Bienvenue dans Mazal, le podcast qui explore et célèbre nos héritages franco-algériens. Pour me suivre sur Instagram : @sarahbenilman et @mazalpodcast
Pour cet épisode, nous abordons un thème douloureux mais nécessaire pour mieux comprendre notre société : celui des violences racistes en France et plus particulièrement des années 1970-90, marquées par une forte impunité. Ces crimes ciblaient principalement les personnes perçues comme maghrébines, au point que certains auteurs parlaient d’arabicides. A l'instar du titre de ce podcast "mazal", cette histoire continue hélas de s'écrire aujourd'hui, plus de 50 ans après les "ratonnades". Les mouvements de résistance perdurent aussi à l'image notamment du collectif "justice pour Adama" pour ne citer que celui-ci.
Pour nous éclairer sur ce sujet, j’ai le plaisir de recevoir la sociologue Rachida Brahim, autrice de La race tue deux fois, une histoire des crimes racistes en France 1970-2000, ouvrage issu de sa thèse de doctorat. Plus de 700 crimes racistes y sont répertoriés et analysés entre 1970 et 1997.
Quelques références :
Ouvrages
- Rachida Brahim, La race tue deux fois, histoire des crimes racistes en France 1970-1997 (2021), éditions Syllepse.
- Fausto Giudice, Arabicides, Une chronique française 1970-1991 (2017), la Découverte.
- Abdellali Hajjat, La Marche pour l'égalité et contre le racisme, Amsterdam éditions, 2013
- Dominique Manotti, Marseille 73 (2020), les Arènes.
Films
- Film Dupont Lajoie (1975), 1h36.
- Le racisme à Marseille ou la mort de Ladj Lounes (Gérard Corbiau (Réalisateur) et André Dartevelle, journaliste), RTBF (1973), 23'.
Audio
- émission La Série Documentaire sur France Culture, Une histoire du mouvement des travailleurs arabes, par Hajer Ben Boubakeur, semaine du 18 octobre 2021.
Musique du générique : Titre: A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
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Pour cet épisode, on aborde nos héritages footballistiques avec Stanislas Frenkiel, enseignant-chercheur en histoire du sport, et auteur du livre « Le football des immigrés : France-Algérie, l’histoire en partage ».
A travers cet ouvrage, on parcourt près d’un siècle d’histoire, depuis l’ascension de joueurs professionnels algériens dans les clubs métropolitains, à l’apparition de joueurs d’origine algérienne en équipe de France dans les années 80.
On aborde aussi un épisode peu connu bien qu’extraordinaire de l’histoire de nos 2 pays, celui de l’équipe du FLN –Front de libération nationale, le mouvement indépendantiste algérien. Cette équipe est formée à partir de 1958 avec des grands joueurs évoluant en équipe de France ou dans les grands clubs métropolitains, dont le regretté Rachid Mekhloufi, qui ont quitté confort et gloire pour rejoindre la lutte pour l’indépendance de l’Algérie à travers le foot.
Ressources :
- Affaires sensibles, France Inter : 6 octobre 2001, le match de football France-Algérie ; Algérie : un maillot pour l'Indépendance ;
- Un maillot pour l'Algérie, bande dessinée de Galic - Kris - Rey - (Aire Libre - Éditions Dupuis), 2016.
- Le football des immigrés : France-Algérie, l’histoire en partage », éditions Artois Presse Université, 2021
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Aujourd’hui, nous abordons la question centrale de l’idéologie coloniale, son histoire et surtout ce qu'il en reste de nos jours.
Comment un État justifie-t-il l’occupation d'autres territoires et l’asservissement des populations qui y vivent ? Alors que les idées des Lumières et des valeurs universelles humanistes rayonnaient à travers le monde, la France, pays de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 partait à la conquête mondiale de terres étrangères.
Comment expliquer cette ambivalence et quel regard politique la République française porte-t-elle aujourd’hui sur ce long passif colonial ?
