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Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Acast France
105 episodes
20 hours ago
Écoutez votre curiosité avec la Playlist podcast parfaite de Culture Générale
Plongez dans un océan de nouvelles connaissances avec notre sélection des meilleurs épisodes de podcasts de culture générale.

Chaque jour, découvrez quelque chose de nouveau et d'enrichissant, que ce soit sur l’histoire, les sciences, les arts ou les mystères de notre monde.

Que vous soyez en quête de la connaissance suprême ou que vous aimiez simplement apprendre de nouvelles anecdotes pour briller en société, cette playlist est faite pour vous. Tous les épisodes sont animés par des podcasteur·ices passionné·es et talentueu·ses qui rendent chaque sujet accessible et captivant.

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Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Nota Bene - BACKSTAGES - Les nouvelles publicités de YouTube vont-elles sauver les vidéastes ?

Mes chers camarades, bien le bonjour !

Il y a pas très longtemps, YouTube a annoncé une nouvelle fonctionnalité qui peut éventuellement révolutionner le modèle économique de pas mal de créateurs de contenu. Reste à savoir comment ça va être mis en place. Et cette fonctionnalité, c'est le placement dynamique de sponsos dans les vidéos. Alors, qu'est-ce que ça implique pour vous et pour moi ? On va parler de tout ça dans ce nouvel épisode des Backstages !

Bonne écoute !


🎧 Mixage : V pour Valentin : https://www.youtube.com/Salveus


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20 hours ago
16 minutes 33 seconds

Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Choses à Savoir SANTE - Pourquoi l'expression “patient zéro” est-elle le fruit d'une erreur ?

L’expression « patient zéro », aujourd’hui entrée dans le langage courant pour désigner la première personne infectée lors d’une épidémie, est en réalité née d’une simple… erreur de lecture. Une confusion typographique qui, par un étrange hasard, a fini par s’imposer dans le vocabulaire médical, médiatique et populaire du monde entier.


L’histoire remonte à 1984, au tout début de l’épidémie de sida. À cette époque, les chercheurs du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aux États-Unis, tentaient de comprendre comment le virus — encore mal connu — se transmettait. Dans le cadre d’une vaste enquête épidémiologique, ils analysèrent les cas de plusieurs dizaines d’hommes homosexuels contaminés à travers le pays. Parmi eux figurait Gaëtan Dugas, un steward canadien d’Air Canada, qui voyageait beaucoup et avait eu de nombreux partenaires sexuels.


Pour suivre la propagation du virus, les épidémiologistes avaient attribué à chaque patient un code : LA1, LA2, etc., pour ceux de Los Angeles. Dugas, lui, vivait à l’extérieur de la Californie : on le désigna donc comme “Patient O”, pour Out of California. Cette lettre “O” signifiait simplement qu’il n’était pas originaire de cet État. Mais lors de la rédaction du rapport, la majuscule “O” fut confondue avec un zéro : “Patient 0”.


Cette petite erreur allait avoir des conséquences énormes. Les journalistes, découvrant ce mystérieux « patient zéro », y virent aussitôt le point de départ du sida, “l’homme qui avait apporté la maladie en Amérique”. Le terme frappa les esprits, car il offrait une image claire et dramatique : celle d’un individu unique à l’origine d’une catastrophe mondiale. Dugas fut injustement stigmatisé, présenté comme un “super-contaminateur”, alors qu’on sait aujourd’hui qu’il n’a ni déclenché ni propagé seul l’épidémie — le VIH circulait déjà aux États-Unis avant ses premiers voyages.


Depuis, l’expression « patient zéro » s’est généralisée pour désigner le premier cas connu d’une infection, qu’il s’agisse d’Ebola, du SRAS ou du Covid-19. Pourtant, le vrai sens original de cette formule n’avait rien à voir avec le “premier infecté” : il s’agissait simplement d’un code géographique mal lu.


Ainsi, ce terme devenu universel est né d’une erreur de transcription, amplifiée par la soif médiatique d’un récit simple et symbolique. Une erreur devenue mythe, qui rappelle combien une petite confusion peut parfois influencer durablement la mémoire collective.


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21 hours ago
2 minutes 19 seconds

Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les étoiles brillent-elles seulement la nuit ?

Chaque nuit, lorsque le ciel s’assombrit, les étoiles se mettent à scintiller comme si elles venaient tout juste de s’allumer. Pourtant, elles brillent en permanence, de jour comme de nuit. Si nous ne les voyons qu’après le coucher du soleil, c’est avant tout à cause de la lumière de notre propre étoile : le Soleil.


Pour comprendre pourquoi les étoiles brillent la nuit, il faut d’abord s’intéresser à ce qu’est une étoile. Une étoile est une gigantesque boule de gaz — principalement d’hydrogène — qui produit de la lumière grâce à un phénomène fondamental : la fusion nucléaire. Au cœur de l’étoile, la pression et la température sont tellement élevées que les noyaux d’hydrogène fusionnent pour former de l’hélium. Cette réaction libère une immense quantité d’énergie sous forme de lumière et de chaleur. C’est ce rayonnement qui voyage ensuite dans l’espace, parfois pendant des milliers d’années, avant d’atteindre nos yeux.


Alors pourquoi ne voit-on ces étoiles que la nuit ? Simplement parce que, le jour, la luminosité du Soleil est si intense qu’elle éclipse littéralement la lumière des autres étoiles. La lumière solaire se diffuse dans l’atmosphère, éclaircissant le ciel et rendant impossible l’observation des points lumineux beaucoup plus faibles. Lorsque le Soleil passe sous l’horizon, son éclat ne domine plus et la lumière stellaire redevient visible.


