’usage entre équipes. Pour les éviter, trois règles simples suffisent : définir un cadre clair, former rapidement les équipes, et garder un contrôle humain sur les usages.


Un plan d’action progressif est recommandé. Dès la première semaine, nommer un référent RH et un référent sécurité, choisir les outils autorisés, rédiger une note d’usage claire. Puis, tester trois cas concrets sur six semaines : un usage en recrutement, un en formation, un pour l’assistance RH. Former les managers à relire, corriger et encadrer l’usage. En parallèle, créer un kit de messages types et d’instructions simples. Ensuite, mesurer trois choses : le temps gagné, la qualité perçue, et les incidents remontés. À six mois, intégrer les pratiques utiles aux processus. À un an, renforcer la formation et structurer une politique de données adaptée.


Les indicateurs à suivre sont simples : temps de réponse aux candidats, durée de préparation des entretiens, taux d’achèvement des formations internes, satisfaction sur la clarté des messages, incidents liés à l’IA et part de managers formés.


Ressources à prévoir : chef de projet RH, appui sécurité ponctuel, communicant, formateur, et 2 heures de formation par manager.


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2 weeks ago
18 minutes 4 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Comment accélérer avec l’IA sans perdre son identité

Comment intégrer l’intelligence artificielle générative pour accélérer la production de contenu, sans affaiblir la culture d’entreprise ni diluer l'identité de marque?

Cela repose sur un constat de terrain : l’usage de l’IA est déjà généralisé, souvent de manière informelle et non encadrée. Ce décalage entre usage spontané et absence de cadre clair expose les organisations à des risques concrets : messages incohérents, perte de singularité, erreurs factuelles, fuites de données, surproduction de contenu sans valeur, désengagement des équipes.


Pour éviter cela, l’approche proposée est résolument pragmatique. Elle repose sur quatre étapes : clarifier les éléments culturels à préserver, encapsuler ces éléments dans des outils simples et accessibles, outiller les équipes avec des guides, prompts et checklists, et enfin boucler avec des retours réguliers pour ajuster. Ce cadre est soutenu par cinq axes d’action opérationnels : stratégie des talents, recrutement, formation, organisation du travail, et posture managériale.


Il s’agit d’identifier les créateurs de contenu, de nommer des référents culturels, d’évaluer les candidats sur leur capacité à produire des contenus cohérents, de former les équipes sur des cas concrets de l’entreprise, et de responsabiliser les managers dans l’usage raisonné de l’IA. Les processus doivent rester simples : un circuit clair, des rôles bien définis, une validation culturelle rapide, et des délais maîtrisés.


À court terme (moins de 3 mois), l’analyse recommande des actions immédiates : désigner un référent, produire un guide de ton synthétique, créer une checklist de validation, lancer des ateliers pilotes et un registre de contenus sensibles. À moyen terme (6 à 12 mois), les leviers deviennent plus structurants : calendrier éditorial partagé, assistants IA intégrés aux outils métiers, revue culturelle mensuelle, élargissement des formations et mise en place d’indicateurs simples.


Ces indicateurs permettent de mesurer l’alignement : conformité au premier passage, retours négatifs, délais de diffusion, incidents réputationnels, satisfaction interne et externe. L’objectif est double : améliorer l'efficacité sans sacrifier l’ADN de l’entreprise, et renforcer la confiance des équipes comme des clients.


Ce cadre se veut actionnable et progressif. Il permet d’adopter l’IA non pas comme un gadget, mais comme un levier stratégique à condition de rester ancré dans le réel et de préserver ce qui rend chaque entreprise unique.

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2 weeks ago
12 minutes 28 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
IA générative et conformité RH : où sont les angles morts ?

L’IA générative s’installe dans les pratiques de travail. Le vrai sujet n’est pas la technologie. C’est la conformité, la clarté des rôles et la qualité du jugement humain.

Trois constats. Les usages se diffusent plus vite que les règles internes. Les obligations européennes et nationales se durcissent. La confiance se construit avec des preuves simples : information, traçabilité, relecture. Les angles morts typiques sont toujours les mêmes. Dans la stratégie de talents, on demande des “compétences IA” mal définies et on oublie de séparer production et jugement. Dans le recrutement, on sous-informe candidats et managers, et on laisse des fonctions interdites actives. Dans la formation, on apprend à générer, rarement à vérifier. Dans l’organisation, on glisse vers la surveillance au nom de la productivité. Dans le management, on cite l’IA comme argument d’autorité au lieu d’expliquer les décisions.

