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Les 4 Vérités
France Télévisions
101 episodes
16 hours ago
Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/101)
Les 4 Vérités
Gouvernement Bayrou, motion de censure, vote du budget... Eric Coquerel est l'invité du 24 décembre 2024
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11 months ago
8 minutes 46 seconds

Les 4 Vérités
Gouvernement Bayrou, pourquoi ça coince ? - François Noël Buffet est l'invité des 4 vérités du lundi 23 décembre 2024
Le gouvernement de François Bayrou n'a finalement pas été dévoilé ce 22 décembre 2024. Le suspense reste entier quant à la composition de ce nouveau gouvernement malgré les noms qui peuvent circuler comme celui de Xavier Bertrand pour la Justice. François Noël Buffet, ministre démissionnaire des Outre-mer est l'invité des 4 vérités du lundi 23 décembre 2024 il revient sur la situation politique actuelle et sur ce qui se déroule à Mayotte en ce jour de deuil national. Il est important de nommer un gouvernement pour pouvoir avancer sur la situation à Mayotte, en effet, "nous avons un texte sur l'urgence à Mayotte qui peut être présenté en conseil des ministres" déclare le ministre. Le but est que ce texte "aille très vite devant le Parlement, et le plus tôt sera le mieux" ajoute François Noël Buffet. Ce texte spécial a pour but de permettre de déroger "à un certain nombre de règles habituelles, en particulier en matière d'urbanisme et de construction (...) pour reconstruire Mayotte" explique-t-il. Mayotte, comment reconstruire ? Des milliers de mahorais manquent encore d'eau plus d'une semaine après le passage du cyclone, quand la situation pourra-t-elle s'améliorer ? "On ne manque pas d'eau, on a de l'eau" affirme notre invité tout en reconnaissant un "problème de distribution". Selon lui, s'il existe un "certain nombre de sujets ponctuels à traiter" mais "90% du réseau est aujourd'hui opérationnel (...) l'eau est sur l'île il n'y a pas de difficulté". Malgré les efforts déployés par l'Etat, il existe un "sentiment d'abandon" chez les mahorais, comment l'expliquer ? "Le sentiment est légitime quand on a vécu ce qu'on a vécu, mais il faut qu'ils sachent que ce n'est pas vrai, tout le monde est mobilisé" tient à rassurer le ministre des Outre-mer. Le bilan humain s'élève à 35 morts depuis la catastrophe, un bilan plutôt léger compte tenu des dégâts matériels. "C'est à la fois heureux et étonnant mais on sait que ce n'est pas définitif" déclare François Noël Buffet qui ajoute que "les choses évoluent" mais que nous ne sommes pas certains de connaître le bilan réel un jour. Il cite pour exemple les bangas qui "ont été soufflées" dans lesquelles "il n'y avait personne" mais dont les habitants viennent petit à petit se faire soigner. Une question se pose, doit-on reconstruire Mayotte à l'identique, notamment ces bangas ? "Oui il faut reconstruire, à l'identique, il faut améliorer le dispositif, respecter les règles cycloniques" mais pour ce qui est des bangas, le ministre démissionnaire est ferme "il ne faut pas reconstruire". Selon lui, reconstruire les bangas c'est s'exposer à un nouveau drame en cas de nouveau cyclone, "il faut soigner tout de suite, alimenter tout de suite tout le monde, il n'y a pas de discussion là-dessus, et ceux qui sont en situation irrégulière le moment venu, il faudra quand même leur dire qu'il faut qu'ils rentrent". Peut-on parler de Mayotte sans évoquer la question migratoire ? Pour François Noël Buffet "traiter l'avenir de Mayotte sans parler d'immigration ce n'est pas possible, mais parler que d'immigration ce n'est pas souhaitable non plus". En effet, il faut "redonner un projet à Mayotte" un travail qu'il avait initié en tant que ministre. Sur la durée de la reconstruction, si notre invité ne peut répondre précisément il affirme qu'il "faut se mobiliser pour faire le plus vite possible". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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11 months ago
8 minutes 18 seconds

Les 4 Vérités
Attaque en Allemagne, le retour du terrorisme - David Amiel est l'invité des 4V du 21 décembre 2024
Le 20 décembre 2024, l'Allemagne a été secouée par un drame au marché de Noël de Magdebourg, où une voiture a foncé dans la foule, causant la mort de deux personnes, dont un enfant, et blessant plus de soixante autres. Le conducteur, un médecin saoudien âgé de 50 ans et inconnu des autorités policières, a été interpellé sur place. Ce drame rappelle tragiquement que la menace terroriste continue de peser sur les démocraties européennes.Depuis plusieurs années, l’Europe fait face à des attaques qui visent à fragiliser ses valeurs démocratiques et à semer la peur parmi ses populations. Les marchés de Noël, symboles de fête et de tradition, ont été pris pour cibles à plusieurs reprises, comme l’atteste l’attentat du marché de Berlin en 2016, qui avait coûté la vie à douze personnes. Pour répondre à cette menace constante, l’Union européenne a intensifié sa coopération dans la lutte contre le terrorisme. Les États membres unissent leurs efforts pour prévenir les attaques, échanger des informations clés et coordonner leurs actions. L’ambiance des Fêtes laissent place à un tableau sordide de part et d’autre du globe, frappé par une escalade de violente. La chute de l’ancien président syrien, Bachar al-Assad, avec l’arrivée au pouvoir de l’État islamiste il y a quelques jours, donnent quelques nouveaux indicateurs sur la menace terroriste qui plane au-dessus des démocraties européennes. Pour David Amiel, député Renaissance de Paris, la France doit donc redoubler de vigilance : « La menace est toujours présente. Il y a une guerre dans l’ombre de nos services de sécurité contre le terrorisme qui se poursuit. Beaucoup d’attentats ont été déjoués en France […] la situation en Syrie fait peser potentiellement de nouveaux risques » explique notre invité qui redoute un scénario « à la libyenne dans lequel pourrait se nicher un djihadisme international ». Les récents événements en Allemagne sont-ils annonciateurs d’une multiplication de la menace terroriste ? Si David Amiel se veut prudent, il souhaite éviter les discours trop alarmistes.En tant que député Renaissance de Paris, David Amiel fait partie de de ce que l’ancien gouvernement appelait le socle commun, le bloc central. Et à quelques jours de Noël, c’est toujours le même son de cloche du côté de François Bayrou. Le nouveau Premier ministre a promis de dévoiler la composition de son gouvernement avant le réveillon. Un défi de taille au vu des délais extrêmement serrés. Dès sa prise de fonction, le nouveau chef du gouvernement s'est engagé à travailler avec transparence et rapidité. L’objectif affiché est clair : former une équipe capable de répondre aux défis actuels, tout en incarnant une certaine unité nationale.F.Bayrou : un gouvernement avant Noël ?L’arrivée de François Bayrou à Matignon suscite à la fois espoirs et interrogations. Fort d’une longue expérience politique, l’ancien ministre de l’Éducation est reconnu pour son pragmatisme et son aptitude à rassembler. Toutefois, il devra faire face à une conjoncture marquée par des tensions sociales, des enjeux climatiques pressants et une inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des Français. Les prochains jours seront décisifs pour le Premier ministre. En attendant l'annonce officielle de son gouvernement, François Bayrou devra convaincre qu’il est l’homme de la situation, capable de construire des réformes ambitieuses tout en maintenant un dialogue apaisé avec les différents acteurs de la société. L’heure est à l’action et aux résultats, dans un esprit de responsabilité et de solidarité.Alors que Noël approche, les Français attendent avec impatience de découvrir les visages qui porteront les projets du nouveau gouvernement. François Bayrou est désormais à l’épreuve des faits. Mais tiendra-t-il ses promesses ? « S’il faut prendre quelques jours de plus pour éviter que le gouvernement soit censuré dans quelques semaines, ce n'est pas ça qui est majeur […] je crois surtout que les Français sont fatigués de cette partie de poker menteur qui se déroule depuis le mois de juillet. Il n’y a pas 36 solutions, si on veut avoir un gouvernement qui ne dépend ni des diktats du Rassemblement National, ni des diktats de La France Insoumise, on a besoin de trouver un accord avec les socialistes, le bloc central et les LR » affirme notre invité qui souhaite recentrer le débat sur la « stabilisation économique et financière pour préserver le poids de la France en Europe ».Si le RN a joué un rôle central dans la destitution du gouvernement Barnier, celui de François Bayrou repose en partie entre les mains des socialistes. Et ces derniers ne semblent pas vouloir coopérer avec le chef de file du MoDem malgré les appels du pied du bloc central pour parvenir à un accord de non-censure. Le 19 décembre 2024, à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a exprimé les attentes de son parti. Il a déclaré : « Nous sommes dans l’opposition et nous cherchons à comprendre les conditions à partir desquelles nous pourrons être amenés à ne pas censurer le gouvernement ». Toutefois, il a exprimé une certaine déception et émis quelques réserves sur la capacité de compromission du Premier ministre. « Je regrette d’abord que les socialistes ne fassent pas le choix de rentrer dans ce gouvernement y compris pour apporter leur pierre, contribuer et co-élaborer la loi » fustige David Amiel qui continue de croire en un terrain de notifications avec la gauche. Hébergé par Audiomeans. 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11 months ago
