
Dans ce vingt-sixième épisode de Ma Misère est si Belle, je te parle de ce mot qu’on utilise partout, tout le temps, sans jamais vraiment le définir :
👉 l’intégration.
Je raconte ces années où, enfant, j’ai essayé d’être “comme il faut” :
lisser mes cheveux, copier les références des autres, apprendre des codes invisibles qui ne m’appartenaient pas.
Non pas parce que je n’aimais pas qui j’étais…
mais parce que je ne savais même pas encore qui j’étais.
Je parle de l’école comme du premier miroir social :
les blagues qu’on ne comprend pas,
les dessins animés qu’on n’a jamais vus,
les vêtements qui deviennent des frontières,
et ce sentiment d’être toujours un peu “à côté”.
J’évoque aussi les réussites “sur le papier” — études, travail, langue —
et pourtant, ce décalage intérieur
qui persiste tant que le regard des autres ne change pas.
Ces petites phrases anodines qu’on t’adresse avec un sourire,
mais qui rappellent subtilement que tu n’es jamais totalement “comme eux”.
Cet épisode, c’est une réflexion sur le vrai sens de l’intégration :
non pas se conformer, se lisser, s’effacer…
mais coexister, s’ajuster, exister sans s’excuser.
Parce qu’au fond, on ne cherche pas à “s’intégrer”.
On cherche juste à se sentir à sa place,
à être respecté dans ce qu’on est,
à vivre sans devoir se justifier.
Ce n’est pas un épisode sur la différence.
C’est un épisode sur l’appartenance — la vraie.
Celle qui ne demande pas de renoncer à soi.
👇 Dis-moi en commentaire : toi aussi, tu t’es déjà senti·e “entre deux mondes” ?
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