Le scintillement que l’on observe est dû à l’atmosphère terrestre. Les couches d’air, toujours en mouvement, dévient légèrement la lumière des étoiles. Comme leur lumière nous parvient en un minuscule faisceau, les variations atmosphériques créent cette impression de clignotement. Les planètes, elles, scintillent beaucoup moins, car leur disque apparent est plus large.


Mais si le ciel nocturne nous paraît constellé d’étoiles, ce n’est qu’une infime fraction de ce qui existe réellement. La plupart des étoiles sont trop lointaines ou trop faibles pour être visibles à l’œil nu. À travers un télescope, on découvre des milliards d’astres supplémentaires, témoins d’un univers en constante évolution.


Enfin, l’obscurité de la nuit est essentielle : elle crée le contraste qui permet à nos yeux de percevoir ces lumières lointaines. Sans la nuit, nous serions aveuglés par notre propre étoile et coupés visuellement du reste du cosmos.


En résumé, les étoiles brillent la nuit parce qu’elles émettent leur propre lumière grâce à la fusion nucléaire, mais surtout parce que l’absence du Soleil permet enfin à leurs faibles éclats d’atteindre notre regard. Une fenêtre nocturne ouverte sur l’immensité de l’univers.


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21 hours ago
2 minutes

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Le Fil Mental - Fabien Olicard - Peut-on être Libre… sans jamais Décevoir ?

La liberté n’est pas un cadeau qu’on reçoit : c’est un prix qu’on paie. Et parfois, ce prix, c’est la déception de quelqu’un. Mais si on ne déçoit jamais personne… on finit par se décevoir soi-même.


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1 day ago
22 minutes 25 seconds

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Choses à Savoir CERVEAU - Pourquoi les malades d’Alzheimer oublient-ils d'abord leurs proches ?

Une étude récente publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia, the journal of the Alzheimer’s Association, apporte un éclairage nouveau sur ce phénomène. Les chercheurs y montrent que les régions du cerveau spécialisées dans la reconnaissance des visages – notamment le gyrus fusiforme et certaines zones du lobe temporal – sont parmi les premières affectées par l’accumulation de protéines toxiques caractéristiques de la maladie, comme la bêta-amyloïde et la protéine tau. Ces zones semblent perdre rapidement leur capacité à traiter ce que les neuroscientifiques appellent la reconnaissance “holistique” : la perception d’un visage comme un tout cohérent, et non comme une simple collection d’éléments.


Reconnaître un visage est, en réalité, l’un des actes cognitifs les plus complexes que nous réalisons au quotidien. Il ne s’agit pas seulement de “voir” la personne : il faut comparer la forme du visage à un souvenir stocké, activer la mémoire autobiographique, puis accéder à l’identité, au prénom, au lien affectif. C’est un processus qui implique simultanément perception, mémoire épisodique, mémoire sémantique et émotion. Lorsque les réseaux temporaux et hippocampiques commencent à se dégrader – ce qui survient très tôt dans la maladie – cette chaîne se brise.


Les objets, eux, reposent sur un tout autre type de traitement. Un bol, une clé ou une chaise n’ont pas besoin d’être reconnus de manière holistique. Le cerveau s’appuie surtout sur leur forme, leur usage et leur contexte. Autrement dit, les objets activent davantage la mémoire sémantique, qui résiste généralement plus longtemps aux atteintes d’Alzheimer que la mémoire autobiographique et les circuits de traitement social.


L’étude publiée dans Alzheimer’s & Dementia montre également que la “mémoire associative visage-nom”, une fonction clé pour identifier les proches, est l’une des premières à décliner. Les auteurs notent que même lorsque les patients se repèrent encore dans leur environnement ou manipulent correctement les objets du quotidien, la reconnaissance des visages familiers peut déjà être altérée. Le cerveau perd d’abord la capacité d’associer un visage à une histoire, avant même de perdre la mémoire des choses.


Enfin, un facteur émotionnel amplifie ce phénomène : oublier un objet passe inaperçu, mais oublier le visage d’un proche est immédiatement visible, bouleversant et insupportable. Ce contraste contribue à l’impression que la perte des visages arrive “en premier”, alors qu’elle reflète surtout la vulnérabilité des réseaux cognitifs qui soutiennent nos liens les plus intimes.


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1 day ago
2 minutes 3 seconds

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Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les Égyptiens vénéraient-ils les chats ?

Pendant plus de trois millénaires, l’Égypte ancienne a accordé aux chats un statut unique dans le monde antique. Ils n’étaient pas simplement des animaux appréciés : ils étaient des êtres sacrés, intimement liés à la vie quotidienne, à la religion et à l’ordre du monde. Mais pourquoi une telle vénération ?


D’abord pour une raison simple : le chat était extrêmement utile. À une époque où les réserves de céréales pouvaient décider de la survie d’un village, les rongeurs représentaient une menace majeure. Les chats, en chassant rats, souris et serpents, protégeaient les greniers et donc la nourriture, la richesse et la stabilité du foyer. Les Égyptiens voyaient dans cette efficacité une sorte de magie naturelle : un animal capable d’agir, silencieusement, pour préserver l’ordre contre le chaos.


De cette utilité est née une symbolique. Le chat devient le compagnon de la déesse Bastet, représentée sous forme de femme à tête de chat. Bastet était la divinité protectrice du foyer, de la maternité et de la douceur, mais aussi une déesse capable de combativité. Le chat, avec son apparence paisible mais ses réactions fulgurantes, incarnait parfaitement cette double nature. Les Égyptiens pensaient que la présence d’un chat dans une maison y apportait protection et bienveillance. D’ailleurs, il était fréquent de placer des amulettes de chats sur les enfants pour éloigner les mauvais esprits.