9 minutes 37 seconds

Les 4 Vérités
F. Bayrou, la Gauche critique - Sandrine Rousseau est l'invitée des 4 vérités du vendredi 20 décembre 2024
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11 months ago
8 minutes 41 seconds

Les 4 Vérités
Le Rassemblement national exclu des négociations à Matignon - Jean-Philippe Tanguy est l'invité des 4 vérités du jeudi 19 décembre 2024
À peine une semaine après son élection au poste de Premier ministre, François Bayrou a confié tous les chefs de partis à Matignon, en excluant les représentants de la France Insoumise et du Rassemblement national. Une décision que le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, regrette ce jeudi 19 décembre 2024 sur le plateau des 4 vérités. Il rappelle que ce sont onze millions de Français qui ont voté pour son parti aux élections législatives de juin dernier, voulant « un gouvernement de rupture ». Selon lui, la nomination de François Bayrou est une preuve que le gouvernement fait les mêmes erreurs que « Monsieur Barnier et Monsieur Macron » avant lui. « On a cru à une ouverture, à un respect et à du dialogue. Quelques jours après, c'est l'inverse qui se produit », exprime notre invité, insistant sur l'idée qu'il s'agit d'une situation « particulièrement scandaleuse » compte tenu du désastre de Mayotte suite au passage du cyclone Chido, « un territoire où Marine Le Pen est très majoritaire ». « Ce n'est pas des sentiments personnels : nos compatriotes veulent des solutions politiques qui sont impossibles sans les idées du Rassemblement national et sans la légitimité démocratique de nos électeurs », explique le député, qui souhaite que les Français passent des fêtes de fin d'années apaisées. « Ils vont avoir la certitude que rien ne change, ce qui est désolant pour notre pays », ajoute-t-il. Jean-Philippe Tanguy considère « hypocrite » le choix de François Bayrou de ne pas dialoguer avec l'extrême droite. « Ça veut tout dire : il veut réunir ceux qui ont échoué ». Il rappelle que « ni Marine Le Pen, ni Jordan Bardella n'ont créé un centime des trois-cents milliards d'euros de dette qui nous accablent, ils ne sont pas responsables du chômage, de la chute de l'école, de l'insécurité, de la nouvelle vague de désindustrialisation », précise celui qui accuse également Jean-Luc Mélenchon d'être responsable de la situation actuelle du pays, puisqu'il a été ministre pendant le gouvernement Jospin. Pour lui, la situation avec le nouveau Premier ministre ne créé aucune rupture avec le macronisme, ne rendant pas utile la participation de son parti aux négociations : « Marine Le Pen a dit qu'elle ne voulait pas aller à l'Élysée parce qu'on n'est pas concernés par cette union du parti unique qui veut échouer », explique notre invité. Quelle sera la politique du nouveau gouvernement ? « Monsieur Bayrou parle beaucoup, mais il ne se passe rien du tout », déplore l'élu de la Somme, qui regrette un manque de cap clair de la part du Premier ministre : « c'est poussif et confus », ajoute-t-il. Le sujet de l'immigration, cher au programme du Rassemblement national, reste une priorité pour ceux qui redoutent de voir Bruno Retailleau quitter son poste de ministre de l'Intérieur dans le prochain gouvernement. « Si Monsieur Retailleau estime que les conditions ne sont pas réunies pour son maintien dans le gouvernement, j'espère qu'il rompera avec Monsieur Bayrou et qu'il ne va pas rester à tout prix », estime celui qui souhaite des mesures fortes contre l'immigration clandestine. Quant à la situation à Mayotte, l'homme politique indique «[prier] pour la survie du plus de personnes possibles dans ces bidonvilles insupportables qui ont été emportés par la catastrophe ». Il trouve évident le choix du gouvernement de bloquer les prix, et préconise également le déclenchement de l'état d'urgence dans ce territoire de l'océan Indien. Il rappelle que les mahorais sont « des Français à 200% » parce qu'ils ont choisi de rester en France, et qu'ils sont « dans le coeur de Marine Le Pen ». Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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11 months ago
9 minutes 23 seconds

Les 4 Vérités
Entreprises/Syndicats, leur appel commun à la stabilité - Dominique Schelcher est l'invité des 4 vérités du mercredi 18 décembre 2024
Les chefs d'entreprises sont inquiets, en effet, mardi 17 décembre 2024 patronat et syndicats se sont réunis pour signer un appel commun afin d'alerter sur les risques d'instabilité. Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U est l'invité des 4 vérités du mercredi 18 décembre 2024 et revient sur les conséquences de cette instabilité pour le monde de l'entreprise.Au moment où les chefs d'entreprise sont en train de préparer leurs budgets pour 2025 « on ne sait pas quelles vont être les décisions prises par nos futurs responsables politiques et notamment sur des éléments de fiscalité, d'économie » explique-t-il.Cette incertitude a des conséquences sur « l'emploi », « les investissements » et conduit à un « certain attentisme ». Plus largement, si la situation touche les chefs d'entreprise, elle n'épargne pas les Français. Le président du MEDEF a récemment déclaré que nous sommes déjà en récession, un avis partagé par notre invité qui déclare que « dans la consommation les volumes sont en baisse depuis plusieurs mois » « les Français consomment moins ». Dans l'univers de la consommation « c'est déjà compliqué », affirme-t-il. Selon un sondage Elabe pour Les Échos publié jeudi 12 décembre, l'inquiétude des Français sur la situation économique du pays a d'ailleurs atteint son plus haut niveau depuis 2020. Pendant la période des fêtes, les Français se font plaisir, mais font des choix et on constate une baisse de consommation sur certains produits comme « l'alcool » ou « la parfumerie ». S'il existe des Français pour qui ça va, « il y a la moitié des Français pour qui c'est difficile ». Budget, gouvernement... Qu'attendent les entreprises ? Cette incertitude qui pèse sur les chefs d'entreprise est due à la censure du gouvernement Barnier en raison de son budget. Sans budget à court terme quelles conséquences ? Si le budget ne faisait pas l'unanimité, l'absence de budget va entraîner une « augmentation des impôts » et côté pouvoir d'achat « aujourd'hui les Français peuvent utiliser les tickets restaurants en restaurant (...) mais aussi dans les supermarchés pour acheter des produits à cuisiner (...) en l'absence de budget ça va tomber ». Quel message Dominique Schelcher souhaite-t-il transmettre au nouveau Premier ministre ? « Pour relancer les choses il faut avoir un budget, avec comme objectif majeur de réduire notre dette en prenant des mesures qui défendent le pouvoir d'achat des Français » et pour les entreprises « on a en France le niveau de prélèvements obligatoires le plus haut d'Europe ». Dominique Schelcher appelle donc à ne pas rajouter d'impôts pour les entreprises, pour les PME notamment il faut faire « très attention, il y a beaucoup d'entreprises fragiles ». Le gouverneur de la Banque de France a déclaré qu'il existe un déni budgétaire et que le pays s'enfonce dans la crise. Notre invité déclare qu'il a « raison d'alerter » et que nous devons désormais prendre les bonnes décisions, qu'on « réduise cette dette, non pas en augmentant les impôts, mais en réduisant les dépenses publiques ». Selon lui, les Français attendent « des résultats et de l'efficacité ». À la suite du cyclone qui a frappé Mayotte ce samedi 14 décembre 2024, comment venir en aide à la population ? Dominique Schelcher déclare que les magasins du groupe présents à la Réunion ont fait partir des produits de première nécessité et « plusieurs conteneurs vont encore partir dans les prochains jours », « l'action de solidarité est en cours de mise en place ». Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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11 months ago
7 minutes 50 seconds

Les 4 Vérités
Emmanuel Macron va à Mayotte, François Bayrou à... Pau - Olivier Faure est l'invité des 4 vérités du 17 décembre 2024 
