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L’esprit critique
Mediapart
536 episodes
3 days ago
Cinéma, littérature, spectacles, expos : chaque semaine, L’esprit critique, c’est le nouveau podcast proposé par Mediapart pour inciser l’actualité culturelle, renouveler les voix qui débattent des œuvres et rendre compte des débats esthétiques et politiques qui traversent ce qu’on nous donne à lire ou à voir. Hébergé par Audiomeans. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Cinéma, littérature, spectacles, expos : chaque semaine, L’esprit critique, c’est le nouveau podcast proposé par Mediapart pour inciser l’actualité culturelle, renouveler les voix qui débattent des œuvres et rendre compte des débats esthétiques et politiques qui traversent ce qu’on nous donne à lire ou à voir. Hébergé par Audiomeans. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/536)
L’esprit critique
EXTRAIT -EP151, autour du "Musée Duras" signé Julien Gosselin à l'Odéon-Théâtre de l'Europe
Musée Duras est le titre d’un projet monstre de Julien Gosselin, directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe qui met en scène dix heures de spectacle à partir de Marguerite Duras aux ateliers Berthier, dans le nord de Paris. Un projet conçu avec des élèves de la promotion 2025 du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. On peut y voir onze propositions scéniques distinctes autour de textes de Marguerite Duras, certains très connus et d’autres qui le sont moins, certains extraits de ses romans, d’autres de son cinéma, de son théâtre, voire de ses entretiens. Ils sont interprétés en solo ou en collectif par ces jeunes acteurices pour beaucoup extrêmement doué·es Vidéo et musique électro sont, comme souvent, au rendez-vous de cette mise en scène de Julien Gosselin qui retraverse à toute allure une œuvre elle-même composite dans un décor dépouillé, entièrement blanc, où le public, installé dans un dispositif bifrontal, est à la fois le plus souvent très près des interprètes et en dessous d’un écran géant reproduisant sous d’autres angles ce qu’il peut voir sur scène. Au début du spectacle, une voix nous demande de fermer les yeux, pendant que des corps sont allongés par terre, puis de nous couvrir les oreilles. Surgit alors en lettres immenses le mot « Porn »… Le Musée Duras est visible jusqu’au 30 novembre prochain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 days ago
16 minutes 12 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP151, autour de la pièce de Carolina Bianchi, "The Brotherhood"
The Brotherhood est le titre de la nouvelle proposition de l’écrivaine, metteuse en scène, performeuse et actrice Carolina Bianchi qui avait déjà présenté l’an dernier une pièce marquante donc nous avions discuté ici, intitulée La Mariée et Bonne nuit Cendrillon où elle s’administrait elle-même du GHB, la drogue dite du violeur, rendant inconscientes et impuissantes celles qui l’ont bue à leur insu. Toujours à la Villette et de nouveau dans le cadre du Festival d’Automne, Carolina Bianchi et la compagnie Cara de Cavallo proposent ici le deuxième chapitre de la trilogie Cadela Força. Il est déconseillé aux moins de 18 ans car il y est question de sexe, de nudité, de viol au point qu’une table d’accueil et d’écoute est installé à l’entrée de la salle pour les personnes qui auraient été perturbées par ce qu’elles ont vu… Alors que dans Bonne nuit Cendrillon, Carolina Bianchi s’endormait sous l’effet de la drogue et le regard des spectateurs, elle se réveille ici, au début de la pièce, pour tourner son regard vers les hommes, la masculinité et la fraternité des « Boys Club ». Le spectacle est truffé de références, que ce soit au théâtre de Shakespeare ou à celui de Tchekhov, mais aussi à la mythologie, à la peinture, à plusieurs autrices du XXe siècle, en particulier Sarah Kane, mais aussi à des chansons populaires. Et il s’ouvre par une citation de l’écrivain chilien Roberto Bolaño qui en synthétise le projet : « La violence ni la poésie ne se peuvent corriger ». The Brotherhood, de Carolina Bianchi et de la compagnie Cara de Cavallo est visible à la Grande Halle de la Villette dans le cadre du Festival d’Automne jusqu’au 28 novembre prochain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 days ago