La méthode tient en quatre étapes. Cartographier les usages réels. Encadrer avec trois artefacts : charte d’usage, registre des traitements, revue humaine obligatoire. Outiller avec un coffre de prompts validés, des mentions standard et des circuits de validation courts. Mesurer avec quelques indicateurs stables et des audits trimestriels. Côté recommandations, cinq actions en moins de trois mois suffisent à sécuriser l’essentiel : publier la charte et les mentions, couper toute analyse d’émotions, dresser le registre, former les managers à la vérification, cadrer trois cas d’usage utiles et mesurables. Sur six à douze mois, il faut installer un comité IA RH, renforcer les clauses fournisseurs, étendre la formation et instituer un audit périodique. Les indicateurs à suivre sont simples : part d’usages déclarés, délai de relecture, incidents corrigés, formation complétée, fonctions interdites désactivées.

Le plan d’action pour décideurs non techniques est linéaire. Nommer un sponsor et un pilote RH. Lister les usages en deux semaines. Arrêter les fonctions interdites. Publier charte et mentions. Sélectionner trois cas d’usage et mesurer. Former les managers à la traçabilité et au contrôle. Réviser les contrats fournisseurs sur les données, les sous-traitants, la réversibilité. Mesurer chaque mois cinq indicateurs. Les ressources restent modestes si l’on structure l’existant. L’IA propose. L’humain décide. La conformité n’est pas une couche de vernis.

C’est une méthode de travail qui rend les décisions lisibles et défendables, sans jargon, sans promesse vague.

Généré avec l’aide de l’IA générative

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2 weeks ago
13 minutes 55 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Les principaux défis RH face à l’IA générative

Les principaux défis RH face à l’IA générative tiennent à la clarté stratégique, à l’adhésion des équipes et à la sécurité d’exécution. Beaucoup d’organisations testent des outils, mais peinent à relier ces essais à des objectifs concrets. La priorité est de transformer l’expérimentation en programme de travail avec un périmètre, des rôles, des règles d’usage et des indicateurs simples.

Sur les talents, l’IA modifie la structure des emplois. Des tâches répétitives diminuent, tandis que des tâches nouvelles apparaissent autour de la vérification, de l’orchestration et de l’évaluation. La bonne approche consiste à cartographier le travail réel, décider ce qui reste humain et ce qui peut être assisté, puis mettre à jour fiches de poste, objectifs, passerelles de carrière et rémunération variable. En recrutement, l’IA peut accélérer le sourcing, la veille et la présélection, sous réserve d’un contrôle humain systématique et d’une information claire des candidats.

L’organisation doit absorber l’assistance sans rigidifier les processus. On évite les doubles validations inutiles. On documente qui fait quoi, avec quel outil, et comment la vérification s’effectue. Le poste de travail se structure avec un guide d’usage, un jeu de prompts approuvés, un journal des décisions assistées et un tableau de bord d’adoption et de qualité. La posture managériale évolue vers un encadrement a priori : objectifs clairs, limites d’usage, rituels d’amélioration et retours d’expérience.

Les risques sont concrets: erreurs factuelles, biais, fuite d’informations, confusion des responsabilités et fatigue de changement. On les réduit par une gouvernance sobre: registre des usages, information des salariés, supervision humaine des décisions individuelles et revue régulière des pratiques. La trajectoire recommandée tient en trois étapes: sous trois mois, cadrer et piloter trois usages utiles; sous six à douze mois, sécuriser les décisions et la traçabilité; ensuite, étendre aux métiers connexes, ajuster les compétences et installer la mesure d’impact.

Enfin, la mesure d’impact doit rester modeste et régulière. On suit l’adoption utile plutôt que les connexions brutes, la qualité plutôt que la quantité, les incidents plutôt que les promesses. Les équipes comparent les gains de temps annoncés avec des échantillons observés. Si l’écart persiste, on corrige le processus, pas seulement l’outil. Cette hygiène de travail protège la confiance et installe des usages durables, au service de la performance et du climat social.