Le président de la République a annoncé vouloir décréter une journée de deuil national suite au violent cyclone qui a touché Mayotte ce samedi 14 décembre 2024. Il s'est également rendu dans l'archipel afin de prendre la mesure des dégâts causés par Chido. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste est l'invité des 4 vérités, mardi 17 décembre 2024, il revient sur l'étendue du drame. « C'est devenu un archipel de la désolation » déclare Olivier Faure, « on manque de nourriture, on manque d'eau, on manque de tout et dans ce territoire qui est le plus pauvre il va falloir non seulement penser à l'aide d'urgence, l'aide humanitaire mais aussi penser à la reconstruction ». Si Emmanuel Macron s'est rendu sur place, François Bayrou s'est déplacé à Pau pour le conseil municipal, un déplacement fortement critiqué à Gauche. Le Premier ministre a également évoqué le retour du cumul des mandats, « la place du Premier ministre n'était pas à Pau hier soir » affirme Olivier Faure qui ajoute que le cumul des mandats n'est pas un sujet prioritaire « ni dans la période, ni pour les Françaises et les Français ». Il fustige son « obsession pour le cumul des mandats » alors que les sujets majeurs à traiter prioritairement sont « le pouvoir d'achat », « l'accès au soin », « l'hôpital public », « l'école » et « Mayotte, le territoire français qui souffre ». Le non cumul des mandats mis en place sous François Hollande était il une erreur ? Pas pour notre invité, en effet « le cumul des mandats avait provoqué un absentéisme monstrueux à l'Assemblée », « les parlementaires sont là pour légiférer et contrôler l'action du gouvernement, lorsqu'on fait deux boulots il y en a au moins un des deux qu'on fait mal ». Le premier secrétaire du Parti socialiste ajoute qu'il est possible de s'intéresser à ce qui se passe dans sa ville, et qu'il faut travailler en « bonne intelligence » avec les maires. Selon lui, le non cumul des mandats n’a pas fait « baisser le niveau » des parlementaires. François Bayrou, pourquoi le PS reste sur sa faim ? Ce lundi 16 décembre 2024 Olivier Faure s’est rendu à Matignon avec Boris Vallaud et Patrick Kanner afin de rencontrer le nouveau Premier ministre. Une rencontre un peu décevante pour le Premier secrétaire du Parti socialiste qui déclare être « dans le combat » et tente « d’arracher des victoires pour nos concitoyens ». Sur quels sujets la Gauche a-t-elle tenté d’ouvrir la discussion avec le nouveau locataire de Matignon ? La priorité pour Olivier Faure, c’est « le changement de cap », « respecter le front républicain, ne jamais rentrer sur le terrain des idées de l’extrême droite » et « un changement de méthode, en finir avec le passage en force ». Il détaille, sur le changement de cap, une évolution sur la question des retraites est attendue. Olivier Faure se dit « ouvert au compromis » bien que la nomination de François Bayrou ne corresponde pas aux souhaits de la Gauche. Sur la réforme des retraites, il réclame « une suspension de la réforme pour ceux qui doivent partir » et la tenue d’une « conférence de financement » à l’issue de laquelle la réforme serait abrogée. Alors que Bruno Retailleau semble bien parti pour garder son poste, comment trouver un accord sur l’immigration ? Notre invité rappelle « qu’il n’a pas de tabou sur quelque sujet que ce soit, simplement il y a des façons de parler des sujets et parfois des gens qui les instrumentalisent de pensées xénophobes et nous n’en serons pas ». En effet, il « refuse de parler d’immigration avec les termes d’extrême droite » comme ce qui a été fait l’an dernier avec une loi « très largement censurée par le Conseil constitutionnel ». Si c’est pour « renouer avec tous les fantasmes sur l’immigration, c’est non », martèle-t-il. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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11 months ago
8 minutes 50 seconds

Les 4 Vérités
François Bayrou : le bon choix ? - Frédéric Valletoux est l'invité des 4V du 14 décembre 2024
François Bayrou : c’est le nouveau résident de Matignon qui succédera à l’investiture éclair de Michel Barnier. Ce choix controversé reflète une volonté manifeste de rompre avec une gestion jugée rigide et éloignée des préoccupations citoyennes, mais soulève également des interrogations sur la capacité du leader centriste à rassembler et à agir dans un contexte politique fracturé. Et surtout à répondre aux attentes des Français qui ont majoritairement donné leurs voix à l’union de la gauche lors des législatives anticipées en juillet dernier. François Bayrou, figure bien connue pour son attachement au dialogue et à la modération, se retrouve aujourd’hui propulsé en première ligne dans une période de tensions exacerbées. La chute du gouvernement Barnier, dont la gestion de dossiers cruciaux comme la réforme des retraites et le budget 2025 avait suscité une opposition féroce, laisse un pays en quête de direction. L’ancien Haut-commissaire au plan souvent critiqué pour son indécision, devra rapidement démontrer qu’il n’est pas seulement un homme de mots, mais un chef d’orchestre capable de transformer un consensus théorique en action concrète. Cette nomination peut apparaître comme un coup de poker politique, ou pas ! Certains saluent l’arrivée d’un Premier ministre capable d’apaiser les clivages partisans, tandis que d’autres y voient un geste désespéré, voire un calcul politicien risqué et un nouveau coup de force d’Emmanuel Macron. Peut-on raisonnablement espérer que François Bayrou, avec son image de « sage » centriste, parvienne à rassembler des forces opposées et à rétablir la confiance d’un électorat profondément désabusé ? Ses adversaires ne manqueront pas de souligner les échecs passés de son engagement à unifier, mais le chef de fil du MoDem lui-même semble vouloir miser sur une dynamique d’écoute et de pragmatisme. Toutefois, les défis sont immenses. De l’urgence climatique aux fractures sociales, en passant par la refonte d’un pacte républicain vacillant, François Bayrou ne disposera d’aucun état de grâce. Son succès ou son échec se mesurera à sa capacité à donner une impulsion nouvelle, mais surtout à prouver que le consensus peut rimer avec efficacité dans une France en quête d’une vision claire et audacieuse. La question qui se pose désormais est simple : François Bayrou sera-t-il l’homme de la transition ou l’énième architecte d’un gouvernement éphémère ? « Le président a pris le temps pour choisir sans doute celui dont il estimait avoir les meilleures qualités pour réconcilier, apaiser et stabiliser le fonctionnement des institutions pour donner de la légitimité à ce qui va se faire au niveau du gouvernement et permettre un travail législatif pour répondre aux urgences de la France » défend Frédéric Valletoux, député Horizons de Seine-et-Marne ce samedi 14 décembre 2024 sur le plateau des 4V. Dans son discours de passation, François Bayrou a insisté sur l’urgence de restaurer la confiance entre les Français et leurs dirigeants, affirmant que "le temps des postures est révolu" et que seule une action déterminée, concertée et transparente permettra de répondre aux défis majeurs du pays. Des mots qui ne semblent pas avoir convaincu l’opinion publique : « C’est surtout ses premiers actes et la manière dont il va vouloir avec méthode construire cette feuille de route législative et son équipe gouvernementale qui va donner la tonalité de ce seront les prochains mois » argue notre invité. Si l’opposition n’exclut pas, avant même son discours de politique générale, déposer une motion de censure, que vont exiger les forces politiques « alliées » ? Y-a-t-il des lignes rouges à ne pas franchir chez Horizons, qui devrait être consulté dans les semaines à venir par le nouveau Premier ministre ? « L’exigence première c’est une exigence de méthode c’est-à-dire qu’on ne se précipite pas dans la composition d’une équipe gouvernementale mais qu’on fasse précéder ça par un vrai travail […] les sujets qu’il va vouloir prendre à bras le corps et la manière dont il va répondre aux urgences de la France comme la crise agricole et l’accès aux soins » avance prudemment le Président de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. François Bayrou : mission impossible ? La nomination tardive de François Bayrou ne résout pas la fracture entre les différents groupes d’oppositions. Et surtout n’a aucune incidence sur les effectifs dans l’hémicycle, le Rassemblement National, restant toujours le premier groupe en tant que parti. Ces derniers comptent bien conserver leur position stratégique d’arbitre. L’histoire politique française retiendra l'alliance inédite qui a scellé la chute du gouvernement Barnier : Marine Le Pen et La France Insoumise, deux forces politiques a priori irréconciliables, ont uni leurs votes pour faire tomber l’exécutif. Ce coup de théâtre politique, fruit d’une conjonction d’intérêts opposés mais convergents, illustre les fractures profondes et la volatilité du paysage politique français. Si Marine Le Pen a vu dans cette alliance de circonstance une opportunité de déstabiliser un gouvernement qu’elle qualifie de "sourd à la colère populaire", LFI a justifié son geste en dénonçant des politiques "antisociales et autoritaires". Cette coalition inattendue ne reflète pas une communauté de valeurs, mais bien une stratégie commune : faire vaciller un pouvoir jugé à bout de souffle. Pourtant, cette manœuvre laisse planer des doutes sur ses conséquences : cette alliance tactique pourrait alimenter des accusations de cynisme politique et de trahison des idéaux, tant à droite qu’à gauche. Alors, comment François Bayrou peut-il détourner avec habileté le RN pour ne pas finir le bec dans l’eau à l’instar de son prédécesseur ? « La force que va devoir trouver François Bayrou, c’est la capacité à solidifier cet arc central et peut être, à travailler avec les Socialistes pour qu’ils passent, non pas d’une opposition qui les conduit à voter la censure, mais un pacte soit de non-censure, soit de soutien sans participation » affirme Frédéric Valletoux. Tous les espoirs reposent donc sur la feuille de route de François Bayrou pour rétablir le dialogue et ainsi espérer pouvoir légiférer. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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11 months ago
