
Dans ce vingt-deuxième épisode de Ma Misère est si Belle, je parle d’un sujet intime : celui d’un père présent, mais souvent ailleurs.
Je raconte ce que c’est, de grandir à ses côtés sans vraiment le rejoindre.
D’avoir un père assis dans le salon, mais un lien qui vacille.
De comprendre, trop tôt, que l’amour peut exister même quand la maladie le rend maladroit.
Ce n’est pas un épisode sur le manque pur.
C’est une réflexion sur les demi-présences, les gestes qui ne se font pas,
les mots qui restent coincés, et la façon dont on apprend malgré tout à aimer autrement.
Je parle aussi de ce que d’autres figures m’ont transmis —
ma mère, mon grand-père, et plus tard ces hommes capables d’être là, vraiment.
Parce qu’il existe mille façons d’incarner le rôle de père,
et parfois, il faut toute une vie pour en trouver l’équilibre.
Ce n’est pas une histoire de rancune.
C’est une histoire de compréhension.
Et peut-être, quelque part, de réconciliation.
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