
Dans ce vingt-neuvième épisode de Ma Misère est si Belle,je me pose une question que beaucoup d’enfants de l’exil se sont déjà posée :👉 Et si nous étions restés au pays ?
Parce que partir, ce n’est pas juste changer de lieu.C’est changer de vie, de langue, de destin.C’est choisir un avenir en laissant une autre version de soi derrière.
J’imagine l’autre enfance que j’aurais eue au Maroc : les voisins, la chaleur, la famille, les rires, les traditions. Une vie plus simple, peut-être plus ancrée. Mais aussi les contraintes, les attentes, le regard des autres.Et je me demande : qui serais-je devenue ?
Cet épisode, c’est une lettre à cette vie parallèle —celle qu’on n’a pas vécue, mais qu’on porte quand même. C’est aussi un regard sur ceux qui restent, sur cette jeunesse marocaine qui se bat, qui rêve, qui revendique, et sur toutes les familles dispersées entre deux rives.
Je parle de l’exil comme d’un équilibre fragile : entre ce qu’on quitte et ce qu’on garde, entre deux pays, deux langues, deux façons d’aimer.Et de ce moment où on comprend que la liberté, elle n’est pas dans le départ ou le retour, mais dans la manière d’habiter le monde — ici, ou ailleurs.
Ce n’est pas un épisode sur le regret. C’est un épisode sur la réconciliation :celle des cultures, des identités, des héritages. Parce qu’au fond, peut-être que le vrai courage, ce n’est pas de choisir une rive —mais d’apprendre à vivre sur le pont.
👇 Dis-moi en commentaire : toi aussi, tu t’es déjà demandé “et si nous étions restés ?”
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