🎧 Urbanvitaliz : transformer les friches en projet
La réhabilitation des friches constitue un levier essentiel dans la lutte contre l’artificialisation des sols. Partout en France, des terrains ou bâtiments sont délaissés, inutilisés, alors même qu’ils offrent un réel potentiel de reconversion. Si la réhabilitation des friches suscite un intérêt croissant dans de nombreuses villes et territoires, toutes les collectivités ne disposent pas de l’ingénierie nécessaire pour mener à bien ce type de projet et ont parfois besoin d’un accompagnement.
Camille rencontre aujourd’hui Salomé Deschêne, cheffe de produit du service UrbanVitaliz, une plateforme numérique publique et gratuite qui accompagne les collectivités dans la requalification de friche. Lors de notre discussion Salomé revient sur la genèse et la méthodologie de ce projet, mais aussi ses succès et les freins rencontrés par les collectivités.
Bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🗳️ Voix d'élus · Bruno Marchand, maire de Québec
Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les interroger sur leur vie d’élus comme sur le vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? À l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincérité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.
Aujourd’hui, je rencontre Bruno Marchand, maire de Québec depuis 2022. Cet échange était passionnant et très sincère.
Ce que j’en retiens, c’est que le quotidien d’un maire n’est pas tout rose, surtout lorsque la ville en question est Québec, capitale de la province du même nom. Ce qui a surpris Bruno Marchand à son arrivée, c’est l’exposition médiatique soudaine et brutale dont il a bénéficié et souffert. Il nous partage ses conseils pour gérer cette situation, tant sur le plan personnel que sur le plan politique. Les caméras ne sont en effet pas un cadre propice aux débats constructifs.
Un autre sujet, redondant dans cette série, et pour cause, c’est celui de la relation aux techniciens. Comment, non pas les diriger, mais les embarquer ? Bruno Marchand en tire une belle métaphore : celle de “danser avec la fonction publique”, enchainant des pas en arrière (quand on peut faire des compromis) et des pas en avant (quand on reste intransigeant).
Bruno Marchand n’était pas à cour de belles images. Il parle du “ressac”, pour illustrer le risque de backlash aux politiques écologiques menées trop rapidement. Il est urgent d’agir, mais pas sans prendre le temps d’expliquer, de convaincre, au risque de voir tous ses efforts balayés au prochain mandat.
Je suis Sylvain Grisot, urbaniste à dixit.net. Bienvenue dans notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous et retrouvez toutes nos publications sur notre site dixit.net.
Bonne écoute !
🗳️ Voix d'élus · Fanny Chappé, maire de Paimpol
Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les interroger sur leur vie d’élus comme sur le vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? À l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincérité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.
Aujourd’hui je rencontre Fanny Chappé, maire de Paimpol, présidente de Guingamp Paimpol agglomération et conseillère à la Région Bretagne.
Son parcours et sa posture forcent le respect. Devenue maire en 2020 dans un contexte de crise sanitaire et en rupture avec son prédécesseur, son expérience des élections et du passage de le relai entre équipes municipales n’a rien d’un long fleuve tranquille. C’est l’un des premiers challenges abordés dans cet épisode.
Le deuxième challenge, c’est celui des responsabilités. Le statut de maire est sûrement le plus déséquilibré entre les pouvoirs réels et les responsabilités qu’on se retrouve à endosser face a des citoyens, qui le jugent responsable de tout. Fanny Chappé insiste sur le besoin de clarifier les rôles de chacun vis à vis des citoyens.
Et puis le troisième challenge, c’est celui de dépasser l’habituel tragédie de l’horizon temporel, et de trouver un compromis entre le besoin de réflexion à long terme et les réponses concrètes à apporter immédiatement aux citoyens. Pour Fanny Chappé, c’est moins une frustration que deux jambes à faire avancer en parallèle. Et c’est sans doute pas simple au quotidien de garder le regard rivé sur le long terme quand les crises donnent la part belle au court terme.
Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.
Bonne écoute !