À partir du Ier millénaire avant notre ère, le culte se développe encore : des milliers de chats sont momifiés et déposés en offrande dans les temples dédiés à Bastet, notamment celui de Bubastis, centre religieux majeur. Certains chats étaient embaumés avec le même soin que les humains, enveloppés de bandelettes ornementées et enterrés dans des nécropoles entières. Ces momies ne représentaient pas des “animaux de compagnie”, mais des médiateurs sacrés capables d’intercéder entre les hommes et les dieux.


Cette vénération s’accompagnait d’une protection juridique. Tuer un chat, même accidentellement, pouvait être puni de mort. Un historien grec rapporte qu’un Romain, ayant renversé un chat, fut lynché par une foule malgré l’intervention des autorités. C’est dire la place que l’animal occupait dans l’imaginaire collectif.


En résumé, les Égyptiens vénéraient les chats parce qu’ils voyaient en eux un allié essentiel, un symbole de protection et un reflet du divin. Animal utile, créature élégante, gardien silencieux : le chat réunissait toutes les qualités pour devenir un pilier de la culture pharaonique — et, d’une certaine manière, continuer à fasciner le monde encore aujourd’hui.


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1 day ago
2 minutes 36 seconds

Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Culture G - Les lutins de Noël : Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? 🧚

Heureusement que le Père Noël peut compter sur ses lutins pour réussir l'exploit de préparer chaque année des cadeaux pour tous les enfants du monde ! 🎁 Mais ces lutins, d'où viennent-ils exactement ? Vous allez le découvrir dans ce nouvel épisode (et on parle aussi de "The Elf on the Shelf") ! Bonne écoute 🎄


Un podcast du Studio Biloba, écrit et présenté par Gabriel Macé.

🙋‍♂️ N'hésitez pas à me suivre sur Insta (@gabriel.mace), notamment pour me proposer des idées de sujet !


Autres podcasts recommandés :

🛡 Pépites d'Histoire

🧪 Science Infuse

🗿 Mystères et Légendes

📘 Arsène Lupin 


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1 day ago
6 minutes 27 seconds

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Nota Bene - NOTA BENE - Les Harkis : un destin tragique

Mes chers camarades, bien le bonjour !

Il y a des sujets qui sont plus simples que d’autres à aborder quand on fait des vidéos sur YouTube. Les morts insolites des rois, les jobs nuls, les inventions dues au hasard… C’est passionnant mais niveau terrain glissant, ça va, je ne me mouille pas trop ! Aujourd’hui, je vous propose de faire l’inverse : on va parler d’un des sujets les plus difficiles que j’ai eu à aborder sur la chaîne, toutes époques confondues. Tout simplement parce que c’est un sujet sensible au cœur même d’un autre sujet sensible : les Harkis et la guerre d’Algérie. Qui étaient véritablement les Harkis ? Pourquoi se battaient-ils, et quel a été leur sort ?

Bonne écoute !


➤ Retrouvez nos épisodes sur l'Algérie en podcast et sur YouTube : https://www.youtube.com/playlist?list=PLgLm3t2YjNL3QGojxMN66eKvBe-TYrtLW


➤ Cet épisode a été réalisé en collaboration avec la CNIH : https://bit.ly/Harkis_CNIH_NB


🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/


➤➤➤ Pour en savoir plus :

- Abderahmen Moumen, “Les harkis, de l’Algérie à la France”, in Chemins de Mémoire, site du Ministère des Armées.

- François-Xavier Hautreux, “La guerre d’Algérie des harkis”, in Chemins de Mémoire, site du Ministère des Armées. https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-guerre-d-algerie-des-harkis

- Raphaëlle Branche (dir.), La guerre d'indépendance des Algériens - 1954-1962, Perrin, coll. « Tempus », Paris, 2009, 356 p.

- Stéphanie Chauvin, “Des appelés pas comme les autres ? Les conscrits « français de souche nord-africaine » pendant la guerre d'Algérie”, in Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°48, octobre-décembre 1995. pp. 21-30. https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1995_num_48_1_4420

- Rapport annuel d’activité de la CNIH 2022 et 2023-2025. https://www.harkis.gouv.fr/la-commission/activites-cnih-rapports-syntheses-prix-gal-f-meyer-newsletter

- Rubriques “Les Harkis : qui sont-ils ?”, et “Paroles de Harkis”, in harkis.gouv.fr.

https://www.harkis.gouv.fr/les-harkis/les-harkis-qui-sont-ils

https://www.harkis.gouv.fr/les-harkis/paroles-de-harkis

- Focus “Les Accords d’Évian, l’Algérie sur la voie de la paix”, in imagesdefense.gouv.fr.

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/accords-evian-algerie-voie-paix-oas-fln#:~:text=Sign%C3%A9s%20le%2018%20mars%201962,de%20huit%20ann%C3%A9es%20de%20conflit.


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1 day ago
20 minutes 56 seconds

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Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les trophées du cinéma se nomment-ils les “Césars” ?

À première vue, on pourrait croire à une référence à Jules César, à l’Empire romain ou à une volonté de donner un caractère solennel au plus grand prix du cinéma français. Mais la réalité est beaucoup plus artistique… et beaucoup plus contemporaine.