8 minutes 31 seconds

Les 4 Vérités
Qui sera le nouveau Premier ministre ? - Sébastien Chenu est l'invité des 4 vérités du vendredi 13 novembre 2024 
C'est imminent. Le nom du nouveau ou de la nouvelle Première ministre devrait tomber dans les heures qui viennent. Emmanuel Macron a annoncé jeudi 12 décembre 2024 qu'il exprimera son choix pour remplacer Michel Barnier à Matignon le matin du vendredi 13 décembre 2024. Pour Sébastien Chenu, député du Rassemblement national, « il y a une nécessité de nommer un Premier ministre pour construire le budget de la France ». Selon lui, « on est habitués à ce qu'Emmanuel Macron nous dise n'importe quoi », mais la priorité du budget précipite la situation. Il rappelle qu'il n'y a pas eu de conséquences dramatiques à la censure du gouvernement Barnier. « Il n'y a pas d'effet catastrophique à la censure, mais l'état du pays reste préoccupant », ajoute l'homme politique qui rappelle que les retraités vont voir leur indemnité augmenter début 2025, et que son parti a voté seul l'indexation du barème de l'impôts pour baisser les taux d'intérêts. Le nom de François Bayrou est en tête de liste pour succéder à Michel Barnier. Pour notre invité, la possibilité de voir le président du MoDem siéger à Matignon n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. « On n'a pas de réflexe pavlovien, ce n'est pas une histoire d'homme, c'est une histoire de ligne politique », explique le député du Nord. Il ajoute que si François Bayrou « veut s'attaquer à l'immigration et protéger le pouvoir d'achat des Français », il trouvera avec le Rassemblement national un « partenaire solide ». À l'inverse, « s'il se soumet à l'Union européenne, considère que le pacte d'immigration est intéressant et qu'il faut aller chercher dans la poche des Français pour éponger la dette, il ne pourra pas compter sur [eux ndlr]. » Vers une démission du Président ? Sébastien Chenu se montre réservé quant à un appel à la démission présidentielle. Pour lui, c'est à Emmanuel Macron, et à lui seul, qu'incombe cette prise de décision. « Le problème d'Emmanuel Macron, c'est qu'il ne veut pas reconnaître que les Français veulent une autre politique. Il veut un Premier ministre avec qui il peut s’entendre », commence-t-il. Ainsi, il espère que le chef de l’État aura « cette hauteur de vue de ne pas s'accrocher, mais de préserver les intérêts de la France ». Les seules lignes rouges pour l'extrême droite dans la composition du futur gouvernement, selon notre invité, seraient la présence de membres du Nouveau Front populaire : « s'il y a des gens venus de gauche pour appliquer un programme de gauche, on s'y opposera », précise-t-il. Il estime normal que le président de la République ne se soit pas entretenu avec des forces de l'opposition comme La France Insoumise et le Rassemblement national pour discuter du nouveau Michel Barnier. Par contre, Sébastien Chenu insiste sur l'importance de consulter son parti pour construire un budget, vu qu'il s'agit du premier groupe à l'Assemblée. Enfin, malgré la tourmente dans laquelle se trouve sa présidente de parti, Marine Le Pen, dans le cadre du procès des assistants parlementaires du FN, notre invité rappelle que la fille de Jean-Marie Le Pen reste leur choix pour une présidentielle : « Elle est celle qui sera notre candidate. Elle est la plus préparée, qui a cette vision qui permettra d'incarner cette politique, et Jordan Bardella sera son bras droit à Matignon », détaille celui qui se réjouit de voir les idées du Rassemblement national les « dépasser individuellement ». Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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11 months ago
8 minutes 26 seconds

Les 4 Vérités
La Gauche a-t-elle une chance d'aller à Matignon ? -Marine Tondelier est l'invitée des 4 vérités du jeudi 12 décembre 2024
Le nom du Premier ministre est toujours inconnu ce jeudi 12 décembre 2024, cette nomination doit avoir lieu rapidement selon les dires du président de la République. Marine Tondelier, secrétaire nationale EELV est l'invitée des 4 vérités du jeudi 12 décembre 2024 revient sur les derniers évènements politiques. La France se trouve actuellement dans une situation de blocage en raison de "l'obstination" d'Emmanuel Macron à nommer un premier ministre de son camp "alors (qu'il) a perdu les législatives". De quel parti sera issu le futur Premier ministre en l'absence de socle commun ? Pour notre invitée, si le président considère qu'il n'existe pas de majorité plus large c'est parce qu'il "part du principe d'un Premier ministre de son camp". Elle ajoute que son parti, ainsi que les socialistes ont accepté l'invitation d'Emmanuel Macron afin de "trouver des solutions" et sont "prêts à faire des concessions" à la condition que soit nommé "une ou un Premier ministre issu des rangs du Nouveau front populaire". Si le président satisfait à cette condition, ils s'engagent à ne pas "avoir recours au 49-3". Ne pas faire de 49-3 signifie selon elle que "le Premier ministre ou la Première ministre que l'on souhaite ne va pas partir avec un rouleau compresseur à l'Assemblée nationale et écraser la démocratie parlementaire". Ainsi le futur locataire de Matignon s'engagerait à respecter la démocratie parlementaire et "ne faire que ce sur quoi on trouvera des alliances à l'Assemblée nationale". Participation ou "non censure", le dilemme de la Gauche Quels sont les pronostics de Marine Tondelier sur le nom du prochain Premier ministre ? "J'ai toujours pensé qu'il fallait réfléchir au pourquoi faire avant de parler des noms" rétorque-t-elle. Censurerait elle François Bayrou s'il était nommé ? Pour elle, François Bayrou n'est pas le candidat idéal "comment voulez vous qu'un camp qui a perdu l'élection législative garde le poste de Matignon pour mener la même politique ?". Benard Cazeneuve ne semble pas non plus trouver grâce aux yeux de l'écologiste car elle ne "l'a pas entendu nous soutenir" durant les législatives. Elle balaye également le nom de Pierre Moscovici car elle souhaite plutôt "quelqu'un de Gauche qui vient des rangs de la société civile" comme Lucie Castets. L'écologiste souhaite un vent de renouveau et invite le président Macron à "sortir de sa zone de confort". "Si on veut que les gens arrêtent de se détourner de la politique et retrouvent confiance en la politique, il faut que leurs bulletins de vote soient traduits dans les faits, il faut du changement" martèle-t-elle. Interrogée au sujet de l'alliance avec la France insoumise au sein du NFP, elle répond que "ce n'est pas le moment" malgré les désaccords "de se donner en spectacle". Qui sort gagnant de la séquence actuelle ? Marine Le Pen selon un sondage Ifop pour le Figaro serait donnée largement en tête du premier tour des prochaines présidentielles. Pour Marine Tondelier, Marine Le Pen "pour des raisons électoralistes, pour gagner en 2027 s'acharne à faire la politique du pire sur nos politiques publiques". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Réunion à l'Elysée, une situation débloquée ? - Marine Le Pen est l'invitée du mercredi 11 décembre 2024
