
Dans ce vingt-huitième épisode de Ma Misère est si Belle, je me suis posé une question simple… et vertigineuse :👉 Et si mon père n’avait pas été malade ?
C’est un épisode plus intime, presque imaginaire.Pas pour réécrire le passé — mais pour regarder ma vie autrement.Pour imaginer ce qu’elle aurait pu être,et surtout, comprendre ce que j’ai appris de ce qu’elle a été.
Je raconte cette version parallèle : celle d’une enfance stable,d’une mère légère, d’un père présent.Puis je parle de la vraie : celle où la schizophrénie s’est installée dans notre maison,où la maladie a tout bousculé,mais aussi tout révélé.
Parce que vivre avec un parent malade,c’est aussi apprendre à voir différemment.À repérer les tempêtes avant qu’elles n’arrivent,à développer une forme de lucidité rare,à aimer sans idéaliser.
Dans cet épisode, je parle aussi du deuil blanc —ce deuil particulier qu’on fait d’un parent qu’on n’a jamais vraiment eu.Et de la société qui, trop souvent, abandonne les familles face à la maladie mentale.
Mais au milieu de tout ça, il reste la lumière.Ce que la douleur transmet malgré elle : la force, la tendresse, la conscience.Parce qu’avec des “si”, on refait le monde.Et parfois, c’est le seul moyen de continuer à le rêver.
👇 Dis-moi en commentaire : toi aussi, tu t’es déjà demandé “et si…” ?
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