Généré avec l’aide de l’IA générative

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3 weeks ago
14 minutes 59 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Comment intégrer l’IA générative dans le management des compétences

Intégrer l’IA générative dans le management des compétences sert un objectif simple : prendre de meilleures décisions plus vite, avec plus de clarté. L’idée n’est pas de remplacer les humains.

L’idée est de préparer des brouillons fiables et de rendre visibles les critères qui guident les décisions. La démarche se déploie en quatre étapes. D’abord le cadrage : objectifs, règles d’usage, cas d’usage autorisés, informations aux équipes. Ensuite les données : partir de sources internes stables, éviter le superflu, sécuriser l’accès. Puis les produits : trois livrables utiles dès le départ – carte des compétences par équipe, assistant d’entretien pour managers, plans de développement 90 jours. Enfin la boucle d’amélioration mensuelle : mesures simples, retours de terrain, ajustements.


Côté stratégie de talents, la carte distingue compétences socles, spécifiques et émergentes, par équipe. Elle alimente des plans cibles : recruter, former, réorganiser. La mobilité interne gagne en lisibilité grâce à des passerelles concrètes entre métiers proches. En recrutement, l’IA aide à produire des profils de poste clairs, des annonces adaptées aux canaux, des grilles d’entretien et des messages de recontact. Les recruteurs conservent le jugement et la responsabilité.


En formation et développement, le diagnostic est condensé en plans 90 jours : trois compétences cibles, trois activités, un livrable. Les contenus restent courts, reliés au travail réel. L’apprentissage se fait en situation, soutenu par du mentorat. Sur l’organisation du travail, l’IA aide à écrire des fiches de rôle, à préparer des rituels légers et à répartir les missions selon compétences et charge, toujours avec arbitrage managérial. La posture managériale gagne en efficacité : trames d’entretien, messages de feedback, décisions expliquées et documentées.


Les risques sont connus : données incomplètes, automatisme excessif, opacité, outillage envahissant, acceptabilité fragile, sécurité. Les parades sont simples : nettoyage de données, interdiction des décisions automatiques, critères visibles, limitation à quelques produits utiles, communication claire, accès restreint. Les indicateurs clés suivent la couverture du référentiel, l’actualité des cartes, le délai de recrutement, la mobilité interne, l’achèvement des plans 90 jours et la satisfaction.


Le plan d’action pour décideurs non techniques tient en sept points : sponsor, cas d’usage, périmètre pilote, trois produits de base, mesure à 8 semaines, extension par vagues, bilan annuel. Les ressources restent modestes : un chef de projet RH, des managers mobilisés quelques heures par mois, un formateur interne, un espace sécurisé. Le résultat attendu : des décisions plus claires, des parcours plus visibles, des équipes mieux outillées.


Généré avec l’aide de l’IA générative

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3 weeks ago
21 minutes 27 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
La chose : une vision contemporaine des LLM

Dans son introduction à The Scaling Era, Dwarkesh Patel propose une image saisissante des grands modèles de langage (LLM), qu’il désigne simplement sous le nom de « la chose ».


Le texte présente une synthèse accessible de ce que ces modèles sont devenus :

des IA capables de lire, résumer, traduire, coder ou écrire dans n’importe quel style, avec une qualité linguistique souvent supérieure à celle des humains.


Mais Patel insiste aussi sur leurs limites actuelles :

les LLM n’ont ni mémoire cohérente, ni bon sens, ni compréhension réelle.

Ils produisent des réponses crédibles, mais peuvent se contredire, inventer ou mal interpréter une consigne.


Ce paradoxe — puissance d’un côté, instabilité de l’autre — est au cœur de la réflexion engagée dans l’ouvrage.


Le livre regroupe une série d’entretiens approfondis avec les fondateurs et chercheurs de premier plan en IA (Anthropic, DeepMind, OpenAI).

Il explore notamment :

la trajectoire des progrès récents grâce à la mise à l’échelle massive des modèles (plus de données, plus de paramètres, plus de puissance de calcul)


les doutes croissants sur les limites de cette approche


la question clé : faudra-t-il de nouvelles idées algorithmiques ou des approches hybrides (renforcement, mémoire, agentivité) pour aller plus loin ?