Tout commence dans les années 1970. À cette époque, la France cherche à créer une cérémonie équivalente aux Oscars américains pour célébrer ses films, ses acteurs et ses techniciens. Le producteur Georges Cravenne, déjà à l’origine de la création des Victoires de la musique, imagine alors une grande fête annuelle du cinéma. Encore faut-il trouver un trophée emblématique, une sculpture reconnaissable au premier coup d’œil. Cravenne se tourne alors vers un ami : le sculpteur César Baldaccini, plus connu simplement sous le nom de César.


César est l’une des figures majeures du Nouveau Réalisme. Il est célèbre pour ses “compressions” — ces blocs spectaculaires de voitures compressées — mais aussi pour ses “expansions” de résine et de métal. En 1975, Cravenne lui demande de créer un trophée original. L’artiste accepte : ce prix portera son nom et deviendra « le César ». Contrairement à une idée répandue, c’est bien l’artiste qui a donné son nom au trophée, et non le trophée qui lui rend hommage. Le César n’est donc pas une référence historique, mais un clin d’œil direct à l’un des plus grands sculpteurs français du XXᵉ siècle.


Pour la première cérémonie des Césars, en 1976, César réalise une sculpture en bronze inspirée de ses œuvres compressées. Il s’agit d’un bloc irrégulier, presque abstrait, aux lignes plissées et chaotiques. Un trophée atypique, loin des silhouettes lisses et figuratives des Oscars. Mais c’est justement cette singularité qui en fait un symbole immédiatement identifiable.


Au fil des années, la cérémonie prend de l’ampleur. Les Césars deviennent le rendez-vous majeur du cinéma français, diffusé en direct, suivi par des millions de téléspectateurs. Le trophée, lui, reste fidèle à l’esprit de César : massif, brut, presque brutalisé. Une œuvre qui symbolise la création, la matière et le geste artistique.

En résumé, si les plus prestigieux trophées du cinéma français s’appellent les « Césars », c’est tout simplement parce qu’ils ont été créés par César Baldaccini, dont le style unique a façonné l’identité visuelle de cette récompense devenue une institution. Un hommage vivant au lien profond entre le cinéma et les arts plastiques.


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1 day ago
2 minutes 12 seconds

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Choses à Savoir SANTE - Pourquoi a-t-on des frissons quand on a de la fièvre ?

Lorsque nous avons de la fièvre, notre corps déclenche un phénomène typique : les frissons. Ces tremblements involontaires, souvent accompagnés d’une sensation de froid intense, sont en réalité un mécanisme de défense sophistiqué du corps pour lutter contre l’infection.


Tout commence dans l’hypothalamus, la zone du cerveau qui agit comme un « thermostat biologique ». Lorsqu’un virus, une bactérie ou une toxine pénètre dans l’organisme, le système immunitaire réagit en libérant des substances appelées pyrogènes. Ces molécules, comme les interleukines ou les prostaglandines, circulent dans le sang et informent l’hypothalamus qu’il faut relever la température corporelle. L’objectif est clair : ralentir la multiplication des agents pathogènes, qui se développent mal dans un environnement plus chaud, et stimuler les défenses immunitaires.


L’hypothalamus fixe alors un nouveau « point de consigne » plus élevé — par exemple 39 °C au lieu de 37 °C. Mais comme la température réelle du corps est encore inférieure à cette nouvelle cible, le cerveau interprète la situation comme un refroidissement brutal. C’est pourquoi nous ressentons soudainement un froid intense, même si notre température mesurée est déjà au-dessus de la normale.


Pour atteindre ce nouveau seuil, le corps déclenche toute une série de réactions : les vaisseaux sanguins se contractent à la surface de la peau pour limiter les pertes de chaleur, provoquant une sensation de peau froide et pâle. Puis viennent les frissons : les muscles se contractent rapidement et de façon répétée, produisant de la chaleur par le mouvement. C’est une véritable combustion interne — ces contractions musculaires peuvent multiplier la production de chaleur par cinq ou six. En parallèle, on se recroqueville, on cherche une couverture, on grelotte… tout cela vise à réchauffer le corps.


Une fois la température corporelle alignée avec le nouveau réglage de l’hypothalamus, les frissons cessent. Plus tard, lorsque la fièvre redescend, le cerveau abaisse à nouveau le point de consigne. Cette fois, c’est l’inverse : nous avons trop chaud, nous transpirons abondamment pour évacuer la chaleur.


Ainsi, les frissons ne sont pas un signe de faiblesse, mais un signal que notre organisme se bat. Ils traduisent la mise en marche d’un système de régulation millénaire, conçu pour rendre notre corps temporairement inhospitalier aux microbes. En somme, trembler de froid quand on a de la fièvre, c’est simplement la preuve que notre thermostat intérieur fait son travail.


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1 day ago
2 minutes 40 seconds

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Choses à Savoir - Culture générale - La musique peut-elle modifier nos souvenirs ?

Oui, la musique peut réellement modifier nos souvenirs — pas seulement les raviver, mais aussi les transformer. C’est ce que montre une étude menée par des chercheurs de l’Institut de Technologie de Géorgie (Georgia Institute of Technology), publiée en 2023 dans la revue Nature Communications.


Les neuroscientifiques y ont observé comment la musique influence la consolidation et la précision des souvenirs. L’expérience reposait sur un protocole simple : des volontaires devaient mémoriser des images pendant qu’ils écoutaient différentes séquences sonores — certaines musicales, d’autres neutres ou discordantes. Les chercheurs ont ensuite évalué, plusieurs heures plus tard, la fidélité des souvenirs associés à ces images.


