En 1999, le monde se prépare à changer de millénaire. L’informatique fait ses premiers pas grand public, la pub envahit tout, et l’Américain moyen rêve de devenir quelqu’un.
1996, le monde découvre une chanson qui semble flotter hors du temps.
Une voix chaude, un beat hip-hop feutré, une guitare acoustique à peine grattée, et ce refrain qui s’enroule comme une caresse : “Killing me softly with his song…”
Il y a des séries qu’on regardait religieusement… et d’autres qu’on vivait comme une récré. Parker Lewis ne perd jamais faisait clairement partie de la deuxième catégorie. C’était le rendez-vous des ados malicieux, des t-shirts trop larges et des Walkman vissés aux oreilles.
Il y a des disparitions qui passent inaperçues… et d’autres qui laissent une trace de cacao dans la mémoire collective. Celle de Groquik, par exemple.
En 1994, le cinéma américain ronronne un peu.
Les héros musclés se battent au ralenti, les gentils gagnent toujours à la fin, et les dialogues… disons qu’ils n’ont pas la profondeur d’un espresso.
Et puis débarque un type au nom imprononçable : Quentin Tarantino.
Son film s’appelle Pulp Fiction, et il va dynamiter tout ce qu’on croyait savoir du cinéma.
Dans les classements musicaux, les 90’s, c’est l’âge d’or de la pop calibrée : Michael Jackson règne, les boys bands se forment, et la radio sent bon le synthé.
Et puis soudain en 1991, un grondement venu du nord-ouest des États-Unis. Une guitare saturée, un riff râpeux, et une voix qui crie à moitié les paroles d’un morceau qu’on ne comprend pas toujours.
Smells Like Teen Spirit de Nirvana vient de sortir. Et la planète rock ne s’en remettra jamais.
Dans les 90’s, à la télévision, tout est bien rangé.
Les gentils gagnent, les rires sont enregistrés, les intrigues se terminent en vingt-six minutes chrono.
Et puis un soir, sur la chaîne de télé américaine ABC, un cri. Le corps d’une jeune fille, Laura Palmer, est retrouvé sur les rives d’une petite ville tranquille.
Nous sommes en 1990. Le mur de Berlin vient de tomber, Pretty Woman cartonne au cinéma, et dans les clubs, une nouvelle chanson s’apprête à changer la planète pop : “Vogue”, signée Madonna.
Nous sommes en 1999. Le monde danse sur Baby One More Time de Britney Spears, Matrix vient de redéfinir la réalité, et pendant ce temps… des ingénieurs, des gouvernements et quelques illuminés s’arrachent les cheveux à cause d’un chiffre. Deux petits zéros. Le fameux bug de l’an 2000.
Il reçoit chaque matin le journal... du lendemain !
Il croyait vivre une vie normale. Une maison, une femme, un boulot… le rêve américain, version carte postale. Mais Truman Burbank ne savait pas qu’il était filmé. 24 heures sur 24. Depuis sa naissance.
En 1991, dans les salons, ça ne parle pas encore d’iPhone ni de fibre optique. Non. Les batailles se jouent sur des écrans cathodiques, manette en main, et les héros s’appellent Mario et Sonic.
En 1991, le monde découvre Smells Like Teen Spirit, les chemises à carreaux envahissent les rues, et au cinéma… un robot revient d’entre les flammes.
Ah, les années 90… cette époque où on se donnait encore rendez-vous à l’horloge, devant la fontaine ou au téléphone fixe après 18 heures.
Et pourtant, sans qu’on s’en rende vraiment compte, tout va basculer.
On est en 1996, et un petit objet vient de s’inviter dans nos poches : le téléphone portable.
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Pika Pika ?
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