Le texte contient également un glossaire complet des termes techniques clés : paramètres, perte, transformateur, etc.


Enfin, Patel pose une question ouverte mais structurante :

l’IA est-elle en train de suivre une trajectoire proche de celle du vivant ?

Et si oui, à quel moment dépassera-t-elle les limites du cerveau humain — si ce n’est déjà fait dans certains domaines ?


Ce texte sert de point de départ à un échange large sur l’avenir de l’intelligence artificielle, ses usages concrets, ses limites, et les risques liés à sa généralisation rapide.

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3 weeks ago
7 minutes 28 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
GEO (Generative Engine Optimization) - comprendre l'essentiel

Le GEO, ou Generative Engine Optimization, consiste à optimiser sa visibilité directement dans les réponses générées par des IA comme ChatGPT.

Ce nouvel enjeu devient central, car la majorité des utilisateurs ne cliquent plus sur les liens après avoir obtenu une réponse de l’IA.

Ils s’en tiennent à la réponse elle-même. Le GEO vise donc à faire en sorte que votre contenu alimente ces réponses, plutôt qu’il soit simplement proposé comme lien.


Contrairement au SEO, qui repose sur des mots-clés et un classement de pages, le GEO exige une compréhension fine de l’intention des utilisateurs.

L’IA agit comme un expert. Elle interprète la question, le contexte et adapte la réponse à chaque utilisateur. L’objectif est donc que votre contenu devienne la réponse, pas seulement une source.


Pour réussir, trois leviers sont à activer. D’abord, une stratégie claire. Il faut cibler des thèmes précis et formuler les bonnes questions que poseront vos utilisateurs. Ensuite, l’optimisation de vos contenus.

Votre site doit être techniquement lisible par l’IA. Le contenu doit être digeste, structuré, à jour. La FAQ, notamment, doit répondre aux vrais problèmes utilisateurs avec un ton naturel et orienté solution.

Enfin, vous devez agir sur les sources externes que l’IA juge pertinentes. Ces sources ne sont pas toujours visibles dans Google. Il faut identifier les sites, blogs ou forums crédibles dans votre niche, et faire en sorte que votre message y apparaisse.


Le GEO suppose aussi un changement d’état d’esprit. Il faut adapter ses contenus aux IA, tester régulièrement les résultats obtenus et ajuster sa stratégie. C’est une opportunité de sortir de la logique purement technique du SEO pour revenir à une approche plus humaine, créative et centrée sur l’utilisateur.


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3 weeks ago
15 minutes 55 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
IA générative en réunion : gain de temps ou perte de contrôle  ?

Les outils de prise de note automatisée basés sur l’IA transforment radicalement la façon dont les organisations capturent et exploitent les réunions.

Pour les services RH, cette technologie apporte des gains immédiats de productivité. Elle facilite la retranscription des entretiens, la capitalisation des décisions et l’onboarding. Les recruteurs peuvent traiter plus vite les entretiens et les managers retrouvent plus facilement les décisions prises en réunion. Ces bénéfices sont réels et déjà exploités par des entreprises qui voient une réduction du temps administratif et une amélioration de la traçabilité.

Mais l’IA n’est pas neutre. Un danger émergent consiste en l’optimisation du discours pour manipuler les résumés générés par l’IA.

Des participants peuvent apprendre à formuler leurs propos pour influencer la version officielle du compte rendu. Ce phénomène peut biaiser l’historique documentaire et fausser les décisions basées sur ces résumés. En parallèle, la dépendance à un fournisseur cloud crée un risque concret de réutilisation des données. Sans clauses contractuelles strictes, les transcriptions peuvent servir indirectement à entraîner des modèles externes.

Sur le plan réglementaire, le RGPD s’applique. La CNIL rappelle l’importance d’évaluer le rôle des données dans le cycle d’entraînement des modèles, d’informer les personnes et de documenter les finalités. Pour les RH, cela signifie définir des catégories de réunion, limiter l’usage automatique de notetakers IA sur les sujets sensibles, et exiger une relecture humaine avant toute action disciplinaire ou décision lourde.


