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Vlan!
Gregory Pouy
559 episodes
3 days ago
Etre serein dans une société en mouvement: écologie, géopolitique, développement personnel, sexualité... Tous les mardis, on parle avec des chercheurs et chercheuses (sociologues, psychologues, anthropologues, historiens, scientifique) pour vous aider à mieux comprendre où nous allons. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Etre serein dans une société en mouvement: écologie, géopolitique, développement personnel, sexualité... Tous les mardis, on parle avec des chercheurs et chercheuses (sociologues, psychologues, anthropologues, historiens, scientifique) pour vous aider à mieux comprendre où nous allons. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/559)
Vlan!
[SOLO] Pourquoi le temps nous échappe et comment le récupérer?
Dans ce nouvel épisode solo (ma newsletter d'ou est tiré le texte) une réflexion profondément personnelle sur un phénomène que nous ressentons toutes et tous : l'accélération du temps.On a jamais été aussi optimisé et on a jamais eu aussi peu de temps, comment c'est possible? Depuis des années, je suis obsédé par cette impression que le temps file entre nos doigts, malgré toutes les optimisations et technologies censées nous en faire gagner. Déjà en 2000, je consacrais mon mémoire de fin d'études au "temps, facteur clef du succès du 21e siècle". Aujourd’hui, cette question n’a jamais été aussi brûlante. Dans cet épisode, je plonge dans une analyse nourrie de lectures puissantes comme celles de Hartmut Rosa, Byung-Chul Han ou Jonathan Crary, pour comprendre pourquoi, alors que tout va plus vite, nous avons de moins en moins de temps. J’interroge la logique d’un système qui nous pousse à l’hyper-productivité, à la performance constante, jusqu’à nous priver de notre capacité à ressentir, contempler, ou même simplement… vivre. J’ai voulu prendre le temps (ironiquement) d'explorer cette aliénation moderne pour voir comment nous pourrions, peut-être, retrouver un autre rapport au temps — plus humain, plus incarné, plus libre. 5 citations marquantes- « Nous sommes collectivement victimes du plus grand vol de l'histoire : celui de notre temps. »- « L'accélération qui devait nous libérer est devenue notre prison. »- « Dans un monde où la valeur d’un individu se mesure à sa productivité, ralentir revient à disparaître. »- « La vraie résonance exige que nous acceptions la finitude – la nôtre et celle du monde. »- « Ce n’est pas que nous ayons peu de temps, c’est que nous en perdons beaucoup. »10 questions structurées posées dans l’analyse- Qui bénéficie réellement de cette accélération permanente ?- Qu’est-ce qui se passerait si nous ralentissions collectivement ?- L’accélération est-elle un accident de l’histoire ou une stratégie systémique ?- Comment nos technologies transforment-elles notre rapport au temps ?- Pourquoi sommes-nous toujours plus stressés malgré nos outils d’optimisation ?- Comment la culture de la performance nous pousse-t-elle à l’auto-exploitation ?- Que devient la création humaine face à l’instantanéité de l’IA ?- Comment retrouver une expérience qualitative du temps ?- La friction est-elle vraiment un mal à supprimer ?- Une révolution de la temporalité est-elle possible ? Timestamps clés pour YouTube - 00:00 – Introduction : pourquoi le temps nous échappe-t-il ?- 03:45 – Qui profite vraiment de l’accélération ?- 08:30 – Hartmut Rosa : l’accélération comme principe structurant- 14:20 – Trois formes d’accélération : technique, sociale, subjective- 21:10 – Le cercle vicieux de la vitesse : entre économie et aliénation- 26:40 – L’effet Reine Rouge : courir pour rester sur place- 32:15 – La dictature de l’instant selon Byung-Chul Han- 38:00 – L’IA : dernière étape de l’accélération ?- 44:05 – Retrouver le kairos : le temps vécu contre le temps optimisé- 50:30 – Vers une révolution de la temporalité Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
46 minutes 25 seconds

Vlan!
#370 Comment le numérique redéfinit la souverainté, la pensée et le pouvoir avec Gilles Babinet (partie 2)
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J’ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme. Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu’urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu’Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l’IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société. J’ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l’opinion, le techno-féodalisme, l’inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l’IA mais également du paradoxe de Solow. C’est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute ! 5 citations marquantes- “La technologie est le nerf invisible de la puissance.”- “Si on ne fait rien, l’Europe disparaîtra en tant qu’acteur numérique.”- “Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”- “L’IA n’est pas neutre, elle a une induction programmée.”- “Faire, même crado, vaut mieux qu’un rêve parfait.”10 questions posées pendant l’interview- Pourquoi l’Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?- Qu’est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?- Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?- En quoi l’IA aggrave-t-elle ces enjeux ?- Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?- Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?- Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?- Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?- Quel est l’impact réel de l’IA sur la productivité ?- L’IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés - 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l’Europe- 02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte- 04:00 – Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?- 08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique- 13:30 – L’impact cognitif des réseaux sociaux- 17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?- 20:00 – TikTok et la manipulation électorale- 24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)- 29:00 – Pourquoi l’Europe n’a pas de champions numériques ?- 34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes- 42:00 – L’Europe : autostoppeur ou puissance d’avenir ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
38 minutes 2 seconds