13 minutes 36 seconds

L’esprit critique
INTEGALE -EP151, autour des pièces "Musée Duras" de Julien Gosselin ; "The Brotherhood" de Carolina Bianchi et "Honda Romance" de Vimala Pons
Dix heures de Duras en douze textes et onze propositions scéniques, des dizaines d’émotions et d’états d’âme parcourus en moins de deux heures par dix interprètes, et près de quatre heures de spectacle déconseillé aux moins de 18 ans car il y est question frontalement de sexe, de nudité, d’alcool et de viol… « L’esprit critique » essaiera d’être à la hauteur de l’intensité des spectacles dont il sera question aujourd’hui, à savoir le Musée Duras mis en scène par Julien Gosselin aux ateliers Berthier Odéon-Théâtre de l’Europe qu’il dirige par ailleurs ; la nouvelle proposition de la performeuse, actrice, écrivaine et metteuse en scène brésilienne Carolina Bianchi, qui s’intitule The Brotherhood et se donne à la grande Halle de la Villette dans le cadre du Festival d’Automne et enfin Honda Romance, de la grande équilibriste qu’est Vimala Pons qui était donné tout récemment à l’Odéon et Rennes mais et sera bientôt visible de nouveau à Paris, au Centquatre, et dans de nombreuses villes de France… Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 days ago
40 minutes 21 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP151, autour de la pièce de Vimala Pons, "Honda Romance"
Honda Romance est le titre du nouveau spectacle de Vimala Pons, autrice, actrice, circassienne, musicienne, qui était la cheville ouvrière de deux pièces sidérantes de la dernière décennie : De nos jours du collectif Ivan Mosjoukine et celle intitulée Grande. Ce spectacle-ci est présenté dans le cadre du Festival d’Automne. Il était visible récemment au théâtre de l’Odéon à Paris et au Théâtre national de Bretagne à Rennes et entend donner un aperçu en accéléré des métamorphoses ultra-rapides de nos émotions contemporaines, comme une sorte de collage théâtral ou de « scrolling » physique et sensible. Le titre fait référence à la fois à une marque de moto qui prétend bientôt envoyer des satellites dans l’espace, à l’amour et à la définition d’une « pièce musicale simple », sens originel du terme « romance ». Sur scène, beaucoup de choses : un satellite géant qui paraît être le narrateur de l’histoire, des canons à air extrêmement puissants, de la musique signée notamment Tsirihaka Harrivel et Rebekka Warrior et dix interprètes en mouvement perpétuel et en déséquilibre permanent… Honda Romance sera visible du 4 au 7 décembre au Centquatre-Paris, avant de partir en tournée à Nantes, à Bruxelles, Chambéry, Tours, Strasbourg et Lyon. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 days ago
9 minutes 33 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP150, autour du roman de Séphora Pondi, "Avale"
Avale est le titre du premier roman de Sephora Pondi, pensionnaire de la Comédie française, publié par les éditions Grasset. Il met en scène une femme nommée Lame qui ressemble par plusieurs aspects à l’autrice : apprentie actrice, noire de peau, adoptée et même célébrée par un monde loin de ses origines sociales situé dans la banlieue parisienne. Mais le roman n’est pourtant pas une autofiction et cherche plutôt à confronter, à travers un récit entrecroisé et dans la langue elle-même, le destin de Lame et celui de Tom, un jeune homme isolé qui s’appelait autrefois Romain, et dont l’obsession pour l’actrice rencontre d’inquiétantes pulsions de dévoration. Le livre remonte ainsi l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans la vie d’adulte des deux personnages principaux jusqu’à leur fatidique rencontre après des semaines de harcèlement et de messages, obscènes et/ou passionnés envoyés par le premier à la seconde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
11 minutes 11 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP150, autour de "La nuit au coeur" de Nathacha Appanah