Mardi 10 décembre 2024, le chef de l'Etat a reçu les différents partis politiques à l'Elysée afin de prendre la température quant à la composition du futur gouvernement. Pourtant, deux partis manquaient à l'appel, la France insoumise et le Rassemblement national. Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale est l'invitée des 4 vérités du mercredi 11 décembre 2024 et revient sur l'actualité politique. La situation est elle entrain de se débloquer ? Un accord pourra-t-il être trouvé sur la composition d'un futur gouvernement ? Pour Marine Le Pen, ces réunions avaient pour seul but de trouver « comment rester sur le cheval » et non de « régler les problèmes des Français ». La présidente du RN s'estime heureuse de ne « pas avoir été invitée » « ne souhaitant pas du tout participer au gouvernement d'Emmanuel Macron ». Aurait elle décliné l'invitation ? C'est ce qu'elle déclare, réaffirmant qu'elle ne « souhaite pas participer à un gouvernement » car elle est « totalement en opposition avec la politique portée par le président de la République ». En cette période de trouble, comment trouver des compromis pour que les choses avancent ? Les options évoquées afin d'y parvenir ont été la non utilisation du 49-3 et de la censure. Pour notre invitée, s'interdire d'utiliser des mécanismes prévus par la constitution est un « engagement ahurissant ». Elle qualifie ces déclarations de « contournement de la constitution, de rodéo » et fustige l'attitude des représentants de groupe dont l'important est de « rester sur la selle du cheval » à n'importe quel prix. Marine Le Pen affirme que la situation n'est pas désespérée, « le Premier ministre nommé par le président de la République sait ce qu'il doit faire pour travailler dans des conditions correctes (...) parler avec l'ensemble des forces politiques ». Elle reproche en outre à Michel Barnier de ne pas avoir satisfait à cette condition et espère que le prochain ne fera pas le même écueil. Marine Le Pen, pas de regret sur la censure ? Interrogée au sujet de la censure votée en dépit des concessions effectuées par l’ancien Premier ministre, comme le déremboursement des médicaments, elle rétorque qu’elle a préféré « préserver les Français » d’un « budget toxique », « on a fait économiser aux Français 40 milliards d’impôts supplémentaires ». La situation actuelle ne va-t-elle pas entrainer, in fine, une hausse d’impôts pour les Français ? « Avant avril il y aura une nouvelle loi de finances » déclare la présidente du Rassemblement national qui réfute tout catastrophisme et accuse de « mentir » aux Français ceux qui affirment que Français paieront plus d’impôts. A quelques heures de la nomination d’un nouveau Premier ministre, quel homme politique peut trouver grâce aux yeux du Rassemblement national ? Si Marine Le Pen refuse de répondre directement à la question, elle déclare « que ce n’est pas de (sa) responsabilité de nommer un Premier ministre » mais de celle du président de la République. Pour autant elle souhaite que les « 11 millions d’électeurs du Rassemblement national soient respectés » « à charge pour le président de la République de choisir un Premier ministre qui respecte cette condition qui est essentielle en démocratie ». Elle martèle que son groupe est le « premier groupe à l’Assemblée national » et qu’il faut respecter cette position. Que penser de la volonté de l’exécutif de « ne plus être dans la main du RN » ? La présidente du Rassemblement national invite les responsables politiques et les commentateurs à la prudence dans leurs analyses. « Le problème de la classe politique française c’est sa déconnexion avec la réalité » affirme-t-elle. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Négociations à l'Elysée, sans LFI ni le RN - Manuel Bompard est l'invité des 4 vérités du mardi 10 décembre 2024
Ce mardi 10 décembre se tiendra un nouveau rendez vous à l'Elysée pour tenter de trouver un compromis sur un gouvernement, tous les partis seront présents, sauf le RN et la France Insoumise. Manuel Bompard, député LFI des Bouches du Rhône, coordinateur national de la France Insoumise est l'invité des 4 vérités, mardi 10 décembre, il revient sur la situation politique actuelle et son refus de prendre part à ces discussions. En effet, il révèle qu'il avait été convié la veille et avait décliné l'invitation. Il appelle « tout le monde à la raison », pour lui il n'est pas possible de constituer un gouvernement commun avec des « partisans de la retraite à 60 ans, les partisans de l'abrogation de la retraite à 64 ans comme nous, et ceux qui l'ont mis en place ». Manuel Bompard déclare « qu'il faut respecter la démocratie, la démocratie c'est des projets politiques différents et donner l'impression qu'on peut mettre tout çà autour de la table et faire une sorte de gloubliboulga de gouvernement avec une politique qui conduirait à ce que les uns et les autres renient les engagements qu'ils ont pris devant les électeurs n'est pas sérieux ». Pour l'homme politique, ce n'est plus le moment de faire des compromis. « Pour faire un compromis il faut être deux » rappelle le député qui pointe du doigt le rejet des amendements proposés par son parti à Michel Barnier lors des débats sur le budget. Il rejette également la responsabilité de la situation actuelle sur le président de la République qui refuse de céder la place. Négociations à l’Elysée, la mort du NFP ? Quelle sera la position des alliés d’LFI au sein du NFP ? « J’espère qu’ils ne feront pas l’erreur de rentrer dans un gouvernement d’union nationale et par la même de détruire le nouveau front populaire ». Pour autant, les socialistes semblent plus ouverts à la discussion, à condition qu’un Premier ministre de Gauche soit nommé. Si des ministres de gauche : écologistes, socialistes, communistes entrent au gouvernement ce sera la « fin du nouveau front populaire » et LFI combattra ce gouvernement. S’ils acceptent le principe de non-censure, dans tous les cas « le nouveau front populaire va continuer à vivre » même s’il n’est plus défendu que par la France Insoumise. Il ajoute que les Français ont bien compris ce qui se passe et « ils nous demandent de rester fidèles aux engagements que nous avons pris devant les électeurs ». Lundi 9 décembre 2024, Fabien Roussel a effectué un léger rétropédalage sur l’abrogation de la réforme des retraites. L’abrogation de cette réforme est elle toujours d’actualité ? Pas pour Manuel Bompard qui rappelle que « ce sujet c’est le sujet qui a été l’objet des plus grandes mobilisations populaires dans ce pays depuis 50 ans ». « Mon sentiment c’est qu’il ne peut pas être question de renoncer à l’abrogation de la réforme des retraites ». Il ajoute qu’une majorité des députés est favorable à son abrogation, malgré les déclarations ambiguës de certains à Gauche. Sur la situation budgétaire suite à la démission du gouvernement, il souhaite que la loi spéciale qui sera votée contienne aussi « la ré indexation du barème de l’impôt sur le revenu ». Pour lui, les Français ne paieront pas plus d’impôts, il faut arrêter de faire croire le contraire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Notre-Dame, le tour de force de la reconstruction - Roselyne Bachelot est l'invitée des 4V du 7 décembre 2024
Ce samedi 7 décembre, Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Culture, est revenue sur un chantier emblématique qu'elle a supervisé : la reconstruction de Notre-Dame de Paris, après l'incendie dévastateur du 15 avril 2019. Un projet titanesque qui a non seulement bouleversé le patrimoine français, mais a également mis en lumière la politique française à travers des tensions internes et des changements de gouvernement. Roselyne Bachelot a exprimé sa fierté de voir le chantier se conclure dans les délais, avec une réouverture programmée pour le printemps 2025. "Ce fut un travail de titan, mais aussi un symbole de la résilience de la France", a-t-elle déclaré. Les travaux ont consisté à restaurer des éléments patrimoniaux précieux, comme la flèche de Viollet-le-Duc, tout en modernisant certaines infrastructures pour répondre aux normes contemporaines de sécurité. Elle a souligné que, bien que le processus ait été compliqué par des défis techniques et financiers, la coopération entre le gouvernement, les architectes, et les entreprises de restauration a permis d'atteindre un objectif commun. "Nous avons restauré un lieu de culte, mais aussi un lieu de mémoire et de rassemblement pour la nation." Tensions politiques après la destitution du gouvernement Barnier Toutefois, l’ancienne ministre a également évoqué les tensions politiques suite à la destitution du gouvernement Barnier. Cette décision a marqué un tournant dans la politique française, ravivant des débats sur la gestion de la crise sanitaire et la reconstruction du pays. Roselyne Bachelot n'a pas caché sa déception face aux conditions qui ont entouré cette période de turbulences gouvernementales. "Il y a eu des incompréhensions, des manœuvres politiques, mais l’important pour moi était de rester concentrée sur Notre-Dame", a-t-elle affirmé avec un certain détachement. Le gouvernement Barnier, dont la gestion du budget et son inflexibilité à l'égard des oppositions, a rapidement perdu la confiance de l'opinion publique. Malgré ces tensions, Roselyne Bachelot a aussi appelé à la réconciliation et à l’unité nationale autour de la réouverture de Notre-Dame. "C’est un projet de l’âme de notre pays, il dépasse les clivages politiques", a-t-elle conclu. La réouverture de Notre-Dame, prévue pour 2025, est ainsi perçue comme un moment de convergence, un symbole fort de l'unité nationale après des années de division. Le chantier, qu'elle a piloté avec détermination, se transforme ainsi en un projet autant symbolique que politique, portant des espoirs de renouveau pour le pays. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Démission de Michel Barnier et réouverture de Notre-Dame - Anne Hidalgo est l'invitée des 4 vérités du vendredi 6 décembre 2024 