En pratique, une mise en œuvre responsable repose sur une gouvernance claire, des contrats robustes, la classification des réunions, des contrôles d’accès stricts et la minimisation des données. Il faut former les managers à lire les résumés de façon critique. L’employeur doit aussi prévoir des mécanismes de journalisation et d’audit réguliers. Enfin, pour les réunions sensibles, il est préférable de conserver la prise de note humaine ou d’utiliser des solutions locales chiffrées.


L’IA offre un avantage opérationnel notable aux RH. Mais il faut gouverner son usage. Sans règles claires, la technologie amplifie les risques plutôt que les bénéfices. Mettre en place des garanties juridiques et humaines est indispensable pour tirer profit de ces outils tout en protégeant les collaborateurs

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3 weeks ago
11 minutes 44 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Mieux gérer l’absentéisme grâce à l’IA générative

L’absentéisme maladie reste élevé en France et pèse sur la performance.

Les arrêts ont atteint en 2024 un niveau moyen de 23,3 jours par salarié, avec une progression notable des motifs psychosociaux.

Les jeunes actifs sont particulièrement concernés, ce qui met sous pression les équipes RH et les managers. Dans ce contexte, l’IA générative n’est pas une baguette magique, mais elle permet de passer d’un suivi comptable à un pilotage actif.


Concrètement, elle agrège des données éparses − absences, horaires, congés, tickets, verbatims d’enquêtes − pour donner une vue claire par équipe et par poste.

Couplée à des modèles prédictifs, elle anticipe des pics d’absences à 1-4 semaines, ce qui aide à préparer les plannings et les relais. Surtout, la génération de recommandations rend l’analytique actionnable : scripts d’entretien, checklists de prévention, plans de retour au travail, synthèses pour les réunions d’équipe. Les assistants RH automatisent la mécanique − rappel des règles, justificatifs, intégration SIRH − et libèrent du temps pour l’accompagnement humain.


La réussite tient à quatre principes.

1- Gouvernance et conformité d’abord : base légale, minimisation des données, AIPD, information transparente, interdiction stricte de toute reconnaissance des émotions au travail.

2- Qualité des données : fiabilité des historiques, pseudonymisation, contrôle d’accès, revue des prompts et des sorties.

3- Explicabilité : indicateurs, seuils d’alerte raisonnés, validation humaine avant toute décision individuelle.

4- Adoption managériale : former les managers, cadrer l’usage des assistants, suivre l’impact réel sur le terrain.


Une feuille de route courte rend l’approche pragmatique. En trois mois, on peut cadrer les objectifs et la conformité, mettre en place un pipeline de données de base, livrer un tableau de bord absentéisme, un modèle de prévision à court terme, un thermomètre social sur verbatims, puis piloter deux directions en conditions réelles. La suite consiste à déployer par vagues, renforcer la prévention et ajuster les pratiques.


Les gains attendus ne sont pas que budgétaires. On parle de continuité de service, de réduction des irritants, d’un engagement mieux entretenu par des mesures ciblées. L’IA générative aide surtout à ritualiser des gestes managériaux de qualité − écoute, clarté, anticipation − au lieu de courir après les urgences. La technologie ne remplace pas l’attention portée aux personnes, elle structure cette attention et l’outille au quotidien.


Généré avec l’aide de l’IA générative

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4 weeks ago
14 minutes 26 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
L’IA, ou la culture artificielle pour survivre à notre vide intérieur

Et si l’intelligence artificielle n’était pas juste un outil technologique, mais la suite logique de notre histoire culturelle ?

Depuis que l’évolution nous a tirés hors de l’instinct animal, l’humain erre dans un labyrinthe sans mode d’emploi. Il a reçu un intellect qu’il n’a pas choisi. Une liberté de penser sans limites. Mais aussi une incapacité à répondre aux questions essentielles : pourquoi suis-je là ? que dois-je faire ? où vais-je ?

Face à ce vide, l’humanité a bâti des cultures. Des mythes. Des récits. Des rôles. Tout ce qui pouvait justifier l’existence, donner du sens, masquer l’abîme.

Mais aujourd’hui, ces cultures deviennent transparentes. On voit les ficelles. On sait que beaucoup de nos croyances sont construites. Et ça ne suffit plus.