Résultat : la musique émotionnellement marquante modifiait la trace mnésique. Lorsqu’un morceau suscitait une émotion positive ou nostalgique, le souvenir devenait plus vivace, plus riche en détails. En revanche, une musique triste ou dissonante pouvait brouiller la mémoire d’origine, en y introduisant une coloration émotionnelle différente. Autrement dit, le souvenir se “réécrivait” partiellement, sous l’influence du ressenti musical.


L’équipe dirigée par le Dr Caitlin Mullins a utilisé l’imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle) pour comprendre le mécanisme. Elle a observé une coopération accrue entre l’amygdale, qui traite les émotions, et l’hippocampe, le centre de la mémoire épisodique. Cette synchronisation neuronale, induite par la musique, favorise à la fois la réactivation et la “mise à jour” du souvenir. Le cerveau, en quelque sorte, reconsolide la mémoire en y intégrant l’émotion du moment présent.


Les chercheurs comparent ce phénomène à un processus d’édition : chaque fois que l’on se remémore un événement accompagné de musique, on le réimprime avec une nouvelle encre émotionnelle. Cela explique pourquoi une chanson peut nous replonger dans un souvenir heureux, mais aussi pourquoi, avec le temps, ce souvenir peut se teinter d’une nuance différente selon notre état émotionnel.


En conclusion, selon l’étude du Georgia Institute of Technology, la musique ne se contente pas d’être une bande sonore de nos souvenirs : elle en est aussi un outil de réécriture. À chaque écoute, le cerveau réactive, colore et modifie subtilement le passé, prouvant qu’en matière de mémoire, rien n’est jamais complètement figé.


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3 days ago
2 minutes 16 seconds

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Nota Bene - ENTRETIEN - Que nous apprennent les lettres des soldats de la Seconde Guerre mondiale ? - Avec Clément Horvath

Mes chers camarades, bien le bonjour !

C’est triste à dire, mais le temps passe, et il y a de moins en moins de vétérans de la Seconde Guerre mondiale parmi nous pouvant témoigner de ce qu’ils ont vécu. Mais des témoignages de soldats de ce conflit, on peut en trouver sous une autre forme : celle de leur correspondance ! Alors du coup, que peuvent nous apprendre ces lettres sur le quotidien de ces soldats ? Comment viennent-elles compléter les témoignages des vétérans, et comment travailler dessus aujourd’hui ? Eh bien pour le découvrir, j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui mon copain Clément Horvath, qui a créé le projet Till Victory il y a maintenant bien des années. Clément, c’est un auteur et réalisateur passionné d’histoire, spécialiste des correspondances de soldats alliés de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il s’intéresse depuis plus de 20 ans. Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’il est Tourangeau ! C’était important de le préciser, et maintenant que c’est dit, place à l’entretien !

Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !


➤ Pour découvrir le travail de Clément et Till Victory, jetez un œil :

➜ À son site internet : https://www.tillvictory.com/

➜ À sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/tillvictory


➤ Ces entretiens pourraient vous intéresser. Retrouvez les également sur toutes les plateformes :

➜ La République de Weimar a t-elle ouvert la voie à Hitler ? - Entretien avec Nicolas Patin : https://youtu.be/pGxWQ5BRK3Y

➜ Comment le nazisme s'est normalisé en Allemagne ? - Entretien avec Christian Ingrao : https://youtu.be/vvI0xTBRoh8

➜ Le nazisme a t-il disparu avec la fin de la Seconde Guerre mondiale ? - Avec Christian Ingrao : https://youtu.be/dswPH9Wb9ZY


🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/


➤➤➤ Pour en savoir plus :

  • Up Front, Bill Mauldin, 1983.
  • Brave Men, Ernie Pyle, 2001.
  • Les mythes de la Seconde Guerre mondiale, Jean Lopez (dir.), Olivier Wieviorka, 2015.
  • Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, Olivier Wieviorka, 2023.

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3 days ago
1 hour 57 minutes 13 seconds

Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Le Fil Mental - Fabien Olicard - La Gratitude est un muscle qu’on oublie d’Entraîner

La gratitude, c’est pas ignorer ce qui va mal. C’est se rappeler que, même dans le chaos, il reste toujours une étincelle de juste. Et plus on la cherche, plus notre cerveau finit par la trouver tout seul.


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4 days ago
20 minutes 13 seconds

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Choses à Savoir - Culture générale - Bill Gates est-il devenu climatosceptique ?

Bill Gates n’a pas tenu de propos climatosceptiques au sens strict, c’est-à-dire qu’il ne nie ni la réalité ni l’origine humaine du changement climatique. En revanche, certaines de ses déclarations ont été interprétées comme une forme de minimisation du problème, ce qui a alimenté des confusions.


Depuis plusieurs années, Gates est même l’un des investisseurs les plus actifs dans les technologies vertes. À travers sa fondation et son initiative Breakthrough Energy, il finance des projets d’énergies propres, de capture du carbone et de réduction du méthane. Dans son livre « How to Avoid a Climate Disaster » publié en 2021, il plaide pour atteindre zéro émission nette à l’échelle mondiale afin d’éviter une catastrophe climatique.


Ce qui a suscité la polémique, ce sont des propos récents, tenus en 2025, où il a affirmé que le changement climatique « ne mènerait pas à la disparition de l’humanité ». Il a également critiqué ce qu’il appelle la « vision catastrophiste » du climat, en expliquant que se concentrer exclusivement sur la réduction rapide des émissions pouvait détourner les ressources d’autres urgences mondiales, comme la lutte contre la pauvreté ou les maladies infectieuses.