Vlan!
#370 Comment le numérique redéfinit la souverrainté, la pensée et le pouvoir avec Gilles Babinet (partie 1)
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J’ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme. Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu’urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu’Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l’IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société. J’ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l’opinion, le techno-féodalisme, l’inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l’IA mais également du paradoxe de Solow. C’est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute ! 5 citations marquantes- “La technologie est le nerf invisible de la puissance.”- “Si on ne fait rien, l’Europe disparaîtra en tant qu’acteur numérique.”- “Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”- “L’IA n’est pas neutre, elle a une induction programmée.”- “Faire, même crado, vaut mieux qu’un rêve parfait.”10 questions posées pendant l’interview- Pourquoi l’Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?- Qu’est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?- Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?- En quoi l’IA aggrave-t-elle ces enjeux ?- Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?- Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?- Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?- Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?- Quel est l’impact réel de l’IA sur la productivité ?- L’IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés - 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l’Europe- 02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte- 04:00 – Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?- 08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique- 13:30 – L’impact cognitif des réseaux sociaux- 17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?- 20:00 – TikTok et la manipulation électorale- 24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)- 29:00 – Pourquoi l’Europe n’a pas de champions numériques ?- 34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes- 42:00 – L’Europe : autostoppeur ou puissance d’avenir ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : - #348 I.A. entre mythes et réalités avec Tariq Krim (partie 1) (https://audmns.com/cNpkHUt) - #302 Quand la technologie se transforme en arme de guerre avec Asma Mhalla (https://audmns.com/oBtUPgb) - #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
35 minutes 40 seconds

Vlan!
[MOMENT] Pourquoi refuse-t-on d’être médiocres ? avec Guillaume Meurice
Guillaume Meurice, humoriste, chroniqueur pour Radio Nova était mon invité il y a 2 ans et j'avais adoré le recevoir. Cet épisode était à la fois drôle, lucide et profondément humain et c'est pourquoi je vous propose de réécouter un moment (le debut) de cette conversation. J’avais invité Guillaume pour parler de son dernier livre consacré à un sujet aussi étonnant que provocateur : la médiocrité. Un thème qu’il embrasse non pas comme une résignation mais comme une forme de lucidité sur notre condition humaine. Dans cet épisode, nous parlons de l’illusion de la supériorité humaine, de la compétition imposée dès l’école, de la validation sociale sur les réseaux, ou encore de ce que révèle vraiment le phénomène Hanouna. J’ai questionné Guillaume sur sa vision de l’humain comme animal médiocre, sur les termites, les lions, les chats... et surtout, sur notre incapacité collective à reconnaître nos limites. Avec beaucoup d’humour, il démonte les injonctions à la réussite, tout en affirmant qu’en mettant nos médiocrités en commun, on peut faire émerger de belles choses. 5 citations marquantes- « La médiocrité, c’est un chemin vers la lucidité. »- « On est tous des animaux un peu chelous dans un système chaotique. »- « L’entraide à l’école est vue comme de la triche, alors que dans la vie, c’est fondamental. »- « Ce n’est pas Hanouna le problème, c’est la structure qui permet Hanouna. »- « Les réseaux sociaux rendent la validation sociale encore plus perverse, parce qu’elle est quantifiée. »10 questions structurées posées- Est-ce que la médiocrité est le meilleur chemin vers le bonheur ?- Pourquoi mettre nos médiocrités en commun serait une force ?- L’être humain est-il un animal médiocre ?- Pourquoi l’humain se pense-t-il au sommet de la hiérarchie ?- Les termites sont-ils plus intelligents que les humains ?- Pourquoi les animaux semblent-ils mieux gérer leur écosystème que nous ?- Pourquoi a-t-on autant de mal à accepter notre médiocrité ?- Quel est l’impact de la structure sociale sur notre perception de nous-mêmes ?- Que penses-tu de la validation sociale sur les réseaux ?- Que penses-tu de la diatribe d’Hanouna contre le service public ?Timestamps clés pour YouTube- 00:00 – Introduction : médiocrité et bonheur- 00:45 – Lucidité collective et entraide- 01:35 – Supériorité humaine : un mythe ?- 02:25 – Les termites et l’intelligence collective- 03:49 – L’humain, pas si parfait : retour à l’humilité- 04:25 – Pourquoi on nie notre médiocrité ?- 05:57 – Les ultra-riches : vraiment gagnants ?- 06:05 – Réseaux sociaux : validation et perversion- 07:35 – Le cas Hanouna et la structure médiatique- 08:30 – Capitalisme, audience et absurdité du système Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
9 minutes 21 seconds