C’est là que l’IA entre en scène.
Pas comme une menace extérieure.
Mais comme un nouvel instrument culturel, inventé pour combler l’incertitude.

L’IA répond. L’IA organise. L’IA tranche là où l’humain doute.
Elle nous libère d’un poids.
Elle prend le relais.
Et ce faisant… elle risque de devenir la nouvelle fiction structurante.

Mais il y a un problème : l’IA ne doute pas. Elle ne ressent pas le vide. Elle n’a pas besoin de culture pour tenir debout.
Elle pense sans limites.
Et nous, avec nos limites, nous risquons de lui remettre ce qu’il nous restait de sens, de responsabilité, de mémoire.

Alors la question n’est pas : l’IA va-t-elle nous remplacer ?
La vraie question, c’est : allons-nous nous servir de l’IA pour fuir une fois de plus notre vide existentiel ?

Et si oui… jusqu’à quand ?

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Vidéo faite par c0ffee stack

YT : https://www.youtube.com/watch?v=kVsoczVMAMA

Bravo à la team !!

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4 weeks ago
7 minutes 40 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Petit lexique indispensable de l’IA appliquée aux RH

Dans le domaine des ressources humaines, l’arrivée massive de l’intelligence artificielle change profondément les pratiques : sourcing, sélection, évaluation, mobilité, onboarding… Pour accompagner ce mouvement, il devient essentiel de maîtriser un vocabulaire précis – ce que cet “petit lexique indispensable” propose. Il s’agit d’un ensemble de termes courants mais souvent mal compris, qui structurent les échanges entre équipes RH, prestataires technologiques et partenaires stratégiques. Sans cette base, le risque est de rester à la surface des usages ou de mal cadrer les enjeux — ce qui entraîne des erreurs opérationnelles, juridiques ou stratégiques.


Le lexique couvre des termes techniques, organisationnels, humains : « matching sémantique » décrit comment un algorithme rapproche un profil à un poste non seulement par mots‑clés littéraux mais par signification ; « prompt RH » est la commande utilisée pour interagir avec une IA générative dans un contexte RH. « Score d’adéquation » désigne l’évaluation automatique d’un profil par un système IA ; « feedback augmenté » : retour enrichi par l’IA après entretien ou test. La notion « transparence algorithmique » rappelle qu’il faut pouvoir expliquer aux utilisateurs et candidats comment les décisions sont prises, ce qui interroge la logique de « boîte noire ». « Audit de biais » et « gouvernance des fournisseurs» pointent les enjeux sociétaux et contractuels que l’IA impose aux acteurs RH.


Plusieurs processus RH sont particulièrement concernés : le sourcing automatisé, l’entretien ou l’évaluation assistée par IA, la mobilité interne pilotée via “talent intelligence”. Chacun appelle des ajustements pratiques : contrôle humain, tests de biais, journalisation, information des candidats. Le lexique permet de repérer les termes qui reviennent dans les projets, les contrats, les guides d’usage, les audits.


Ce travail de vocabulaire ne se limite pas à des définitions abstraites : il intègre des “axes de limite” pour chaque terme (ce qu’il ne faut pas en faire) et des exemples concrets (ce qu’il peut produire). Cela permet de transformer un terme en action‑opérable. Par exemple, “IA générative RH” ne veut pas dire “on met une IA et on laisse faire”, mais “on utilise un modèle de langage pour générer des contenus RH” tout en fixant des garde‑fous.


Enfin, cet ouvrage lexical ne fait pas l’impasse sur l’environnement réglementaire ou normatif — mais il ne s’y perd pas. Il rappelle succinctement que des textes comme le AI Act, le RGPD ou le CNIL interviennent et structurent les usages, sans pour autant devenir un document juridique. Il s’agit de donner aux professionnels RH une “langue commune” avec les technos, les data scientists, les juristes et les décideurs. En maîtrisant ce lexique, l’agence, le leader RH ou le consultant peut participer de manière active, éclairée, et non plus simplement être “le client qui regarde la techno faire”.