Pour nous éclairer, je suis heureuse d’échanger avec Gilles Manceron, historien, membre du collectif histoire coloniale et postcoloniale et auteur entre autres de "Marianne et ses colonies", paru en 2003 aux éditions La découverte.
Extrait du documentaire de Hugues Nancy "Colonisation, une histoire française" diffusé sur France 3 en 2021.Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
https://linktr.ee/sarahbenilman
Dans cet épisode spécial, nous — Sarah Benilman, créatrice de Mazal Podcast, et Soraya, fondatrice du podcast — nous retrouvons pour un épisode crossover.
Nous parlons de nos racines algériennes et amazighes, de nos histoires familiales, et de la façon dont ces héritages continuent de façonner nos identités et nos créations.
Entre souvenirs, réflexions émotions, nous partageons avec vous cette conversation personnelle sur ce que signifie porter, transmettre et réinventer nos héritages culturels.
Nous suivre :
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Le 17 octobre 1961, une manifestation pacifique rassemble des dizaines de milliers d’Algériens qui affluaient vers le centre de Paris pour protester contre un couvre-feu qui leur avait été imposé par le Préfet Papon le 5 octobre. Nous sommes alors à la fin de la guerre d’Indépendance, qui avait débuté en 1954 et allait se terminer moins de six mois plus tard avec les Accords d’Evian. L’issue du conflit n’était plus un secret pour personne.
Et pourtant, cette marche pacifique a été réprimée avec une violence inouïe : près de 11 700 Algériens ont été arrêtés, parfois torturés, et plusieurs centaines d’entre eux décèderont ou disparaîtront.
Cela constitue « la répression d’Etat la plus violente qu’eût jamais provoquée une manifestation de rue dans l’histoire contemporaine en Europe de l’Ouest, d’après les historiens Jim House et Neil MacMaster dans leur ouvrage de référence sur le 17 octobre 1961.
On ignore le nombre de personnes torturées, jetées dans la Seine, expulsées ou exécutées au cours de cette nuit et des semaines qui ont suivi, et on ne le connaîtra probablement jamais.
Ce que l’on sait, c’est que cette répression meurtrière a été tue pendant plusieurs décennies et on découvrira officiellement l’ampleur de la violence perpétrée en 1997, à l’occasion du procès qui visait Maurice Papon de crimes contre l’humanité pour sa participation à la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pour en discuter, j’ai le plaisir de recevoir deux invités. La première a marché ce soir-là et les suivants, elle s’appelle Zohra, et nous raconte ses souvenirs. Le second s’appelle Fabrice Riceputi, il est historien, auteur de l’ouvrage « Ici on noya les Algériens » paru en 2021 aux éditions du passager clandestin.
Références (non exhaustive) :
Les Têtes raides : la gueule du loup, reprise du poème de Kateb Yacine
Médine : 17 octobre 1961
La Rumeur : concert à l'Olympia du 17 octobre 2002
Didier Daeninckx, Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1983
Jean-Luc Einaudi, La bataille de Paris: 17 octobre 1961, Seuil, 1991
Michel Levine, Les ratonnades d’octobre: Un meurtre collectif à Paris en 1961, Ramsay, 1985
Le 17 octobre des Algériens, Paulette et Marcel Péju, La Découverte, 2011 (réédition de l'ouvrage de 1962 aux éditions Maspero)
Fabrice Riceputi, Ici on noya les Algériens, éditions du passager clandestin, 2021
Octobre à Paris, documentaire de Jacques Panijel, 1973
Ici on noie les Algériens, documentaire de Yasmina Idi, 2011
Dans cet épisode de Mazal Podcast, je reçois Dorothée-Myriam Kellou, journaliste et réalisatrice. Nous parlons de son livre Nancy, Kabylie et de son documentaire À Mansourah, tu nous as séparés, deux œuvres où elle explore la mémoire familiale et collective de la guerre d’Algérie. À travers l’histoire de son père, ancien enfant déplacé par l’armée française, comme un tiers de la population rurale algérienne (environ 2 millions de personnes), épisode peu connu de la guerre de Libération alors que fondateur pour comprendre son héritage.