La nuit au cœur est le douzième livre de la romancière Nathacha Appanah, qui vient de recevoir le prix Femina. Il est publié chez Gallimard, entrecroise le destin de trois femmes soumises à une « entreprise d’emprise » de leurs conjoints et qui finirent assassinées pour deux d’entre elle, et épargnée de peu pour la troisième, qui n’est autre que l’écrivaine elle-même. Nathacha Appanah raconte ainsi comment elle fut prise dans les rets d’un homme beaucoup plus âgé que la jeune fille qu’elle était alors, et dont elle pensa qu’il allait lui donner « accès à ce monde codé de la littérature dont il semblait détenir tous les secrets ». Mais qui, en réalité, la coupa de sa famille pour mieux asseoir sa domination physique et psychique sur elle, jusqu’à vouloir la tuer. A partir de cette expérience intime, l’écrivaine enquête sur deux féminicides : celui de sa cousine Emma, écrasée et démantibulée par son mari sur l’île Maurice en 2000, et celui de Chahinez Daoud, brûlée vive par son époux à Mérignac, près de Bordeau en 2021. En mettant en parallèle ces trois destinées de femmes, Nathacha Appanah met aussi en lien les comportements de trois hommes désignés par leurs seules initiales : MB, RD et HC, qu’elle réunit dans une « pièce imaginaire » parce que, explique-t-elle, « il n’y a que dans cet endroit que je peux les réunir, parce qu’il n’y a que dans cet endroit que je peux maîtriser le récit, inverser les rôles, devenir à mon tour un petit bourreau, exercer un pouvoir d’emprise et de fascination, exiger écoute et silence -, dans cette pièce imaginaire, donc, je les laisserai mariner un peu, eux qui pensent qu’ils n’ont rien en commun. » Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
17 minutes 3 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE -EP150, autour de "La nuit au coeur" de Nathacha Appanah ; "Avale" de Séphora Pondi et "E.E" d'Olga Tokarczuk
Des femmes écrasées sous les roues d’une voiture, brûlées vives à même le trottoir, à moitié dévorées dans un buisson ou dont le corps sert, au mieux, de medium à des forces occultes et de sujet de thèse de médecine… Autant dire que les trois ouvrages dont nous discutons aujourd’hui explorent une vision noire de la condition féminine, qu’elle se déploie sur l’île Maurice, dans les rues de la métropole bordelaise, le jour de la victoire de la France à la coupe du monde de Football en 2018 ou dans la ville polonaise de Breslau au début du XXe siècle. On discute en effet du tout récent prix Femina, La nuit au cœur, de la romancière Nathacha Appanah, publié chez Gallimard, du premier roman de l’actrice Séphora Pondi, intitulé Avale qui paraît chez Grasset et enfin d’un ouvrage de la prix Nobel de littérature polonaise Olga Tokarczuk, titré E.E et traduit en français par les éditions Noir sur Blanc. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
42 minutes 27 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP150, autour du roman d'Olga tokarczuk, "E.E"
On termine ce podcast avec un titre en forme d’initiale, E.E., traduction récente d’un livre déjà ancien, puisqu’il fut publié il y a trente ans, de l’écrivaine polonaise Olga Tokarczuk, prix Nobel de Littérature en 2018. L’ouvrage sort aux éditions Noir sur Blanc dans une traduction du polonais de Margot Carlier. L’intrigue se déroule en 1908, dans la ville de Breslau, dans une famille bourgeoise de huit enfants, parmi lesquelles se trouve Erna Eltzner, dont la vie est bouleversée lorsqu’elle s’évanouit l’année de ses 15 ans, après qu’un fantôme lui soit apparu et qu’elle ait entendu des voix. Le don de communiquer avec les morts que posséderait la jeune Erna enthousiasme la mère, passionnée d’occultisme, autant qu’il exaspère le père, propriétaire d’une filature et rétif à ces dimensions éloignées du monde matériel et rationnel. Ce don, au cœur des séances de spiritisme organisées alors par la mère, attire aussi un amateur d’ésotérisme, amoureux transi et secret de la mère d’Erna, un étudiant en médecine du nom d’Artur Schatzman qui a fait de E.E. son sujet de thèse, mais encore différentes personnes souhaitant communiquer avec leurs défunts. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