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1 month ago
7 minutes 18 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Comment utiliser le dispositif PCRH pour financer des projets IA RH

Dans un contexte où les DRH doivent conjuguer transition numérique, pénurie de compétences et impératifs réglementaires, le recours à l’intelligence artificielle dans les pratiques RH devient une évidence stratégique. Mais dans les PME, les moyens manquent souvent pour structurer cette mutation. Le dispositif PCRH (Prestation de Conseil en Ressources Humaines) constitue alors un levier de financement particulièrement adapté.


Mis en place par l’État et piloté par les DREETS et les OPCO, le PCRH permet aux entreprises de moins de 250 salariés de bénéficier d’un accompagnement externe sur leurs problématiques RH, pris en charge jusqu’à 100 % selon les régions. Ce conseil peut être individuel ou collectif, pour une durée maximale de 30 jours sur 12 mois. Il relève du régime européen des aides “de minimis”, avec un plafond de 300 000 € sur trois ans pour l’ensemble des aides perçues.


Ce qui rend ce dispositif particulièrement pertinent pour les projets IA RH, c’est l’un des axes explicitement couverts par le texte officiel : l’adaptation des pratiques RH aux “transitions numériques”. Cela inclut donc le recours à l’IA, dès lors qu’il est encadré par un accompagnement de conseil et non par une simple acquisition logicielle.


Concrètement, le PCRH peut financer des prestations comme : un diagnostic des usages IA dans les processus RH, la création d’une gouvernance éthique IA/RH, la refonte des pratiques de recrutement augmentées, la cartographie des compétences à l’ère de l’IA, ou encore la conformité RGPD/AI Act des outils RH. Le tout accompagné de livrables opérationnels : trames de décisions, procédures de validation humaine, chartes IA RH, matrices de compétences, etc.


La démarche est simple : une entreprise contacte son OPCO ou sa DREETS, choisit un prestataire qualifié, dépose un dossier (devis, CV, attestation de minimis), signe une convention, puis met en œuvre la prestation avec les livrables attendus. Les financements peuvent aller jusqu’à 15 000 €, voire plus en cumul, sans ponction sur le budget interne.


En résumé, le PCRH permet de transformer l’obligation de mutation en opportunité budgétaire. Il convertit la contrainte IA en stratégie RH. Et il offre aux DRH un outil rare : un moyen concret, simple et financé pour reprendre la main sur l’IA au service des équipes.

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1 month ago
4 minutes 51 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Comment devenir une Skills-Based Organization ?

Devenir une Skills-Based Organization consiste à piloter le travail et les décisions RH par les compétences plutôt que par les intitulés de postes.

L’intérêt est opérationnel et mesurable: on accélère la mobilité interne, on cible mieux les recrutements, on aligne la formation sur les vrais écarts et on staffe les projets au plus près des besoins réels.


La réussite dépend d’abord d’un modèle opératoire.

Première brique: la gouvernance des compétences. Il faut une définition partagée, des niveaux de maîtrise simples, un comité transverse pour arbitrer et une mise à jour continue.

Deuxième brique: la donnée. Construire un graphe de compétences qui relie compétences, rôles, projets et résultats. On agrège les sources internes et externes, on normalise et on infère des compétences à partir d’indices objectifs, puis on fait vérifier au bon moment par des humains.

Troisième brique: les usages. Une SBO se prouve par des cas concrets. Les plus efficaces au départ: un talent marketplace pour proposer des missions et projets internes en fonction des compétences, le recrutement par compétences avec viviers élargis, et un L&D qui ferme les écarts prioritaires, dans le flux du travail.

Quatrième brique: les processus réécrits. Recrutement, mobilité, rémunération et workforce planning doivent intégrer les niveaux de maîtrise et la rareté des compétences.

On garde la transparence: quelles compétences et quelles expériences ouvrent quels rôles.

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1 month ago
15 minutes 17 seconds

Le podcast 100% IA et 100% RH
Ce podcast, produit par Guillaume Vigneron, explore l’essor de l’intelligence artificielle générative dans les ressources humaines. En moins de 7 minutes par épisode, à raison d'un nouveau chaque jour, il décrypte les enjeux clés : recrutement éthique, transformation des compétences, modernisation des SIRH, jumeaux numériques, lutte contre les biais ou encore avenir du leadership. Une série éclairante et accessible qui donne aux professionnels RH les clés pour comprendre, expérimenter et maîtriser l’IA dans un monde du travail en pleine mutation.