
Dans ce trentième épisode de Ma Misère est si Belle, je te parle d’un rôle que beaucoup connaissent sans jamais vraiment le nommer :
👉 celui de la première de la famille.
La première à faire des études, à quitter le foyer, à changer de milieu social, à ouvrir une porte que personne n’avait pu pousser avant.
Je raconte ce que ça fait d’avancer dans le flou, sans modèle, sans repères, en testant tout pour les autres : l’école, les démarches, les erreurs, les réussites.
Je parle aussi de la pression silencieuse qui accompagne ce rôle — celle de devoir réussir “pour tout le monde”, de prouver que c’est possible, de ne pas fermer la voie derrière soi.
C’est un épisode sur la fierté et l’épuisement, sur les responsabilités qu’on porte trop tôt, sur les frontières sociales qu’on traverse seules, et sur tout ce que ça change quand on vient d’une famille d’immigration ou de classe populaire.
Je partage les coûts, les victoires, les maladresses… mais aussi la beauté de ce rôle : devenir l’architecte de l’histoire familiale, transmettre un terrain plus doux, plus large, plus respirable à ceux qui viennent après.
Parce qu’être “la première”, ce n’est pas qu’une position dans la fratrie — c’est un geste politique, intime, social.
C’est changer un destin, parfois sans même le savoir.
👇 Dis-moi en commentaire : toi aussi, tu as déjà eu l’impression d’ouvrir la route pour les autres ?
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