🏭 Remettre l’usine au milieu du village
La réindustrialisation de la France s’affiche comme une priorité politique, aux enjeux à la fois économiques et environnementaux. Le recyclage de friches industrielles bien situées, c’est à dire à proximité des villes est donc nécessaire. Si cela fait consensus sur powerpoint, la réindustrialisation est plus complexe à mettre en oeuvre. Il y a parfois une barrière économique lié au recyclage des friches, mais surtout un frein psychologique : l’industrie on en veut bien, mais loin de chez soi. Alors comment remettre les industries dans notre horizon urbain ?
Aujourd’hui Sylvain Grisot rencontre David Bellanger, directeur de l’immobilier et de l’investissement chez le groupe SERL. Ce groupe a racheté en 2020 une friche industrielle au coeur de la métropole lyonnaise, rebaptisée USIN. Il y déploie un projet exemplaire de réindustrialisation en coeur ville. Le site USIN nous enseigne plusieurs choses. D'abord qu’il est possible de faire du recyclage de friches sans générer de surcoût. Mais aussi que s’insérer dans le tissu urbain ne génère pas que des inconvénients. Cela facilite aussi la visibilité du site, le recrutement, la mobilité des salariés etc. Mais ça demande de se poser d’autres questions au moment de penser le projet, et de développer de nouvelles compétences comme celle de gestion du site.
David Bellanger nous raconte tout ça. Bienvenue dans notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez vous et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net.
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🐠 Caen-(sous)-la-mer
Le changement climatique s’accélère nous plonge dans une ère d’incertitude. On ne sait plus prédire les phénomènes, leur fréquence, leur amplitude, et ce dès la décennie suivante. Les normes, les plans et autres réglementation censés nous protéger peinent aussi à suivre le tempo crescendo du changement climatique. Alors comment faire des projets urbains, à la temporalité et l’inertie que l’on connaît, tout en sachant qu’ils seront exposés à vents et marées ? Est-ce qu’il existe une marche arrière sur de tels paquebots ?
A Caen-la-mer, un gros projet urbain se prépare depuis le début des années 2000, sur la Presqu’île juste à côté du centre ville. Mais patatra, en 2023, le GIEC local annonce une hausse du niveau de la mer de un mètre dix d’ici à 2100, si rien n’est fait pour dévier de cette trajectoire. Une fois n’est pas coutume, l’équipe du projet urbain prend acte de ces prévisions et révise radicalement ça copie.
Aujourd’hui, Sylvain Grisot rencontre Jean François Morel. Il est le directeur de MA-GEO, un cabinet de géomètres et bureau d’étude en génie urbain. MA-GEO participe aux études et à la conception du projet de Caen Presqu’île. Il nous raconte les rebondissements de ce projet, qui tente de s’adapter à l’incertitude.
Bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🗳️ Voix d'élus · Robert Beaudry, conseiller municipal de Montréal
Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les interroger sur leur vie d’élus comme sur le vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? À l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincérité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.
Aujourd’hui j’échange avec Robert Beaudry, membre du comité exécutif de la ville de Montréal et responsable de l’urbanisme, de la consultation publique et de ce qu’on appelle l’itinérance au Québec, les personnes sans domicile fixe. Il est aussi en charge du district Saint Jacques de Ville Marie.
La première chose que je retiens de son témoignage, c’est qu’être élu ce n’est pas simplement porter ses propres projets et sa vision politique, c’est aussi gérer un héritage de projets entamés, à l’étude, et savoir parfois y renoncer. Assumer ce renoncement, ça veut dire s’imposer face à des techniciens plus expérimentés, qui impressionnent parfois, et refaire des sujets en apparence techniques de vraies décisions politiques. Le sentiment d’imposture et l’ambivalence de la relation à la fonction publique est un sujet qui revient souvent dans cette série, c’est qu’il est important.
On se retrouve tout de suite dans le district Saint Jacques, au coeur du centre ville de Montréal.
Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.
Bonne écoute !