13 minutes 20 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP149, autour du film de Kathryn Bigelow, "A House of Dynamite"
La réalisatrice américaine Kathryn Bigelow, première femme à avoir reçu l’Oscar de la meilleure réalisation pour son film Démineurs, n’avait plus tourné depuis près de huit ans et la sortie de son précédent long-métrage, Detroit, consacré aux révoltes urbaines et raciales de la « Motown » dans les années 1960. Avec A House of Dynamite – une maison de dynamite en bon français - Kathryn Bigelow choisit Netflix plutôt que le circuit des salles traditionnelles, tout en poursuivant une filmographie captivée par l’univers militaire, la violence et l’histoire des Etats-Unis. Ici, Kathryn Bigelow réactive un genre ancien, le film d’apocalypse nucléaire, qui a forgé certains classiques du cinéma américain, de Point Limite de Sidney Lumet en 1964 jusqu’à Docteur Folamour de Sidney Kubrick cette même année. Elle le fait avec – il faut le reconnaître - un certain sens du timing politique et géopolitique puisque son long-métrage est sorti sur la plateforme quelques jour seulement avant le duel verbal mais néanmoins atomique entre Poutine et Trump : le premier vantant les mérites de ses missiles et drones sous-marins à capacité nucléaire, le second annonçant la reprise des tests des armes nucléaires. Les spectateurices sont donc immergé·es dans un imaginaire de guerre froide, avec réunions de crise, écrans de contrôle et espaces de décision engageant le sort de toute l’humanité, le tout modernisé à coups de technologies de pointe mais pas nécessairement fiables et d’acronymes aussi exotiques qu’importants. Toutefois, si Bigelow réactive un genre connu, et parfois galvaudé, elle le fait avec un dispositif cinématographique qui en renouvelle le style, avec une caméra virevoltant dans différents lieux de pouvoir et un compte à rebours qui se répète trois fois dans le film tout en ne respectant pas tout à fait la réalité du temps qui s’écoule avant la possible apocalypse… Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
15 minutes 39 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP149, autour du film de Tarik Saleh, "Les Aigles de la République"
Après Le Caire confidentiel et La conspiration du Caire, le cinéaste suédois Tarik Saleh conclut sa trilogie sur l’Égypte, le pays de son père dans lequel il est persona non grata, avec Les Aigles de la République. On y retrouve son acteur fétiche, Farès Farès, jouant une star du cinéma national au point d’être surnommé le « pharaon de l’écran », qui se voit confier le rôle piège d’incarner un autre pharaon, le maréchal al-Sissi, qui règne sur l’Égypte depuis son coup d’État, en 2013, contre le premier président élu après la révolution de 2011, le frère musulman Mohamed Morsi. Produit par l’armée, le film s’intitule La Volonté du peuple et doit honorer le courage du militaire. Contraint d’accepter, Georges Fahmy, se retrouve pris dans un engrenage à la fois cinématographique et politique, où le pion qu’il est devenu est pris dans des jeux de pouvoir qui le dépassent. Les Aigles de la République aborde ainsi frontalement l’histoire récente de l’Égypte, tout en remontant le temps, à travers une scène qui évoque l’assassinat du président Anouar el-Sadate en 1981 lors d’un défilé militaire, mais aussi en convoquant des images et des imaginaires de l’âge d’or du cinéma égyptien, lorsque celui-ci était le plus important du monde arabe et l’un des plus importants de la planète. Les aigles de la république, de Tarik Saleh sera sur les écrans mercredi prochain 12 novembre. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
15 minutes 21 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE -EP149, autour des films "L'Etranger" de François Ozon, "A House of Dynamite" de Kathryn Bigelow et "Les Aigles de la République" de Tarik Saleh