Elle nous parle de son propre parcours de transmission et interroge les silences, les blessures et la nécessité de raconter.
Bonne écoute !
Je teste une nouvelle DA avec un épisode toute seule sans jingle ni texte rédigé à l'avance pour partager avec vous un bilan de ces 3 années de Mazal (4 si on compte le travail de l'ombre avant sa sortie :)), les réflexions du moment et les suites qui arrivent très bientôt !
Pour retrouver les réseaux sociaux, anciens épisodes, passages dans les médias, c'est ici.
Bonne écoute ! 🇫🇷🇩🇿
Sarah.
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Troisième et dernière partie de l'entretien avec Mehdi Charef. Ecrivain, réalisateur de films et de pièces de théâtre franco-algérien. Pionnier de ce que l’on appelait dans les années 1980 la littérature « beur » (beur désignait arabe à cette époque) avec son premier roman le thé au harem de Archi Ahmed, adapté ensuite au cinéma qui a valu le César du meilleur premier film.
Né et grandi en Algérie, il a rejoint avec sa famille son père en France à la fin de la guerre d’indépendance, en 1962. Il a connu l’Algérie coloniale, la guerre, l’exil – émigration puis immigration – et la jeunesse en banlieue dans les années 1970 et 1980 qu’il raconte dans ses nombreux ouvrages.
Bibliographie sélective :
Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
Belle écoute!
Sarah
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On poursuit l'entretien avec Mehdi Charef. Ecrivain, réalisateur de films et de pièces de théâtre franco-algérien. Pionnier de ce que l’on appelait dans les années 1980 la littérature « beur » (beur désignait arabe à cette époque) avec son premier roman le thé au harem de Archi Ahmed, adapté ensuite au cinéma qui a valu le César du meilleur premier film.
Né et a grandi en Algérie, il a rejoint avec sa famille son père en France à la fin de la guerre d’indépendance, en 1962. Il a connu l’Algérie coloniale, la guerre, l’exil – émigration puis immigration – et la jeunesse en banlieue dans les années 1970 et 1980 qu’il raconte dans ses nombreux ouvrages.
Belle écoute!
Bibliographie sélective :
Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
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Pour l’épisode d’aujourd’hui, je reçois un invité très spécial à mes yeux tant ses œuvres ont apporté à mon cheminement personnel franco-algérien.
Il s’agit d’un écrivain, réalisateur de films et de pièces de théâtre franco-algérien. Pionnier de ce que l’on appelait dans les années 1980 la littérature « beur » (beur désignait arabe à cette époque) avec son premier roman le thé au harem de Archi Ahmed, adapté ensuite au cinéma qui a valu le César du meilleur premier film. Je vous parle de Monsieur Mehdi Charef.
Né et a grandi en Algérie en 1952, il a rejoint avec sa famille son père en France à la fin de la guerre d’indépendance, en 1962. Il a connu l’Algérie coloniale, la guerre, l’exil et la jeunesse en banlieue dans les années 1970 et 1980 qu’il raconte dans ses nombreux ouvrages.
Belle écoute!
Sarah
Bibliographie sélective :
Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
🐣 Depuis la création de Mazal podcast, de nombreuses personnes m'ont questionnée quant à ses objectifs et le lien personnel que j’entretiens avec ces sujets passionnants ainsi qu'avec mes deux pays, la France et l'Algérie.
🧡 Comme des millions de concitoyens, je suis une fille et petite-fille d'anciens colonisés qui ai appris tard, et dans une démarche individuelle, l'histoire de mes deux pays car celle-ci est malheureusement éclipsée des programmes scolaires malgré son importance.
💌 Aussi, je partage dans cet épisode le cheminement qui m'a conduit à créer ce podcast engagé au service des générations actuelles et à venir, et à la mémoire de celles qui nous ont précédées. Le tout, au micro de ma brillante amie Amel Merabet, créatrice du festival "Maghrébains des Pâquis" à Genève.
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Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
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Deuxième partie de notre entretien avec Stanislas Hutin, appelé à Madagascar puis en Algérie.
