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Je vous propose aujourd’hui d’évoquer un sujet relativement méconnu de notre histoire qui a pourtant marqué la société et la politique françaises à partir de la fin de la guerre d’Algérie : l’OAS, organisation armée secrète.  

Le 8 janvier 1961, après 7 années d’une guerre qui ne disait pas son nom, un référendum portant sur l’autodétermination de l’Algérie est approuvé par 75% de la population. Malgré ce résultat laissant peu de doutes quant à l’issue du conflit, une organisation clandestine terroriste, l’OAS, composée de militaires et de civils est créée dans l’espoir de maintenir jusqu’au bout l’Algérie française.  

Entre 1961 et 1962, l’OAS plonge l’Algérie et la métropole, dans un climat de violence et de terreur quasi insurrectionnel. Au-delà des plasticages et attentats qui rythment la vie des Algériens et Français des deux côtés de la Méditerranée, l’OAS a aussi menacé de déstabiliser l’Etat français avec plusieurs tentatives d’attentat contre le Général De Gaulle pour ne citer que cet exemple. 

Pour mieux comprendre ce sujet complexe et ce qu’il en reste aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de recevoir l’historienne Sylvie Thénault, directrice de recherche au CNRS et enseignante.
Elle est l’autrice de plusieurs travaux sur l’Algérie coloniale et la guerre d’indépendance. Son dernier ouvrage, « Les Ratonnades d'Alger, 1956, une histoire de racisme colonial », est paru en février 2022 aux éditions du Seuil. 

Bonne écoute !