Depuis l'annonce de la démission de Michel Barnier ce jeudi 5 décembre 2024, les langues se délient pour lui trouver un remplaçant. Ou une remplaçante ? Invitée sur le plateau des 4 vérités ce vendredi 6 décembre 2024, Anne Hidalgo se montre très ferme : elle n'a pas prévu de quitter son poste à la mairie de Paris avant la fin de son mandat pour s'établir à Matignon. Selon elle, le pays est en « crise politique et démocratique majeure », une crise qui n'est pas nouvelle et qui « couve depuis de nombreuses années. » Elle réfute le terme de « front anti-républicain » employé par le président de la République pour désigner les députés qui ont voté en faveur de la censure, et estime qu'il s'agit d'une « faillite collective » : « le Président a sa part de responsabilité, et tout le monde a sa part de responsabilité », explique la socialiste. Se refusant à faire le procès de son parti politique dans le cadre de son union avec la France Insoumise, Anne Hidalgo estime qu'il « fallait une autre solution que la censure », mais que le budget préparé par Michel Barnier était aussi critiquable : « il n'y avait rien pour protéger les classes moyennes et les services publics », insiste notre invitée. L'heure est à présent à la discussion et au consensus pour la maire de Paris, qui invite les élus de gauche à « se mettre autour d'une table » pour chercher des sujets sur lesquels travailler avant la prochaine dissolution. Elle salue également la décision d'Emmanuel Macron de ne pas quitter l'Élysée : « le pays est déjà dans une situation difficile, ce n'est pas la peine de précipiter le chaos », analyse l'ancienne candidate du PS à la présidentielle de 2022. Elle ajoute cependant qu'il est important d'écouter les citoyens : « je pense qu'il faut écouter nos concitoyens qui se sont exprimés massivement contre la réforme des retraites. » Selon elle, la priorité concerne la question du logement et des transports qui rassemblent et sont des sujets qui peuvent drastiquement améliorer le niveau de vie des Français. Pas de troisième mandat à la mairie de Paris pour Anne Hidalgo « Je suis maire de Paris et j'irai jusqu'au bout de mon mandat », martèle Anne Hidalgo sur le plateau de Télématin. Celle qui estime que le ou la remplaçante de Michel Barnier devrait être une « personnalité de centre gauche » explique sa volonté de ne pas renouveler pour un troisième mandat à la gouvernance de la capitale : « Je suis très attachée à la transmission, je crois que c'est le moment, nous avons prouvé et démontré, malgré toutes les critiques, que Paris est une ville attractive, belle, qui a montré sa compacité de transformation dans ce monde si compliqué. » La femme politique franco-espagnole cite l'incendie de la cathédrale Notre-Dame, le Covid, l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques comme des épreuves qui lui ont fait vivre « deux mandats à fond. » La maire entrevoit en Rémi Féraud un très bon remplaçant à son poste : « Il est le plus solide, il a une très belle expérience. Pour diriger une ville comme Paris pendant une période où il y a eu beaucoup de crises, il faut être solide et avoir un cap clair », précise-t-elle. Sa carrière quant à elle ne s'arrêtera pas à l'Hôtel de ville de la Ville-Lumière. Anne Hidalgo détaille son envie de continuer à faire de la politique : « dans la crise démocratique que nous connaissons, il y a une nécessité de créer une grande force sociale démocratique, et je serai très appliquée aux questions environnementales », assure-t-elle. À la veille de la réouverture de Notre-Dame de Paris, ce samedi 7 décembre 2024, Anne Hidalgo rappelle l'importance de ce symbole : « c'est quelque chose de très fort, on a réussi à se rassembler, à avoir un cap, un objectif et je crois qu'on a fait la fierté du pays. » Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Emmanuel Macron à 20h, peut il mettre fin à la crise ? - Laurent Wauquiez est l'invité des 4 vérités du jeudi 5 décembre 2024
Hier la censure a été votée dans une ambiance électrique, Michel Barnier déposera donc sa démission au président de la République ce jeudi 5 décembre 2024. Julien Arnaud reçoit Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale et député de Haute Loire pour revenir sur ce moment historique. Comment a-t-il vécu ce moment ? Quelles conséquences aura cette censure ? "C'était un moment qui était grave", cette censure a des conséquences dans "la vie quotidienne des Français". Il cite pour exemple "l'impôt sur le revenu qui va augmenter", au niveau de la dette "la France est perçue comme moins crédible que la Grèce", on a créé une "gigantesque incertitude". Pour l'homme politique, "ceux qui ont voté la censure ont voté le désordre", il fustige en outre l'attitude des oppositions. Ce vote était "irresponsable" et "presque destructeur". Quant à Marine Le Pen, il l'accuse d'avoir "précipité le pays dans le chaos" suite à ses ennuis judiciaires. Il reproche également à la présidente du Rassemblement national et Jean-Luc Mélenchon d'avoir servi leurs intérêts politiques en vue de la prochaine présidentielle. Une coalition de "non censure" avec ou sans LR ? Le président de la République doit prendre la parole ce jeudi 5 décembre à 20h afin d'acter la démission du gouvernement et d'évoquer la suite des évènements. Que doit il dire aux Français ? Pour Laurent Wauquiez, le président a la "responsabilité de cette instabilité" maintenant son devoir c'est de "trouver des solutions" et "créer les conditions pour qu'on puisse avoir un gouvernement qui agisse". Au delà de la composition d'un nouveau gouvernement, il y a deux urgences : mettre en place une "loi de financement de nos organismes sociaux" et une "loi spéciale pour que l'Etat puisse percevoir les recettes pour faire fonctionner nos services publics" afin de protéger les Français. Certains députés à Gauche ont appelé à une "coalition de non censure" qui inclut les Républicains, quelle est la position de Laurent Wauquiez face à cette demande ? "Dans cette période d'instabilité et de chaos" "on ne sera pas dans le blocage et dans la stratégie du pire" déclare-t-il. Le député de Haute Loire affirme que s'il ne participera pas forcément à un nouveau gouvernement, il ne le censurera pas, il "ne fera pas ce qu'a fait Marine Le Pen". Pour l'homme politique la priorité aujourd'hui est de ne pas "gaspiller l'argent public" et "revaloriser ceux qui travaillent". Il appelle à "garder le social, enlever l'assistanat, revaloriser le travail" et "remettre de l'ordre". Qui pourrait porter cet ensemble de mesures au sein d'un nouveau gouvernement ? Si Laurent Wauquiez ne souhaite pas citer ou exclure de nom, il déclare qu'il refusera "un programme qui ne correspond pas à ce qu'il pense dont le pays a besoin". Le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale martèle que la seule façon "saine de fonctionner" pour son parti est "on ne bloquera pas". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Michel Barnier a-t-il fait bouger les lignes ? - Boris Vallaud est l'invité des 4 vérités du mercredi 4 décembre 2024 
Ce mercredi 4 décembre 2024 seront votées deux motions de censure à l'Assemblée nationale. Hier soir, le Premier ministre donnait une dernière interview afin de convaincre et d'alerter sur les conséquences qu'entrainerait la chute du gouvernement. Son allocution a-t-elle convaincu la classe politique ? Julien Arnaud reçoit Boris Vallaud, Président du groupe PS à l'Assemblée nationale et député des Landes pour en débattre. « Qu'a-t-il dit à la Gauche et aux Français qui puisse les rassurer ? (...) il n'a eu au fond de mots et d'attention qu'à l'endroit de l'extrême droite » déclare le Président du PS. Il déplore l'absence de gestes à l'égard de la Gauche par le Premier ministre et le refus de ce dernier « d'accuser réception des courriers que nous lui avons adressés ». La « méthode Barnier s'est révélée être une impasse » et il affirme être déterminé à voter la motion de censure. Les députés souhaitant faire chuter le gouvernement vont-ils assumer les conséquences de ce vote ? Pour Boris Vallaud, s'il ne devait pas y avoir de budget il y aura une loi spéciale qui sera votée, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. L'affirmation selon laquelle « 8 millions de Français vont rentrer dans l'impôt sur le revenu » de Michel Barnier doit être démentie. Quant à la façon de combler le déficit, il rappelle que la Gauche a « proposé des recettes nouvelles » et que le budget de Michel Barnier provoquerait « une crise économique majeure ». Il réclame plus de « justice » au sein du budget, ce qui n'est pas le cas du projet proposé par le Premier ministre qui n'épargne pas ceux « qui n'ont que leur travail