L’Algérie française des années 1930 vue à travers l’adaptation d’un des classiques de la littérature française ; l’Égypte d’al-Sissi captée à partir du tournage d’un biopic élogieux sur le général putschiste et enfin la giga-puissance états-unienne contemporaine saisie à l’aune de ses fragilités depuis les salles de commandement et de décisions de haut niveau mises à l’épreuve par l’apparition d’un missile nucléaire visant Chicago… On évoque aujourd’hui dans « L’esprit critique » l’adaptation par François Ozon du roman d’Albert Camus, L’Etranger ; le nouveau long métrage de la réalisatrice Kathryn Bigelow sorti sur la plateforme Netflix et intitulé A house of Dynamite, et enfin le nouveau film du réalisateur suédois d’origine égyptienne Tarik Saleh titré Les Aigles de la République. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
46 minutes 23 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP149, autour du film de François Ozon, "L'Etranger"
Le réalisateur français François Ozon continue, au rythme de croisière d’un long-métrage par an, à épaissir une filmographie composée de longs-métrages comme 8 femmes, Grâce à Dieu, Dans la Maison, Jeune et jolie, Sous le sable ou encore, pour remonter aux titres qui l’ont initialement fait connaître, Les amants criminels et Gouttes d’eau sur pierre brûlantes. François Ozon s’attaque cette fois à l’adaptation d’un des grands classiques de la littérature française, étudié par des générations d’écoliers de France et de Navarre, L’Étranger, publié par le futur prix Nobel de Littérature Albert Camus en 1942. Pour celles et ceux qui auraient oublié leurs études secondaires, je rappelle que l’ouvrage de Camus se déroule dans l’Algérie française des années 1930. Meursault, le personnage principal, incarné ici à l’écran par Benjamin Voisin, est un jeune employé de bureau vivant seul, hermétique à toute empathie, étranger à ses sentiments, indifférent au monde, qui vient de perdre sa mère qu’il avait placée à l’asile. Un jour d’été, il tue un « arabe » sur une plage d’Alger, sans réel motif même si ce dernier avait menacé son ami et voisin, un proxénète ayant lui-même battu la sœur de cet homme… L’étranger, de François Ozon, avec notamment Benjamin Voisin et Rebecca Marder, c’est sur les écrans depuis le 29 octobre dernier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
14 minutes 32 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP148, autour de l'exposition « Nous Autres » de Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini au BAL
On termine le parcours de ce podcast en se rendant au BAL, l’espace d’exposition dédié à l’image-document situé dans le XVIIe arrondissement de Paris près de la place de Clichy. Le BAL propose une exposition intitulé « Nous Autres », de Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini avec Carla Williams. Il s’agit du récit, fait par l’autrice et théoricienne de l’art Hélène Giannecchini, de sa rencontre avec la photographe américaine Donna Gottschalk dont les images constituent le coeur du parcours proposé aux spectateurs et spectatrices. En regard est montré une série d’autoportraits de la photographe et historienne de l’art américaine Carla Williams qui s’inscrit dans une filiation assumée avec l’oeuvre de Donna Gottschalk. Cette dernière, née en 1949 à New York, dans le quartier autrefois populaire et aujourd’hui gentrifié d’Alphabet City, a accueilli chez elle et photographié pendant des décennies les personnes avec lesquelles elle a vécu, milité et travaillé. Et notamment les vies, aux marges de la société, des personnes LGBT+, camarades de luttes, amies ou amantes… Le commissariat de l’exposition est assuré par Julie Héraut et Hélène Giannecchini, Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
13 minutes 9 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE -EP148, autour des expositions "Otobong Nkanga. I dreamt of you in colors" ; "Rick Owens. Temple of Mode" et "Nous autres" de Donna « Nous Autres », de Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini
Des couleurs, des tons et du Noir et Blanc. Des pierres, des textiles et des photographies. Un art protéiforme, de la mode et un parcours visuel et écrit. On passe dans « l’esprit critique » de ce jour des sous-sols de l’extraction néo-coloniale à la haute-couture en passant par les trajectoires queer de l’Amérique des années 1970. On évoque en effet d’abord la rétrospective que le Musée d’art moderne de Paris propose de l’artiste nigériane Otobong Nkanga, puis l’écrin qu’offre le Palais Galliera aux créations du styliste Rick Owens et enfin la rencontre entre la photographe américaine Donna Gottschalk et la théoricienne de l’art Hélène Giannechini que propose le BAL. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
47 minutes 21 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP148, autour de l'exposition "Rick Owens. Temple of Mode" au Palais Galliera
Nous avons juste, pour ce second temps de notre podcast, à traverser l’avenue du Président Wilson depuis le Musée d’Art moderne de Paris puisque, pour la première fois en quatre ans d’existence, « L’esprit critique » se rend au Palais Galliera, le musée de la mode. Se tient en effet dans ce luxueux et prestigieux palais parisien une rétrospective du travail de Rick Owens, styliste et créateur né aux Etats-Unis au début des années 1960 et installé depuis quelques années à Paris. Après qu’une veste de cuir noir portée par la top model Kate Moss a attiré l’attention d’un photographe du magazine Vogue au début des années 2000, Rick Owens connaît une carrière fulgurante avec quelques propositions sculpturales sublimes, concevant ses défilés comme de véritables shows, et déclenchant quelques mini-scandales, comme lorsqu’il dévoile des pénis lors de son défilé 2015 ou bien lorsqu’un de ses mannequins fétiches porte, contre son avis, un message anti-Merkel lors de la crise de la dette grecque. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
18 minutes 19 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP148, autour de l'exposition "Otobong Nkanga. I dreamt of you in colours" au Musée d'Art Moderne de Paris
Le Musée d’Art moderne de Paris consacre une rétrospective qui vient d’ouvrir et sera visible jusqu’en février prochain à l’artiste Otobong Nkanga, née voici un demi-siècle au Nigéria. L’exposition s’intitule I dreamt of you in colours, « j’ai rêvé de vous en couleur » en bon français, et présente une coupe transversale à travers une œuvre protéiforme dans ses motifs comme dans ses matières, à travers un large choix de dessins, installations, peintures, textiles, photographies, sculptures, poèmes, vidéos ou performances… Faisant le choix d’une présentation non chronologique, la rétrospective montre le souci de l’artiste née au Nigéria et aujourd’hui installée en Belgique de donner à voir les strates qui composent notre monde, depuis les exploitations et les extractions violentes qui fracturent les sols et les paysages, jusqu’aux circulations, constellations et réseaux qui y trouvent leurs origines. Le commissariat de cette exposition est assuré par Odile Burluraux à Paris et Nicole Schweizer à Lausanne, ville où cette rétrospective se rendra ensuite. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
15 minutes 13 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE -EP147, autour des romans, "La maison vide" de Laurent Mauvignier, "Tressailir" de Maria Pourchet et "La récréation est finie" de Dario Ferrari
« L’esprit critique » continue de frayer son chemin dans quelques-unes des très nombreuses publications de cette rentrée littéraire en vous proposant de voir éclore tout le XXe siècle depuis une maison de famille ; de contempler les effets d’une rupture amoureuse contemporaine sur la psyché d’une femme-biche et enfin de participer à l’écriture d’une thèse sur une brigade anarchiste dans l’Italie des années de plomb. On évoque en effet successivement La maison vide, le nouveau livre de Laurent Mauvignier, publié aux éditions de Minuit ; Tressaillir de Maria Pourchet paru chez Stock et le roman de l’Italien Dario Ferrari, La récréation est finie, traduit aux éditions du Sous-Sol. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
38 minutes 38 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP147, autour du roman de Maria Pourchet, "Tressaillir", publié chez Stock