Dans le même esprit, il a déclaré qu’il « laisserait monter la température de 0,1 °C » si cela permettait d’éradiquer la malaria, estimant qu’il faut parfois arbitrer entre priorités humaines. Cette phrase, sortie de son contexte, a été largement reprise par des médias climatosceptiques pour prétendre qu’il doutait du réchauffement, alors qu’il s’agissait d’une réflexion sur la gestion des priorités mondiales.


Les scientifiques et observateurs s’accordent à dire que Gates reste convaincu de la gravité du changement climatique, mais qu’il adopte une approche pragmatique et technologique plutôt qu’alarmiste. Son message central est que l’humanité doit investir massivement dans l’innovation — énergies propres, agriculture durable, nouveaux matériaux — pour réduire durablement les émissions sans freiner le développement.


En résumé, Bill Gates n’est pas climatosceptique. Il ne nie pas la science du climat, mais il invite à dépasser le discours de peur pour construire des solutions concrètes et équilibrées. S’il est parfois perçu comme « moins alarmiste », c’est parce qu’il privilégie la logique d’action et la recherche technologique à la rhétorique de l’urgence.


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Choses à Savoir CERVEAU - La musique peut-elle modifier nos souvenirs ?

Oui, la musique peut réellement modifier nos souvenirs — pas seulement les raviver, mais aussi les transformer. C’est ce que montre une étude menée par des chercheurs de l’Institut de Technologie de Géorgie (Georgia Institute of Technology), publiée en 2023 dans la revue Nature Communications.


Les neuroscientifiques y ont observé comment la musique influence la consolidation et la précision des souvenirs. L’expérience reposait sur un protocole simple : des volontaires devaient mémoriser des images pendant qu’ils écoutaient différentes séquences sonores — certaines musicales, d’autres neutres ou discordantes. Les chercheurs ont ensuite évalué, plusieurs heures plus tard, la fidélité des souvenirs associés à ces images.


Résultat : la musique émotionnellement marquante modifiait la trace mnésique. Lorsqu’un morceau suscitait une émotion positive ou nostalgique, le souvenir devenait plus vivace, plus riche en détails. En revanche, une musique triste ou dissonante pouvait brouiller la mémoire d’origine, en y introduisant une coloration émotionnelle différente. Autrement dit, le souvenir se “réécrivait” partiellement, sous l’influence du ressenti musical.


L’équipe dirigée par le Dr Caitlin Mullins a utilisé l’imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle) pour comprendre le mécanisme. Elle a observé une coopération accrue entre l’amygdale, qui traite les émotions, et l’hippocampe, le centre de la mémoire épisodique. Cette synchronisation neuronale, induite par la musique, favorise à la fois la réactivation et la “mise à jour” du souvenir. Le cerveau, en quelque sorte, reconsolide la mémoire en y intégrant l’émotion du moment présent.


Les chercheurs comparent ce phénomène à un processus d’édition : chaque fois que l’on se remémore un événement accompagné de musique, on le réimprime avec une nouvelle encre émotionnelle. Cela explique pourquoi une chanson peut nous replonger dans un souvenir heureux, mais aussi pourquoi, avec le temps, ce souvenir peut se teinter d’une nuance différente selon notre état émotionnel.


En conclusion, selon l’étude du Georgia Institute of Technology, la musique ne se contente pas d’être une bande sonore de nos souvenirs : elle en est aussi un outil de réécriture. À chaque écoute, le cerveau réactive, colore et modifie subtilement le passé, prouvant qu’en matière de mémoire, rien n’est jamais complètement figé.


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Choses à Savoir SANTE - Pourquoi certaines femmes veulent faire disparaître leurs règles ?

La ménorexie, un terme encore peu connu du grand public, désigne un trouble alimentaire étroitement lié à l’obsession de la minceur et à la peur de la menstruation. Il combine les mécanismes psychologiques de l’anorexie mentale avec un objectif physiologique précis : faire disparaître les règles.


Le mot vient de la contraction de ménorrhée (les menstruations) et anorexie. Il décrit le comportement de certaines femmes — souvent jeunes — qui restreignent volontairement leur alimentation afin d’atteindre un poids si faible que leur cycle menstruel s’interrompt. Cette disparition des règles, appelée aménorrhée secondaire, survient lorsque le corps n’a plus suffisamment de réserves énergétiques pour assurer une fonction reproductive normale. Le cerveau, via l’hypothalamus, réduit alors la production de gonadotrophines, les hormones qui contrôlent l’ovulation.


Ce phénomène, décrit dans plusieurs études de médecine du sport et de psychologie clinique (notamment dans The Journal of Adolescent Health, 2022), touche particulièrement les jeunes femmes perfectionnistes, sportives ou soumises à une forte pression esthétique. Il s’inscrit dans ce que les chercheurs appellent parfois la triade de la femme athlète : troubles alimentaires, aménorrhée et baisse de densité osseuse. L’absence de règles devient pour certaines un signe de “succès” dans le contrôle du corps, renforçant un cercle vicieux psychologique.


Mais cette privation n’est pas sans conséquences. Sur le plan biologique, la baisse du taux d’œstrogènes provoque une fragilisation osseuse (risque d’ostéoporose précoce), une fatigue chronique, des troubles du sommeil et une diminution de la fertilité. Le métabolisme ralentit, la température corporelle chute, la peau s’assèche. À long terme, le cœur et le système immunitaire peuvent aussi être affectés.