Comme lui, ils ont été entre 1,5 et 2 millions d'appelés en Algérie entre 1954 et 1962, aux côtés des militaires de carrière pour ce que l'on appelait alors "la pacification" mais qui était en fait une guerre de décolonisation.
Stanislas Hutin retrace son parcours d'appelé dans "Journal de Bord Algérie novembre 1955 - mars 1956" aux éditions GRHI Toulouse avec une préface de l'historien Pierre Vidal-Naquet.
Couverture miniature : Boutout, jeune algérien de 14 ans torturé par les militaires dans le camp de Stanislas Hutin. Célèbre photo prise par l'appelé pour dénoncer la torture.
Pour aller plus loin :
- Papa, qu'as-tu fait en Algérie ? Enquête sur un silence familial (La Découverte, 2020, 2022).
- Tramor Quémeneur, Les oppositions françaises à la guerre d'indépendance (La Découverte, 2014).
- Des hommes, film de Lucas Belvaux, 2020. Avec Gérard Depardieu, Jean-Pierre Darroussin et Catherine Frot.
Bonne écoute !
Sarah.
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Aujourd'hui je reçois Stanislas Hutin, appelé à Madagascar puis en Algérie. Comme lui, ils ont été entre 1,5 et 2 millions d'appelés en Algérie entre 1954 et 1962, aux côtés des militaires de carrière pour ce que l'on appelait alors "la pacification" mais qui était en fait une guerre de décolonisation. Stanislas Hutin retrace son parcours en Algérie dans "Journal de Bord Algérie novembre 1955 - mars 1956" aux éditions GRHI Toulouse avec une préface de l'historien Pierre Vidal-Naquet.
Pour aller plus loin :
- Papa, qu'as-tu fait en Algérie ? Enquête sur un silence familial (La Découverte, 2020, 2022).
- Tramor Quémeneur, Les oppositions françaises à la guerre d'indépendance (La Découverte, 2014).
- Des hommes, film de Lucas Belvaux, 2020. Avec Gérard Depardieu, Jean-Pierre Darroussin et Catherine Frot.
Bonne écoute !
Sarah.
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Deuxième et dernière partie de l'entretien enregistré à Montpellier avec Arlette et Jean Domon, Français d'Algérie. Terre qu'ils ont quitté en 1955 pour la métropole.
Après avoir abordé leur jeunesse et leur départ dans le premier épisode, Arlette et Jean nous racontent cette fois leur retour inattendu sur leur terre natale en 1975, ainsi que le départ précipité des parents d'Arlette en 1962.
Retrouvez ses ouvrages :
- Les couteaux dans l'eau, éditions Lys Bleu, 2023.
- J'inventerai mon peuple, 1995
Bonne écoute !
Sarah
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Double-épisode enregistré depuis Montpellier, où je me suis rendue à l’invitation d'Arlette Domon, Française d'Algérie autrice de plusieurs ouvrages liés à notre héritage franco-algérien. Avec son époux Jean, lui aussi né à Alger, ils se sont rendus en métropole en 1955. Un départ qu’ils ne pensaient alors pas définitif. Arlette et Jean nous racontent leur parcours.
Retrouvez ses ouvrages :
- Les couteaux dans l'eau, éditions Lys Bleu, 2023.
- J'inventerai mon peuple, 1995.
Bonne écoute !
Sarah
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Deuxième partie de l'entretien avec mon ami Bachir Hadjadj, ancien combattant de l'armée de libération nationale et auteur de l'ouvrage "Les voleurs de rêves, 150 ans d'histoire d'une famille algérienne" (2007).
On aborde cette fois la guerre de Libération de l'Algérie et les années qui ont suivi : des accords d'Evian du 18 mars 1962 à l'exil de l'auteur dix ans plus tard.
Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.
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Bachir Hadjadj, auteur du roman « Les voleurs de rêves. 150 ans d’histoire d’une famille algérienne », nous raconte l'histoire de sa famille depuis la régence turque jusqu'à son départ de l'Algérie en 1972.