🏥 Gina, un bâtiment qui prend soin
À Nantes, le déménagement du CHU sur l’île, entraîne la naissance d’un nouveau quartier dédié à la santé. Le bâtiment GINA est un des premiers immeuble du futur campus d’innovation en santé Station S. En effet ce bâtiment tertiaire de plus de 4000 mètres carrés accueille différents acteurs et entreprises de la medtech. Mais GINA, c’est aussi un bâtiment qui incarne une nouvelle manière de construire, plus respectueuse de l’environnement, avec une attention portée à la sobriété énergétique, aux matériaux utilisés, et à la gestion de l’eau.
Dans cet épisode Sylvain visite le bâtiment avec Louise Charpentier de l’association Novabuild, Florent Turck de LOD, Novapole immobilier et Guillaume Petit de la Samoa
Bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🗳️ Laurence Fortin, vice présidente à la région Bretagne
Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les interroger sur leur vie d’élus comme sur le vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? À l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincérité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.
Aujourd’hui je rencontre Laurence Fortin. Elle est actuellement vice présidente du Conseil régional de Bretagne, en charge de l’économie, de l’industrie, de l’innovation et de la stratégie foncière. Mais avant d’en arriver là, elle a expérimenté tous les échelons de l’élu territorial, a commencé par la mairie de La Roche Maurice. Elle nous parle donc des relations de coopérations et de subsidiarité entre ses différentes échelles. Laurence Fortin est aussi fortement identifiée sur les sujets de sobriété foncière, qu’elle a poussé dans le SRADET breton. Outre son parcours d’élue locale, elle nous raconte cette prise de position et comment avancer sur un sujet aussi sensible que la répartition des droit a artificialiser.
Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.
Bonne écoute !
Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les intérroger sur leur vie d’élus comme sur leur vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? A l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincerité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.
Aujourd’hui je rencontre Erika Alneus, conseillère municipale à Montréal, responsable de la culture, du patrimoine, de la gastronomie et de la vie nocturne. Elle est aussi en charge du district d’Étienne-Desmarteau dans Rosemont-La-Petite-Patrie.
Il y a beaucoup à retenir de cet échange. D’abord, comme beaucoup d’élus rencontrés, Erika est passé du monde associatif vers le monde politique sans préméditation. Elle y a découvert une solidarité entre les générations d’élus, cruciale pour la passation de pouvoirs et le transfert de compétences. Elle apprendra aussi que le manque de confiance, comme l’excès, peuvent être un problème dans l’exercice politique.
Erika parle très bien du rôle de l’élu dans une démocratie représentative : être un arbitre entre les intérêts parfois contradictoires des citoyens, ou entre le présents et le futur. Elle insiste aussi sur la proximité humaine entre les élus et les citoyens pour faire face aux turbulences. Grâce à elle, on remet un visage humain, une voix chaleureuse, sur la figure parfois distante et froide de l’élu.
Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.
Bonne écoute !
👟 Visite du quartier Viauville avec Hoche Lab.
C’est une petite musique qui se répète aussi bien en France qu’au Québec. Ce qui se joue, c’est la gentrification d’un quartier. A l’Est de Montréal, dans le quartier Viauville, autrefois industriel et prospère, l’industrie a déserté. Un par un les petits commerces ont suivi. Ils laissent des locaux vides et des rues trop silencieuses. Alors on lance de concert une opération de renouvellement urbain pour insuffler un nouvel air.
Mais cet air comporte quelques fausses notes : la rénovation entraine l’éviction, les loyers se mettent à augmenter, les petits commerces deviennent des chaines de fast food. C’est la fameuse gentrification sociale et fonctionnelle qui accompagne bien souvent la requalification d’un quartier.
L’entreprise Hoche Lab est un acteur du redéveloppement urbain qui intervient sur le quartier Viauville à Montréal. Mais cette société immobilière collective a l’objectif clair de préserver le tissu social et économique contre les assauts de la gentrification comme de la vacance.
Dans cet épisode, Sylvain Grisot chemine dans les rues du quartier Viauville en compagnie d’Emilie Therrien et de Marc André Robertson, les cofondateurs de Hoche Lab. Ils racontent autant leur activité professionnelle que leur attachement à ce quartier singulier de Montréal.
Bienvenue dans notre podcast, qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net.