Sur le plan psychologique, la ménorexie révèle souvent une relation profondément perturbée au corps. La disparition des règles est vécue comme une victoire sur la féminité biologique, mais aussi comme une fuite du passage à l’âge adulte. Les personnes concernées oscillent entre fierté du contrôle et peur panique de reprendre du poids ou de voir leurs règles revenir.


Le traitement repose sur une approche pluridisciplinaire : prise en charge nutritionnelle, suivi hormonal et thérapie psychologique. L’objectif n’est pas seulement de restaurer le cycle menstruel, mais aussi de reconstruire une relation plus apaisée au corps et à la féminité.


En résumé, la ménorexie n’est pas un simple “caprice alimentaire” : c’est un signal d’alarme physiologique et psychique, où le corps exprime par le silence des règles la violence du contrôle qu’on lui impose.


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Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi la solitude est-elle aussi dangereuse que le tabac ?

On pense souvent que les plus grandes menaces pour notre santé viennent de ce que l’on consomme : la cigarette, l’alcool, la malbouffe. Mais il existe un autre poison, plus discret, plus insidieux : la solitude. Elle ne brûle pas les poumons, n’encrasse pas les artères, et pourtant, elle use le corps et le cerveau aussi sûrement qu’un paquet de cigarettes par jour.


En 2023, une vaste étude publiée dans JAMA Network Open a analysé les données de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Les chercheurs ont découvert que l’isolement social augmentait de 32 % le risque de mortalité prématurée, et la solitude ressentie, de 14 %. En clair : vivre seul et se sentir seul, même entouré, peut raccourcir la vie. Un constat que d’autres travaux confirment : selon une méta-analyse menée par Julianne Holt-Lunstad à l’université Brigham Young, les effets de la solitude sur la santé sont comparables à ceux du tabagisme.


Pourquoi ? Parce que notre cerveau n’a pas été conçu pour vivre dans l’isolement. Pendant des millénaires, notre survie dépendait du groupe : la chaleur du feu, la veille commune, la chasse collective. Être seul, c’était être en danger. Aujourd’hui encore, notre corps réagit à la solitude comme à une menace : le rythme cardiaque s’accélère, le cortisol – l’hormone du stress – grimpe, le système immunitaire s’affaiblit. À long terme, cette inflammation silencieuse favorise les maladies cardiovasculaires, la dépression, et même certains cancers.


Mais le danger ne se limite pas au corps. Les personnes isolées, souvent âgées, dorment moins bien, bougent moins, mangent plus mal. Elles consultent moins souvent les médecins, ont plus de mal à suivre un traitement. La solitude agit comme une spirale : plus on s’enfonce, plus il devient difficile d’en sortir.


Et puisque Avast soutient cet épisode, je dois souligner que les effets néfastes de la solitude s'étendent à Internet. Bien que certaines personnes âgées soient familières avec Internet, les données du gouvernement français montrent que beaucoup d'entre elles manquent d'expérience en ligne et l'enquête menée par Avast révèle que les personnes âgées sont vulnérables aux escroqueries en ligne.


C’est pourquoi Avast encourage à avoir ce qu’il appelle “La Discussion Cybersécurité” : un moment d’échange entre générations pour parler d’arnaques, de mots de passe, de vigilance numérique. Parce que protéger les plus âgés, c’est aussi recréer du lien, leur donner les outils et la confiance nécessaires pour naviguer sereinement dans ce monde numérique.


La sécurité ne dépend donc pas seulement d’un logiciel, même si bien sûr je vous encourage à télécharger l'Antirus Gratuit d'Avast disponible depuis Google Play et l’App Store d’Apple ou en cliquant directement sur le lien suivant: https://www.avast.com/fr-fr/lp-free-av?full_trSrc=mmm_ava_tst_008_470_g&utm_source=codesource&utm_medium=referral&utm_campaign=mid-funnel_mmm_ava_tst_008_470_g&utm_content=mid_audio#mac


La transmission et le partage de connaissance est aussi important : aider un parent à reconnaître un faux message ou un lien suspect, c’est déjà un geste d’amour.



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Choses à Savoir - Culture générale - La prostitution existe-t-elle chez les animaux ?

L’idée peut surprendre : la prostitution existe-t-elle dans le monde animal ? Évidemment, il ne s’agit pas de prostitution au sens humain du terme, c’est-à-dire d’une activité consciente, socialement codifiée et liée à des notions de moralité ou d’échange économique. Mais il existe bel et bien, chez plusieurs espèces, des comportements où un acte sexuel est échangé contre une ressource, un avantage matériel, ou un service. Les biologistes parlent alors de “sexual trading”, ou échange sexuel intéressé.


Le cas le plus célèbre est celui des manchots d’Adélie, que tu mentionnes. Chez eux, les nids sont construits avec des galets, une ressource rare et très convoitée. Certaines femelles, lorsqu’elles manquent de pierres, se rendent discrètement dans le territoire d’un mâle qui n’est pas leur partenaire. Elles s’accroupissent devant lui, adoptent la posture d’accouplement… et obtiennent un galet, parfois plusieurs, avant de retourner à leur nid. Fait intéressant : dans de nombreux cas observés par les éthologues, il n’y a même pas d’accouplement réel — la femelle mime l’offre, le mâle cède le galet, et chacun repart. Un échange symbolique, mais efficace.


Ce n’est pas un cas isolé. Chez les bonobos, espèce de primates réputée pour utiliser le sexe comme outil social, des individus peuvent offrir des relations sexuelles pour obtenir de la nourriture ou pour apaiser des tensions. Ici, le sexe devient une monnaie d’échange, permettant d’accéder à des ressources ou d’améliorer sa position dans le groupe.