pour vivre, les classes populaires et moyennes ». Son parti souhaite mettre « plus et mieux à contribution les hauts revenus, les multinationales ». D’après lui, le projet du gouvernement est « récessif » et l'absence de vote dudit budget ne peut pas être pire. Censure, RN/NFP, même combat ? Le parti socialiste est-il en perte de repères ? Boris Vallaud répond que le seul à avoir perdu ses repères c'est Emmanuel Macron qui au moment de la dissolution disait « j'ai balancé une grenade dégoupillée ». Il renvoie la responsabilité de la situation actuelle sur le président de la République. Aujourd'hui, la motion de censure ne peut être votée qu'avec les voix du Rassemblement national, une « alliance tacite » surprenante. « Si le Rassemblement national vote cette motion de censure, il donne la possibilité d'un gouvernement de Gauche qui jamais ne négociera avec l'extrême droite » rétorque-t-il, balayant toute idée d'alliance. Pour le député, accepter les votes du RN pour leur motion ne pose pas de problème car « nous avons toujours dit que nous ne voterons pas les motions » proposées par groupe d’extrême droite. Il appelle à la formation d'un gouvernement de Gauche « aussi imparfait qu'il soit mais qui est prêt ». Qui pourrait diriger ce gouvernement ? S’il ne désire pas citer de nom, il affirme que le Premier ministre « devra être de Gauche » tout en ajoutant que son parti revendique « l'exercice du pouvoir » et se tient prêt à « faire des compromis ». Est-ce une façon d’évoquer la possibilité d’un accord avec le bloc central ? C’est en tout cas une hypothèse que n'exclut pas Boris Vallaud, bien qu’il déclare ne pas avoir pris contact avec Gabriel Attal pour le moment. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Un dernier espoir pour le gouvernement ? - Antoine Armand est l'invité des 4 vérités du mardi 3 décembre 2024
Après trois mois de débat sur l'élaboration du budget 2025 Michel Barnier a finalement déclenché l'article 49-3 ce lundi 2 décembre 2024. A la veille de la motion de censure, Julien Arnaud reçoit Antoine Armand, ministre de l'Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur le plateau des 4 vérités. Le gouvernement Barnier vit-il ces dernières heures ? Les 577 députés auront le choix entre « l'opposition systématique » et la responsabilité en refusant de « plonger le pays dans l'incertitude et dans l'instabilité ». Pour Antoine Armand, malgré les déclarations des présidents de groupe affirmant vouloir voter la censure « il n'y a pas de fatalité ». La question n'est pas de savoir « si les présidents de groupe réagissent ou pas » mais que « les Français comprennent que le pays est face à un tournant ». Interrogé au sujet des échanges entre le Premier ministre et Marine Le Pen, le ministre de l'Économie ne souhaite pas les commenter mais rappelle que le gouvernement de Michel Barnier « a été ouvert dès le premier jour à trouver des avancées qui contentaient l'ensemble des forces politiques représentées au Parlement ». Il interroge également l'intention réelle d'obtenir un compromis des partis d'opposition qu'il juge de « mauvaise foi ». Le gouvernement a-t-il fait preuve de naïveté ? « On parle de l'avenir économique du pays, ce n'est pas de la naïveté que d'essayer de trouver un compromis et d'avoir dans la situation exceptionnelle qu'on vit, un esprit de responsabilité qui consiste à se dire, oui, nous avons été au bout du dialogue » affirme-t-il avant d'ajouter que cette censure « met en danger le pays ». En effet, si les taux d'intérêts ou l'impôt augmentent, ceux qui en paieront les conséquences ce sont les Français. Sur les négociations amorcées avec les autres groupes, il déclare que cela ne sert à rien d'effectuer des concessions supplémentaires car les « lignes rouges » changent en permanence. « Les oppositions jouent à dégrader le budget jusqu'à ce qu'il soit insoutenable » et la responsabilité du Premier ministre a été de juger s'il fallait aller plus loin ou non. Possible censure, les conséquences sont déjà là... En cas de vote effectif de la censure, quelles seraient les conséquences pour le pays ? Qui prendra la succession de Michel Barnier ? C'est un saut dans l'inconnu que va connaître la France mais il existe des « procédures qui permettent à un gouvernement si la censure était votée, de tenir ». Pour autant l'impact sera considérable affirme Antoine Armand qui explique « que les conséquences sont directes, immédiates et importantes ». Il cite pour exemple « 380 000 ménages qui ne payaient pas d'impôts qui en paieront », « des personnes qui vivent dans des situations de détresse importantes » et « l'incertitude économique et financière d'un pays qui est dépourvu de budget ». Il fustige la position des élus favorables à la censure, « cela montre que la seule manière qu'ils ont de se réunir c'est d'abîmer le pays, pénaliser les Français au nom d'une opposition systématique ». Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Censure du gouvernement, vote du budget, Michel Barnier... Pierre Moscovici est l'invité sur 02 décembre 2024
Le moment politique est extrêmement tendu. Selon toute vraisemblance, le Premier ministre Michel Barnier, devrait avoir recours au 49.3 pour faire passer le budget 2025 de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce lundi 2 décembre 2024. Quitte à prendre le risque d’une motion de censure de la part des députés de l’opposition. Et cette fois-ci, elle pourrait bien être votée. Une chose est sûre : la semaine s’annonce cruciale. « La motion de censure existe dans la Constitution. Il y en a même déjà eu une en 1962. (…) Ne faisons pas comme si c’était je ne sais quel coup d’Etat », affirme le Président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, invité des 4 Vérités, ce lundi 2 décembre 2024, sur France 2. « C’est aussi le moment de crise politique que nous vivons. La dissolution a accouché d’une chambre un peu introuvable sans majorité, avec des contradictions et sans volonté de construction collective. Et cela a des conséquences sur la non adoption du budget », affirme l’ancien ministre, estimant que « notre situation financière est dangereuse et préoccupante ». Il appelle ainsi à « réduire les déficits » et à « mettre le frein » pour se rapprocher de l’objectif fixé de 5% du déficit. « Il faut donner le signe que nous reprenons enfin le contrôle de nos finances publiques. Et c’est vrai qu’avec une motion de censure, on entre dans une phase plus incertaine. Et l’incertitude est toujours un peu préoccupante ». Dans les colonnes du Figaro, Marine Le Pen estime de son côté que le « risque de shutdown à l’Américaine n’existe pas ». Le risque existe théoriquement mais la Constitution et les lois organiques sont assez bien faites », souligne Pierre Moscovici. « Il faudra assez vite avoir un projet de loi finances sinon cela risque d’être très ennuyeux pour la situation de la France », ajoute-t-il. Ce lundi 2 décembre 2024, Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, a tiré la sonnette d’alarme. « Il faut un budget », alerte l’ancien socialiste espérant éviter la motion de censure. « Depuis le début, ce gouvernement sait qu’il a besoin de la non-censure du Rassemblement national ». Michel Barnier, fin négociateur ? Dans cette situation, le rôle du Rassemblement national pourrait être crucial. Réputé comme un fin négociateur, Michel Barnier parviendra-t-il à composer ? « Michel Barnier est arrivé dans une situation très compliquée. Il a dû faire un budget en urgence. Il a tenté d’écouter et de négocier », affirme Pierre Moscovici, le qualifiant d’un « homme d’expérience qui manifeste un certain désintérêt ». Mais la seule limite sera le choix du RN. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Michel Barnier, une censure inéluctable ? - Ian Brossat est l'invité des 4V du 30 novembre 2024