Dans la première partie de cet entretien, nous évoquerons son enfance sous la colonisation jusqu'au début de la guerre de Libération en 1954 à laquelle a pris part l'auteur.
Pour poursuivre sur Instagram : @sarahbenilman et @mazalpodcast
Bonne écoute !
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Je vous propose aujourd’hui d’évoquer un sujet relativement méconnu de notre histoire qui a pourtant marqué la société et la politique françaises à partir de la fin de la guerre d’Algérie : l’OAS, organisation armée secrète.
Le 8 janvier 1961, après 7 années d’une guerre qui ne disait pas son nom, un référendum portant sur l’autodétermination de l’Algérie est approuvé par 75% de la population. Malgré ce résultat laissant peu de doutes quant à l’issue du conflit, une organisation clandestine terroriste, l’OAS, composée de militaires et de civils est créée dans l’espoir de maintenir jusqu’au bout l’Algérie française.
Entre 1961 et 1962, l’OAS plonge l’Algérie et la métropole, dans un climat de violence et de terreur quasi insurrectionnel. Au-delà des plasticages et attentats qui rythment la vie des Algériens et Français des deux côtés de la Méditerranée, l’OAS a aussi menacé de déstabiliser l’Etat français avec plusieurs tentatives d’attentat contre le Général De Gaulle pour ne citer que cet exemple.
Pour mieux comprendre ce sujet complexe et ce qu’il en reste aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de recevoir l’historienne Sylvie Thénault, directrice de recherche au CNRS et enseignante.
Elle est l’autrice de plusieurs travaux sur l’Algérie coloniale et la guerre d’indépendance. Son dernier ouvrage, « Les Ratonnades d'Alger, 1956, une histoire de racisme colonial », est paru en février 2022 aux éditions du Seuil.
Bonne écoute !
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Dans l’épisode précédent, nous avons parcouru une partie de notre patrimoine musical franco-algérien en abordant la guerre d’indépendance et les chants de l’exil.
Nous continuons aujourd’hui notre voyage dans l’histoire de ce répertoire musical franco-algérien à partir des années 70.
Toujours en excellente compagnie avec Naïma Yahi, historienne spécialiste du fait culturel, des artistes de l’immigration, co-commissaire d’exposition.
Extraits musicaux diffusés pendant l'épisode:
- Slimane Azem et Cheikh Noureddine "La carte de résidence"
- Rachid Taha "Douce France"
- Zebda "Le bruit et l'odeur"
- 113 "Tontons du bled"
- Rachid Taha "Ya rayah"
- Cheb Khaled, Faudel, Rachid Taha (concert 1,2,3 soleil) "Abdel Kader"
- Soolking "Guerrilla"
- Dj Snake "Disco Maghreb"
Bonne écoute!
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Aujourd'hui, on aborde notre héritage musical. Et dans ce domaine, il n’est pas exagéré d’affirmer que notre répertoire musical franco-algérien est pléthorique.
Qu’il s’agisse d’évoquer la douleur de l’exil, celui des pieds-noirs comme celui des émigrés algériens qui ont dû quitter leur terre pour la France, ou encore les affres de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie, nos artistes, Français, Algériens, puis Franco-algériens, ont toujours su retranscrire avec talent et émotion ces récits multiples et complexes. Pour en discuter, j’ai le grand plaisir de recevoir Naïma Yahi, historienne, spécialiste du fait culturel et des artistes de l’immigration, co-commissaire d’exposition, responsable associative et autrice de spectacles. Cet entretien est scindé en deux épisodes : ce premier sur les périodes de la colonisation et de la guerre ; le second parcourra les années 1980 et la période actuelle.
Extraits musicaux diffusés pendant l'épisode :
- Enrico Macias "J'ai quitté mon pays"
- Dahman El Harrachi "Ya rayah"
- Serge Lama "L'Algérie"
- Cheb Khaled, Faudel, Rachid Taha (concert 1,2,3 soleil) "El Menfi"
- Eddy Mitchell "60-62"
- Hugues Aufray "Et j'entends siffler le train"
- Akli Yahyaten "El Menfi"
Bonne écoute!