Chez certaines araignées, des mâles offrent des “cadeaux nuptiaux” – généralement des insectes emballés dans de la soie – pour obtenir l’accès à la reproduction. Dans quelques espèces, des femelles feignent l’acceptation du cadeau, se nourrissent puis s’enfuient sans coopérer sexuellement. À l’inverse, certains mâles offrent des cadeaux vides, de simples cocons de soie, trompant la femelle pour obtenir une copulation rapide.


Même dans le monde marin, le phénomène existe. Chez les dauphins tursiops, des alliances de mâles peuvent “offrir” protection et nourriture à une femelle, qui en échange reste sexuellement disponible pour eux. Ce comportement s’étend parfois sur des mois.


Tous ces exemples montrent que le sexe peut constituer une véritable monnaie comportementale dans la nature. Les animaux n’ont pas conscience de prostituer leur corps — ils répondent simplement à des pressions écologiques où l’échange d’un acte reproducteur contre une ressource augmente leurs chances de survie ou de reproduction.


En d’autres termes, il n’y a pas de prostitution au sens moral, mais il existe bel et bien des échanges sexuels transactionnels dans la nature. Un rappel fascinant que l’économie… commence parfois bien avant l’apparition des humains.


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Nota Bene - EXTRAIT - Les lettres, de véritables objets de guerre - Avec Clément Horvath

Mes chers camarades, bien le bonjour !

J’ai récemment reçu en entretien Clément Horvath, qui travaille depuis plus de 20 ans sur les lettres des soldats Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Ça a donné une super discussion sur le contenu de ces lettres, ce qu’elles peuvent nous apprendre, en quoi elles sont complémentaires du témoignage des vétérans, et sur bien d’autres choses passionnantes que vous pourrez découvrir dans quelques jours sur le podcast ! Mais ce n’est pas tout, parce qu'au-delà de leur contenu, ces lettres sont aussi des objets d’histoire, qui ont traversé le conflit ! Alors je vous propose d’écouter Clément nous parler de certaines d’entre elles…

Bonne écoute !


🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/



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Choses à Savoir SANTE - Pourquoi faut-il ajouter du sel dans l’eau de cuisson des œufs ?

La réponse, loin d’être une simple astuce de grand-mère, s’appuie sur des phénomènes chimiques bien établis.


Lorsqu’on plonge un œuf dans l’eau chaude, la chaleur dénature les protéines du blanc, principalement l’albumine. Ce processus transforme les longues chaînes protéiques en un réseau solide : c’est la coagulation. Or, cette réaction dépend fortement de la température, du pH… et de la présence d’ions dans le milieu. Le sel, c’est-à-dire le chlorure de sodium, modifie justement cet environnement ionique. Les ions sodium (Na⁺) et chlorure (Cl⁻) interagissent avec les charges électriques portées par les protéines et facilitent leur agrégation. Résultat : le blanc coagule plus rapidement et plus uniformément, surtout lorsque la coquille présente une microfissure.


Ce phénomène a été confirmé par le chercheur et vulgarisateur Harold McGee, spécialiste de la chimie culinaire : un milieu salin accélère la solidification des protéines d’albumine au contact de la chaleur. Cela explique pourquoi, lorsqu’un œuf fendille légèrement pendant la cuisson, le blanc ne s’échappe pas complètement : il “gèle” presque instantanément au contact de l’eau salée. On obtient ainsi un effet de “colmatage naturel” : le sel favorise la formation d’un petit bouchon de protéines cuites qui scelle la fissure et préserve l’intégrité de l’œuf.


Ce rôle réparateur du sel est purement chimique : la concentration saline augmente la vitesse de coagulation et empêche la fuite prolongée du blanc dans l’eau bouillante. Il s’agit d’une sorte de réaction d’urgence du système protéique face à un choc thermique. Sans sel, l’albumine se disperse davantage avant de se figer, créant les filaments blancs qui flottent dans la casserole.


En revanche, contrairement à une idée très répandue, le sel n’a aucun effet sur la facilité d’épluchage. Ce point dépend d’autres facteurs : l’âge de l’œuf (un œuf un peu plus vieux s’écaille mieux à cause de son pH plus élevé), le choc thermique (un bain d’eau froide après cuisson facilite le décollement de la membrane), et le mode de cuisson (commencer dans l’eau bouillante améliore l’écaillage).


Pour tirer parti de ses effets réels, il suffit d’ajouter environ une cuillère à café de sel par litre d’eau. Au-delà, le gain est nul. Cette concentration suffit à modifier l’équilibre ionique de l’eau et à optimiser la coagulation. En somme, ajouter du sel à l’eau des œufs, ce n’est pas une superstition : c’est une application simple et élégante de la chimie des protéines.


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Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour
Écoutez votre curiosité avec la Playlist podcast parfaite de Culture Générale
Plongez dans un océan de nouvelles connaissances avec notre sélection des meilleurs épisodes de podcasts de culture générale.

Chaque jour, découvrez quelque chose de nouveau et d'enrichissant, que ce soit sur l’histoire, les sciences, les arts ou les mystères de notre monde.

Que vous soyez en quête de la connaissance suprême ou que vous aimiez simplement apprendre de nouvelles anecdotes pour briller en société, cette playlist est faite pour vous. Tous les épisodes sont animés par des podcasteur·ices passionné·es et talentueu·ses qui rendent chaque sujet accessible et captivant.

Suivez donc les chemins de votre curiosité et embarquez pour un voyage quotidien à travers les merveilles du monde et du savoir humain.

Bonne écoute !

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