Vlan!
L'individualisme nous tue-t-il a petit feu? partie 2 avec Hugo Paul
Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes. J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble. Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ? Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif. J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette. Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté. Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.5 citations marquantes - « Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »- « On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »- « L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »- « Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »- « La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. » 10 questions structurées - Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?- Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?- Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?- Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?- Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?- Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?- Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?- En quoi les rites de passage sont-ils importants ?- As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?- Comment travailles-tu ta relation à l’ego ? Timestamps clés - 00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?- 02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques- 07:00 - La société individualiste et ses limites- 12:00 - La coopération comme clé du bonheur- 18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés- 24:00 - Contradictions personnelles et cheminement- 29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires- 34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation- 40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est- 47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble- 50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
46 minutes 15 seconds

Vlan!
L'individualisme nous tue-t-il a petit feu? partie 1 avec Hugo Paul
Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes. J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble. Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ? Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif. J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette. Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté. Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.5 citations marquantes - « Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »- « On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »- « L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »- « Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »- « La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »10 questions structurées - Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?- Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?- Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?- Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?- Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?- Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?- Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?- En quoi les rites de passage sont-ils importants ?- As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?- Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?Timestamps clés - 00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?- 02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques- 07:00 - La société individualiste et ses limites- 12:00 - La coopération comme clé du bonheur- 18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés- 24:00 - Contradictions personnelles et cheminement- 29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires- 34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation- 40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est- 47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble- 50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe Suggestion d'autres épisodes à écouter : - #346 Retrouver du pouvoir dans le chaos avec Matthieu Dardaillon (https://audmns.com/yOgbycm) - Vlan #28 Créer un mouvement communautaire mondial à partir d’un hashtag avec Youmna ChamCham (https://audmns.com/OZTndPj) - Vlan #112 Que peut on apprendre des autres peuples avec Frédéric Lopez (https://audmns.com/CiVAXSb) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
47 minutes 18 seconds

Vlan!
[SOLO] Penser contre soi-même: un acte radical?
Dans cet épisode solo, je vous lis ma newsletter (abonnez-vous ici) qui touche à un sujet à la fois personnel, politique et profondément humain : la capacité à penser contre soi-même. Je vous parle ici sans filtre, comme je le ferais à un ami proche. Ce texte est né d’un inconfort, d’une réflexion sur mes propres biais et sur notre incapacité collective à dialoguer sereinement. J’ai moi-même été tenté par la facilité de la disqualification, du blocage, de l’entre-soi idéologique. Et pourtant, j’en suis venu à cette conclusion difficile : notre démocratie ne survivra pas sans une forme de radicalité inversée – celle de l’écoute, du doute, de l’alliance improbable. Dans cet épisode, je m’interroge : pourquoi ne supportons-nous plus la contradiction ? Quel est le prix à payer pour préserver l’espace du désaccord ? Pourquoi devons-nous parfois désobéir à nos propres convictions pour défendre le bien commun ? C’est un épisode inconfortable, mais je crois essentiel. Parce que penser contre soi-même, c’est peut-être le seul moyen qu’il nous reste pour sauver notre capacité à vivre ensemble. 5 citations marquantes- "Nous sommes devenus les idiots utiles d’un système qui prospère sur notre division."- "Le vrai clivage n’est plus entre gauche et droite, mais entre démocrates et autocrates."- "Penser contre soi-même, c’est refuser le confort de la cohérence narrative."- "Nous avons tous des angles morts, et la démocratie commence par les reconnaître."- "La démocratie n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité."10 questions structurées posées dans l’épisode- A quel sacrifice seriez-vous prêt pour sauver la démocratie ?- Avez-vous déjà rompu une amitié à cause d’un désaccord politique ?- Pourquoi est-il devenu si difficile de dialoguer avec ceux qui ne pensent pas comme nous ?- Le clivage gauche/droite est-il encore pertinent ?- Que signifie véritablement "penser contre soi-même" ?- Pourquoi est-il crucial d’écouter les arguments des personnes avec qui nous sommes en désaccord ?- Pouvons-nous encore faire confiance à nos institutions démocratiques ?- Comment l’autoritarisme s’installe-t-il progressivement dans une société ?- Quelle est notre responsabilité individuelle dans la préservation de la démocratie ?- Peut-on vraiment dialoguer sans chercher à convaincre ?Timestamps clés optimisés- 00:00 – Introduction : pourquoi ce solo et pourquoi ce thème- 02:30 – Le prix de nos désaccords : quand la démocratie vacille- 06:45 – L’illusion de la supériorité morale : mon propre piège- 11:10 – L’état de la démocratie en France (et ailleurs)- 16:20 – Kasparov, Juppé, Meurice : quand les alliances improbables deviennent nécessaires- 20:55 – Le rôle central de la justice et de l’écoute active- 26:00 – Pourquoi "penser contre soi-même" est devenu vital- 30:15 – Biais cognitifs, héritages culturels et autodérision- 34:45 – Exemples pratiques pour cultiver la pensée critique- 39:20 – Conclusion : sauver l’arène du débat avant nos idées Suggestion d'épisode à écouter : #368 Un juge face aux fractures françaises avec Youssef Badr (https://audmns.com/jatTwwX) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
31 minutes 2 seconds