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
- le site de Hoche Lab : https://hochelab.ca
- la page Linkedin d’Hoche Lab : https://www.linkedin.com/company/hochelab/
⚖️ Sol & propriété : aller à la racine
Pour certains la propriété est un rêve, pour d’autres un statut juridique. Dans les deux cas, la propriété a des effets bien tangibles. Je ne vous parle pas que du fait de percer des trous aux murs et payer la taxe foncière. L’idéal de propriété a des conséquences sur nos façons de construire, d’habiter un territoire et donc de préserver ou non nos sols.
Aujourd’hui, nous partageons sans trop y penser un régime de propriété privée individuelle qui alimente une certaine fabrique de la ville : celle de l’habitat pavillonnaire et de l’émiettement urbain. Et si on imaginait d’autres façons d’être propriétaire : de manière collective par exemple ? Qu’est-ce que ça changerait ?
Dans cet épisode, Elissa Al Saad, doctorante au Centre de Recherche sur l’Habitat, creuse l’hypothèse qu’une propriété partagée pourrait être une des clefs pour mieux préserver les fonctions écologiques de nos sols. Sans être suffisant à lui seul, le passage de la propriété individuelle à la propriété collective permettrait de changer nos pratiques constructives, la préservation des sols, et très certainement l’ambiance lors des fêtes de voisins.
Je suis Lucie Carpentier, urbaniste à dixit.net. Bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net.
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
Cultiver les liens dans les jardins
Les jardins sont des poches de nature qui s’invitent en ville, une invitation à la rencontre entre citadins. Depuis que les villes existent, les jardins y fleurissent. On y sème autant de plantes que d’espoirs sociaux et politiques. Les jardins ont toujours été des mini oasis, précurseurs d’une ville meilleure. Encore aujourd’hui les jardins urbains ont de multiples fonctions : outils de sensibilisation à la biodiversité, de création de liens sociaux, mais aussi moyen de lutte contre les ilots de chaleur urbains. Certaines collectivités soutiennent fortement leur création, et se retrouvent parfois débordées par une demande trop importante. Heureusement, les pouvoirs publics ne sont pas les seuls à oeuvrer.
A Nantes, l’association ECOS accompagne la création de jardins depuis près de 20 ans. Cette association utilise les jardins comme moyen pour nouer des liens de proximité, et ouvrir des lieux sensibles. Elle travaille étroitement avec les acteurs publics et des bailleurs sociaux, mais aussi avec les particuliers. Dans cet épisode, je suis allée à la rencontre de Romaric Lesaint, chargé de coopération à ECOS, dans la pépinière de quartier de Doulon. Il revient sur leur démarche associative et ses bénéfices.
Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net. Bienvenue sur notre podcast, qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🌬️ Abris ouverts
Les catastrophes naturelles se multiplient et s’intensifient partout sur la planète : incendies, inondations, glissement de terrains, ouragans… L’habitabilité de nos territoires est menacée. Et quand les catastrophes frappent se pose alors la question de la reconstruction : faut-il faire à l’identique ? construire toujours plus résistant pour faire face à des risques qui s’intensifient ? Comment nous adapter ?
Pour répondre à ces questions, Sylvain rencontre aujourd’hui Eric Daniel-Lacombe, architecte au bureau EDL, mais aussi professeur titulaire chaire nouvelles urbanités face aux risques naturels à l’ENSA Paris La Villette. Dans cet épisode, Éric raconte ses expériences d’architecte, mais surtout de médiateur sur des territoires menacés ou sinistrés, afin de trouver le juste équilibre entre protection, sécurité et exposition aux risques. Il ne s’agit pas de se barricader, et de construire toujours plus solide mais plutôt d’apprendre à vivre avec les aléas, retrouver un lien au vivant, et à la nature, et passer de la culture du risque à la culture de la prudence.
Je suis Camille Tabart urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🌋 La commune du Prêcheur face aux risques climatiques
Nous le savons, le changement climatique entraîne une multiplication et une intensification des risques climatiques questionnant ainsi l'habitabilité de certains territoires. Si en France métropolitaine cette question se pose encore peu à court terme, ce n'est pas le cas des territoires d'outre-mer, comme Mayotte qui a subi le passage de l'ouragan Chido, ou la commune du Prêcheur en Martinique qui doit faire face à de nombreux risques imminents. En effet, cette commune littorale de 1 500 habitants est menacée par des cyclones, des séismes, des inondations, des lahars, l'érosion côtière et la montée des eaux. Face à cette accumulation de risques, certains auraient choisi la fuite, mais la commune a décidé d'élaborer une stratégie d'aménagement pour s'adapter et continuer à vivre au pied de la montagne Pelée.
