Au terme d’une décennie d’existence, la filière Vape a non seulement installé sa légitimité sur le plan de la réduction des risques liés au tabac (3 millions de vapoteurs) mais également sur le plan économique. En effet, avec un chiffre d’affaires proche du milliard d’euros en 2017, la France – pays de la gastronomie, de l’oenologie, de la parfumerie, de la cosmétique – doit profiter de ses savoir-faire et s’impose déjà comme deuxième marché mondial derrière les USA. Avec une triste prévalence tabagique de plus de 30 % à ce jour, soit un marché de 16 millions de fumeurs, le terrain est fertile. Confortées par l’avis des professionnels de santé et notamment au Royaume-Uni (Public Health England), des études récentes élargissent les perspectives de développement et d’innovation bien au-delà de l’Hexagone et de l’Europe. De plus, grâce à la création imminente de formations professionnelles qualifiantes répondant aux besoins de recrutement et de professionnalisation, notre filière renforce son savoir-faire pour conduire cette aventure. Comment cela s’est-il passé au UK ? Quel est l’avenir de cette filière en France et à l’international ? Quels sont les enjeux commerciaux ? Quel cadre légal serait le plus adapté à cette filière indépendante ?