Plus de deux ans après le début de la guerre en Ukraine, le monde est plongé dans une crise d’une ampleur inédite depuis des décennies. Ce conflit, marqué par des violences inouïes, des déplacements massifs de populations, et une escalade militaire inquiétante, menace de s’étendre bien au-delà des frontières ukrainiennes et de bouleverser l’ordre mondial. L’Ukraine, autrefois un pays indépendant et souverain, est aujourd’hui le théâtre d’une guerre dévastatrice. Marioupol, Boutcha, Kherson : autant de noms qui résonnent désormais comme des symboles de souffrance et de résistance. La situation géopolitique est tout aussi préoccupante. Les tensions entre la Russie et les pays occidentaux, soutenant massivement l’Ukraine, ont atteint un niveau critique. Les livraisons d’armes sophistiquées, les sanctions économiques étouffantes, et la rhétorique belliqueuse des deux camps augmentent le risque d’un conflit global. Le spectre de l’utilisation d’armes nucléaires, brandi à plusieurs reprises par Moscou, plane comme une menace terrible sur l’humanité tout entière. Dans cette escalade de violence, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, semble prêt à des concessions pour aboutir enfin à un cessez-le-feu. Ce vendredi 29 novembre 2023, ce dernier s’est exprimé sur la chaîne Sky News pour porter un message empreint d’espoir. « C’est la voix de la raison. C’est une bonne chose et c’est bien la preuve que la guerre n’est pas le chemin possible. Une perspective de paix contrairement à ce que certains nous expliquaient parfois est une perspective possible pour l’Ukraine et pour la Russie » affirme Ian Brossat, sénateur de Paris et co-président du groupe communiste au Conseil de Paris. Si Volodymyr Zelensky pourrait consentir à céder une partie de son territoire à la Russie sous gouvernance de Vladimir Poutine, qu’en pensent les pays alliés ? « Je souhaiterai que ça inspire d’autres dirigeants. Quand on voit le carnage qu’il y a en ce moment à Gaza, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on aimerait qu’un cessez-le-feu soit possible là bas aussi » tempère le porte-parole du PCF. Michel Barnier : le PCF voit rouge Sur ce terrain glissant de compromis, Michel Barnier tente lui aussi d’adopter cette posture consensuelle pour sauver son gouvernement. En effet, la grogne des agriculteurs marque la première grande crise du gouvernement Barnier. Les réformes ambitieuses proposées par l’exécutif, visant à restructurer les subventions et à promouvoir une transition écologique dans le secteur auxquelles s’ajoutent les accords du Mercosur, ont été perçues par de nombreux agriculteurs comme une attaque directe contre leurs revenus et leur mode de vie. Des milliers d’exploitants, déjà fragilisés par des années de crises économiques et climatiques, sont descendus dans la rue pour protester. Barrages routiers, tracteurs bloquant les centres-villes et manifestations bruyantes ont rapidement placé le gouvernement sous pression. Le dialogue semblait rompu, et la colère des campagnes se heurtait à l’inflexibilité affichée par le Premier ministre Barnier, soucieux de maintenir son programme de réformes. Face à cette fronde, l’opposition et une partie de sa propre majorité ont critiqué sa gestion jugée rigide et déconnectée des réalités rurales. De quoi agiter l’opposition sur les bancs de l’Assemblée nationale. De leur côté, le PCF appelle à voter dans les semaines à venir, une motion de censure pour faire tomber le gouvernement Barnier. « Le Premier ministre écoute pour l’essentiel les propositions du Rassemblement National (cf, la baisse de la taxe sur l’électricité). Ce budget est un mauvais budget. Il y aura 4000 suppressions de postes d’enseignants, il y aura l’augmentation du prix des consultations médicales et des médicaments. Au final, ça n’est pas un bon budget pour les classes populaires et moyennes, pour tous ceux qui travaillent. Il faut censurer ce gouvernement pour tourner la page de ces politiques qui ont été rejetées par les électeurs aux dernières élections » fustige notre invité sur le plateau des 4V. Si le budget fait débat, il a cependant les faveurs du Sénat. Avec une majorité à droite, cette institution ne semble pas aller contre les propositions du Premier ministre, comme celle des sept heures de travail gratuit, retoquée in extremis par le gouvernement lui-même. « On a un gouvernement qui ne tient aucun compte de ce que les Français ont majoritairement dit à l’occasion des élections législatives » martèle Ian Brossat. Malgré une économie dans le rouge avec un déficit béant, l’agence de notation américain S&P a décidé maintenir la note de la France à « AA -». Toutefois, cette décision s'accompagne souvent de réserves : les agences mettent en garde contre la nécessité de maîtriser la dette publique, qui continue de croître, et d'accélérer les réformes structurelles. La persistance des déficits budgétaires et la lenteur de certaines adaptations économiques pourraient, à terme, fragiliser cette note. Pour le gouvernement, c'est un soulagement temporaire, mais aussi un rappel de l'importance de maintenir une discipline budgétaire tout en soutenant la croissance. Une éventuelle dégradation de la note aurait des répercussions importantes, notamment sur les taux d'intérêt des emprunts de l'État, augmentant le coût de la dette et pesant sur les finances publiques. « Pour ce qui est de la situation économique, elle est extrêmement préoccupante. On parle de 250 plans sociaux, de 200 000 emplois menacés. C’est la raison pour laquelle avec les parlementaires communistes, on dit qu’il faut interdire les licenciements boursiers […] il y a besoin de remettre un peu de rationalité dans tout ça » explique le sénateur communiste de Paris. Dans la refonte hypothétique du gouvernement, celui d’un modèle à gauche fait de l’œil à l’opposition de ce côté de l’échiquier politique. Le nom de Bernard Cazeneuve a de nouveau été suggéré. Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, propose d’ailleurs un gouvernement avec une clause de non-censurabilité. Le PCF pourrait-il reconnaître un gouvernement socialiste ? « Il faut tenir compte que nous n’avons pas la majorité absolue de l’Assemblée nationale. Mais il faut des mesures d’urgence, signe qu’on tourne la page : c’est l’abrogation de la réforme des retraites voulue par 80% des Français, l’augmentation du SMIC et de salaires, le retour du service public, l’école, l’hôpital qui sont aujourd’hui sacrifiés. Un certain nombre de mesures fondamentales qui montrent aux Français qu’on a entendu le message des dernières législatives » affirme Ian Brossat. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Comment lutter contre la menace de censure du gouvernement - Maud Bregeon est l’invitée des 4 vérités du vendredi 29 novembre 2024
L’ambiance est explosive à l’Assemblée nationale avec la menace d’une censure du gouvernement de la part du Nouveau Front populaire, qui sera peut-être soutenu par les députés du Rassemblement national. Alors que la chute du gouvernement Barnier semble inéluctable, les députés de la majorité se sont montrés très agressifs, prêts à en venir aux mains. Des images « déplorables et affligeantes » pour la porte-parole du gouvernement, invitée sur le plateau des 4 vérités ce vendredi 29 novembre 2024. Maud Bregeon estime que les images de l’hémicycle diffusées dans l’émission font « beaucoup de mal aux politiques, à l’image [qu’ils renvoient] ». « Au-delà des individualités, c’est l’image que nous renvoyons collectivement qui nous affaiblit », ajoute-t-elle. Des tensions entre les députés qui se sont augmentées depuis le refus de la majorité d’acter l’abrogation de la réforme des retraites proposée par la France Insoumise lors de leur niche parlementaire, ce jeudi 28 novembre 2024. Pour notre invité, « penser prétendre que l’on puisse revenir sur un sujet aussi crucial pour l'économie française et pour le système de retraites par répartition en quelques heures de débat, c’est mentir aux Français. » Face à Jeff Wittenberg, elle insiste sur la nécessité pour les députés de défendre leurs positions par des amendements, et que le débat est vital pour une démocratie. Néanmoins, le sujet de la proposition de loi des Insoumis de revenir à un départ à la retraite à 64 ans ne fait pas partie des causes à discuter pour Maud Bregeon : « Cette réforme des retraites, on ne l’a pas fait par plaisir, mais parce que c’était nécessaire. Le Premier ministre a proposé d’améliorer cette réforme en lien avec les partenaires sociaux, ce qui nécessite du dialogue, plus que du débat. » Un gouvernement aux ordres du RN ? La représentante du gouvernement a tenu à répondre aux menaces de censure brandies par le Rassemblement national, qui donne au gouvernement un délai jusqu’au lundi 2 décembre 2024 pour faire plus de concessions. Alors que Michel Barnier a toujours défendu son envie de faire des compromis, il a choisi de renoncer à une hausse de la taxe sur l’électricité, qui faisait partie des lignes rouges de l’extrême droite. « Pour trouver des compromis, il faut être deux », rétorque Maud Bregeon, évoquant les risques encourus si la France finit l’année sans budget. « Nous serons à 7% de déficit l’année prochaine si on ne fait rien. Ceux qui censureraient le gouvernement et ne permettraient pas à la France de finir l’année avec un budget, affaibliraient considérablement notre pays et en porteraient la responsabilité », annonce notre invitée. Marine Le Pen et Jordan Bardella font pourtant pression sur la coalition de centre-droit pour réformer l’Aide Médicale d’État (AME). Une demande de plus du Rassemblement national à laquelle le gouvernement pourrait bien céder : « C’est une porte qui avait été ouverte par le gouvernement », défend sa porte-parole. Celle qui s’est dite favorable à une révision du panier de soin de l’AME explique : « Il est normal qu’on réduise les dépense de l’AME, et la meilleure façon structurelle de réduire l’AME est de réduire l’immigration clandestine en France. » Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les 4 Vérités
Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.