Pour en savoir plus sur ce projet, Sylvain rencontre aujourd'hui Antoine Petitjean, architecte-urbaniste associé de l'atelier Philippe Madec, qui travaille avec la commune du Prêcheur. Dans cet épisode, Antoine présente la situation de la commune et raconte le projet de revitalisation et d’adaptation de la commune du Prêcheur, à travers deux opérations pilotes : un projet d'habitat renouvelé et celui d'une école refuge.
Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin
🌊 Frontignan : quand le front de mer fait front commun
L’érosion côtière n’est plus une menace lointaine pour les littoraux métropolitains. Alors que le recul du trait de côte est certain, les doutes, eux, demeurent. Ils demeurent comme ces résidences bien droites face à la mer, prêtes à se prendre la vague. Ce sont des doutes sur la capacité des élus à surmonter la tragédie de leur propre horizon politique, et puis des doutes techniques, spatiaux : où va-t-on habiter ? Où se réimplanter tout en respectant une nécessaire sobriété foncière qui devient de plus en plus contraignante ?
Pour trouver des pistes de réponses Sylvain nous emmène en promenade sur le Lido de Frontignan, au bord de la Méditerranée. Un espace menacé par l’érosion côtière et la montée des eaux. Il y rencontre Yvon Iziquel chef du service Espaces Naturels de Sète Agglopole Méditérrannée, et Loïc Linares, élu à la commune de Frontignan et vice-président de l’Agglopole. L’occasion pour eux de raconter le Projet Partenarial d’Aménagement construit à l’échelle de l’agglomération, pour réfléchir et commencer à organiser la retraite dans les terres. Car la vague arrive inexorablement et il faut se tenir prêt.
Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🔭 De la planification à la prospective
Pendant des décennies, nous avons planifié le futur de nos territoires à travers différents documents : PLU, PLH, SCoT, et bien d’autres encore. Mais aujourd’hui, le changement climatique et la multiplication des aléas rendent l’avenir incertain et percutent nos méthodes de planification. Alors comment se préparer à l'imprévisible ? Une partie de la réponse réside dans les dispositifs de prospective. Il ne s'agit plus de choisir notre futur idéal, mais d’imaginer quels pourraient être les futurs du territoire, y compris les scénarios moins confortables.
Pour en savoir plus sur la démarche de prospective, Sylvain rencontre aujourd'hui Panos Mantziaras, architecte, docteur en urbanisme et aménagement, et directeur de la fondation Braillard Architectes. Au cours de sa carrière, Panos a travaillé sur différents dispositifs de prospective à Paris, au Luxembourg ou encore à Genève. Lors de cet échange, il nous explique l'importance de passer d'une vision planificatrice des territoires à une vision prospectiviste, et il nous partage les éléments clés pour réussir une démarche prospective.
Je suis Camille Tabart urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Pour aller plus loin :
Erratum : à la 48ème minute, Panos parle de l'Allégorie et effets du Bon et Mauvais Gouvernement, cette fresque ne se situe pas à Urbinos mais à Sienne
🏢 Station 45 : les bureaux qui ne dorment jamais.
Saviez-vous que les immeubles de bureaux sont vides la majeure partie du temps ? En effet, les soirs et les weekends, ces lieux sont déserts et inoccupés — un paradoxe à une époque où la sobriété foncière est sur toutes les lèvres. Heureusement, certains acteurs innovent et trouvent des solutions pour augmenter l'intensité d'usage de leurs mètres carrés. C'est le cas de Novaxia, entreprise d'investissement dans l'immobilier.
