La crise qui secoue le Parti libéral du Québec continue de prendre de l’ampleur. Son chef, Pablo Rodriguez, a ordonné aujourd’hui une enquête indépendante à la suite d’allégations publiées ce matin par le Journal de Montréal. Selon le quotidien, Élections Québec s’intéresserait à des échanges de messages textes qui auraient circulé au printemps dernier entre deux personnes impliquées dans la campagne de monsieur Rodriguez à la direction du PLQ, des messages qui laisseraient entendre que des membres du parti ayant appuyé sa candidature auraient reçu de l’argent en retour. Monsieur Rodriguez a convoqué la presse cet après-midi pour faire le point sur cette crise qui met à rude épreuve son parti et son leadership. Ces révélations surviennent au lendemain d’un véritable coup de tonnerre : l’expulsion de la cheffe parlementaire Marwah Rizqy du caucus libéral pour ce que monsieur Rodriguez qualifie d’un bris de confiance. Pour mieux comprendre les allégations et leurs répercussions, Marc-André Cossette reçoit Valérie Gaudreau, chroniqueuse politique au Soleil.
Le gouvernement de l’Alberta a de nouveau invoqué mardi la disposition de dérogation de la Charte afin de prévenir toute contestation judiciaire visant trois lois touchant les jeunes et les adultes transgenres. Il s’agit de la deuxième utilisation de cette clause en moins d’un mois par le gouvernement de Danielle Smith, qui affirme ne pas avoir d’autre option. Pour Frédéric Boily, professeur de science politique à l’Université de l’Alberta, il est préoccupant de voir la clause dérogatoire être employée à deux reprises en si peu de temps.
La Suède continuait aujourd’hui de mener son opération de charme auprès du gouvernement canadien avec la présence sur le territoire du roi et de la reine du pays scandinave. La vice-première ministre suédoise est aussi au Canada et a tenu des rencontres avec des ministres libéraux. Le tout survient alors que l’entreprise suédoise Saab espère vendre des avions de chasse au Canada. On en discute avec notre journaliste Rémi Authier.
L’industrie du bois d’œuvre fait désormais face à des tarifs de 45 % sur ses exportations vers les États-Unis, après que Donald Trump a imposé une surtaxe additionnelle de 10 % le mois dernier. La semaine dernière, François Legault a évoqué la possibilité que 30 000 des 60 000 emplois du secteur disparaissent en raison, notamment, des tarifs douaniers américains. Lundi, après la rencontre des premiers ministres, la première ministre du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, a indiqué qu’Ottawa préparait un nouveau plan d’aide « important ». Selon Martin Bouchard, directeur général de l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers, il faut d’abord une reconnaissance claire du rôle des entrepreneurs dans la foresterie.
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