Tressaillir est le titre du nouveau roman de Maria Pourchet, après notamment Toutes les femmes sauf une, Feu ou Western. Il est publié chez Stock et raconte l’histoire d’une « femme rompue », à entendre dans le double sens qu’elle a rompu avec son couple et sa cellule familiale, et qu’elle est épuisé par les implications de cette rupture, tant psychiques que physiques ou matérielles. Autrice de livres illustrées, la narratrice, prénommée Michelle, se retrouve expulsée du domicile conjugal, alternant chambres d’hôtel et recherche d’appartements sordides. Elle découvre les affres de la garde alternée et les antidépresseurs et, poussée par son agente, accepte de retourner dans l’endroit où elle a grandi pour une série d’ateliers en lycée où l’attend un ancien flirt oublié dans les recoins de sa mémoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
9 minutes 34 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP147, autour du roman de Laurent Mauvignier, "La Maison Vide", publié aux éditions de Minuit
La maison vide est le titre du nouveau livre de Laurent Mauvignier, publié comme les précédents aux éditions de Minuit. Si la maison du titre est vide comme une maison de famille dont il faudrait enlever les meubles après la mort d’un parent, elle est aussi remplie de tout un passé dont Laurent Mauvignier fait l’archéologie, en recourant à toute la puissance du roman. Pour reprendre ce que le narrateur écrit dans les premières pages : « je crois que si ce que j’écris ici est un monde que je découvre en partie en le rêvant, je ne l’invente pas tout à fait : je le reconstruis pièce à pièce, comme une machine d’un autre temps dont on découvre que le mécanisme a pourtant fonctionné un jour, et qu’il suffit de le remonter pour qu’il puisse redémarrer. » La fiction est moins convoquée ici pour meubler des silences comme on meublerait une maison vidée que pour donner une redonner, par l’écriture, une existence de papier mais incarnée à des êtres de chair tombés dans l’oubli de la généalogie lointaine, la poussière des photos sur lesquels on ne reconnaît plus les visages, l’infamie de la collaboration horizontale, les non-dits du suicide ou encore les tranchées de la Grande Guerre. Pour le dire encore comme l’auteur-narrateur de ce livre : « c’est parce que je ne sais rien ou presque rien de mon histoire familiale que j’ai besoin d’en écrire une sur mesure, à partir de faits vérifiés, de gens ayant existé, mais dont les histoires sont tellement lacunaires et impossibles à reconstituer qu’il faut leur créer un monde dans lequel, même fictif, ils auront chacun eu une existence. » Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
16 minutes 30 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP147, autour du roman de Dario Ferrari, "La récréation est finie", publié aux éditions du Sous-Sol
La récréation est finie est le titre du roman de l’italien Dario Ferrari, publié par les éditions du Sous-Sol dans une traduction de Vincent Raynaud. C’est aussi la phrase que lance Barrabas, la nouvelle recrue de la « Brigade Ravachol », une bande de jeunes italiens anarchistes et gauchistes de l’Italie des années de plomb des années 1970, pour leur signifier la nécessité « d’arrêter de jouer les révolutionnaires et de passer aux choses sérieuses » en l’occurrence enlever, à mains armée, un juge, au risque de tuer et d’être tué alors que la brigade s’est jusque-là contenté d’actions spectaculaires mais sans mise en danger. Ce groupe nous est restitué à travers l’enquête universitaire mené par un plus tout jeune doctorat, Marcello Gori, qui a décroché par miracle une bourse de thèse, et que le tout puissant et terrifiant professeur Sacrosanti a orienté sur l’une des figures de ce groupe, Tito Sella, écrivain et assassin passé par la case prison. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
11 minutes 55 seconds

L’esprit critique
Cinéma, littérature, spectacles, expos : chaque semaine, L’esprit critique, c’est le nouveau podcast proposé par Mediapart pour inciser l’actualité culturelle, renouveler les voix qui débattent des œuvres et rendre compte des débats esthétiques et politiques qui traversent ce qu’on nous donne à lire ou à voir. Hébergé par Audiomeans. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.