Sylvain rencontre aujourd’hui Claire De La Casa, chargée d’immobilier solidaire chez Novaxia, pour visiter la station 45, le siège social de l’entreprise mais également un lieu à haute intensité d’usage, puisque certains espaces sont mis à disposition d’acteurs extérieurs. Dans cet épisode Claire explique le fonctionnement de ce lieu et les étapes qui ont permis son succès.
Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute
Liens pour aller plus loin :
🌱 Semer la concorde
La nature en ville est presque devenue un sujet marronnier, et c'est tant mieux. Ce n'est plus à démontrer la nature nous rend de nombreux services écologiques : rafraichissement des espaces, captation du CO2, refuge pour la biodiversité. Mais la nature a également de nombreux bénéfices sur notre santé physique et psychique, et elle favorise également les liens sociaux et le vivre ensemble. Pourtant malgré ses nombreux bienfaits et face à l’urgence du changement climatique, nous sommes encore loin d'assister à un raz-de-marrée de verdure dans nos villes. Alors quels sont les obstacles techniques et politiques à la végétalisation ? Comment végétaliser plus et mieux pour faire face au changement climatique ?
Pour répondre à ces questions, je rencontre aujourd'hui Pauline Laïlle, chargée de la coordination scientifique à Plante & Cité. Ce centre technique national œuvre à l'amélioration continue des pratiques de végétalisation des acteurs privés comme publics. Pauline nous explique les missions du centre et nous fait prendre de la hauteur sur les enjeux transversaux que soulève la végétalisation des villes.
Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🗝️ Rennes et l’accession sociale à la propriété
Devenir propriétaire est le rêve de nombreux ménages français, un rêve soutenu par de nombreux politiques — on se rappelle notamment de la « France de propriétaires » promise par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était président.
Mais ce rêve reste inaccessible pour certains ménages aux revenus trop modestes pour s'endetter et acheter un logement. La hausse des prix de l'immobilier n'a fait qu'éloigner davantage cette perspective. Pour faire face à cette problématique, différentes politiques d'accession sociale au logement ont été mises en place, avec plus ou moins de succès.
Aujourd'hui, je rencontre Jonathan Morice, directeur de l'aménagement urbain et habitat à Rennes métropole, et Nathalie Demeslay, directrice de l'habitat.
Dans cet épisode, Jonathan et Nathalie reviennent sur l'historique des politiques d'accession sociale au logement de la métropole de Rennes et les problématiques qu'elles soulevaient. Ils nous expliquent ensuite comment le bail réel solidaire (le BRS) permet de lever ces obstacles tout en permettant aux ménages aux revenus modestes et intermédiaires de devenir propriétaires. L'occasion de nous rappeler l'importance de la maîtrise publique foncière mais aussi de la mixité sociale.
Je suis Sylvain Grisot urbaniste fondateur de dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :
🌀 Réparer Mayotte, sur les chantiers de la reconstruction
Lola Paprocki · Reconstruire la filière de la BTC
Le 14 décembre 2024, l’ouragan Chido dévaste l’île de Mayotte, causant d’important dégâts humains et matériels. Au lendemain de l’évènement la France est sous le choc : des images circulent sur tous les médias : bidonvilles soufflés, toitures arrachées, familles hébergées dans des écoles, forêts entières au sol…Il faut désormais réparer l’île, corriger les problèmes structurels générés par une croissance trop rapide et par la même occasion la rendre plus résiliente.
Deux mois après la catastrophe, je me rends sur place pour donner la parole à celle et ceux qui y font la ville au quotidien et tirer des enseignements des crises que connaît l’île. Au cours de cette série de podcast je rencontre différents acteurs mahorais ou hexagonaux, pour nous aider à identifier les enjeux et leviers d’action d’une vraie reconstruction.
Aujourd'hui, je rencontre Lola Paprocki architecte à l'agence Encore Heureux à Mayotte, qui travaille sur le chantier du lycée des métiers du bâtiment de Longoni. Ce chantier utilise différents modes constructifs dont la brique de terre compressée. Lors de notre échange Lola revient sur l’histoire de cette brique mahoraise, et elle m’explique comment le projet du lycée des métiers du bâtiment permet de redévelopper cette filière.
Bonne écoute !
Liens pour aller plus loin :