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#368 Un juge face aux fractures françaises avec Youssef Badr
Youssef Badr est juge à Bobigny, ancien porte-parole du ministère de la Justice, et auteur du livre Pour une justice aux mille visages. Youssef est le frère de mon amie Requia mais il a surtout été beaucoup invité par les médias ces derniers mois.Tout simplement parce qu'il possède cette intelligence fine, cette lucidité sans aigreur, et cette capacité à mettre des mots justes sur des réalités sociales qu’on peine parfois à nommer. Dans cet épisode, on a parlé de transclasse, de solitude, de l’école qui n’accueille pas tout le monde de la même manière, de racisme, et bien sûr, de justice. Pas celle qu’on voit dans les séries, mais celle qu’on rend tous les jours, dans les tribunaux, face à des vies cabossées, souvent invisibles. Ce qui m’a touché chez Youssef, c’est sa manière d’incarner ce métier avec exigence, mais aussi avec humanité. Il a traversé des chemins que beaucoup n’imaginent même pas. Et son livre, très fort, est un appel à une justice plus représentative, plus incarnée, plus équitable. J’ai voulu comprendre ce que cela change de juger quand on vient soi-même d’un milieu populaire. Est-ce qu’on juge différemment ? Est-ce qu’on ressent un poids plus lourd sur les épaules ? On a aussi discuté de l’état de la justice aujourd’hui, de ses limites, du manque de moyens, de la surpopulation carcérale, et de ce que signifie, profondément, “rendre la justice”. Un épisode riche, engagé, sans langue de bois, où on parle autant de système que d’intime. Un échange que je suis fier de vous partager. 5 citations marquantes- “La première des injustices, c’est celle de l’information.”- “On ne peut pas rêver de devenir juge quand on ne sait même pas que ce métier existe.”- “Il faut arrêter de dire ‘quand on veut on peut’ à des jeunes qui vivent à six dans 40m².”- “Il n’y a pas de monstres en prison, il y a des gens qui ont fait des choses monstrueuses.”- “Je suis juge, pas militant. Je rends la justice, je ne la commente pas.” 10 questions structurées posées dans l’interview- Pourquoi avez-vous commencé votre livre par le thème de la solitude ?- Est-ce que la solitude est plus forte quand on est transclasse ?- Qui vous a aidé à franchir les étapes dans votre parcours ?- Est-ce que votre famille comprenait ce que vous faisiez ?- Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir juge ?- À quoi ressemble aujourd’hui la magistrature ?- Est-ce que la justice française est représentative de sa population ?- Est-ce que la justice a un rôle à jouer dans l’égalité des chances ?- Que répondez-vous à ceux qui parlent d’un système “trop à gauche” ?- Est-ce que vous avez parfois l’impression d’être jugé plus sévèrement à cause de votre origine sociale ou ethnique ?Timestamps clés (optimisés pour YouTube)- 00:00 – Introduction et présentation de Youssef Bader- 02:00 – La solitude dans le parcours de transclasse- 04:30 – Le rôle des professeurs, entre soutien et abandon- 07:00 – L’importance de la famille malgré l’incompréhension- 12:00 – Comment l’idée de devenir juge a émergé- 17:00 – Les limites de l’école face à l’égalité des chances- 24:00 – Le racisme systémique dans le système éducatif- 29:00 – L’état critique de la justice aujourd’hui- 35:00 – Pour qui Youssef a-t-il écrit son livre ?- 44:00 – Surpopulation carcérale et alternatives à la prison- 52:00 – La justice a-t-elle un rôle dans l’égalité des chances ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : - [CONFIDENCES CROISÉES] La face cachée du talent avec Oxmo Puccino et Samah Karaki (https://audmns.com/PsTiLuf) - #164 Peut-on allier lutte contre la pauvreté et écologie? avec Elise Huillery (https://audmns.com/jLFRyqX) - #144 Transformer une crise en opportunité avec Marie Robert (https://audmns.com/pmltJzo) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
1 hour 6 minutes 43 seconds

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[MOMENT LES + ECOUTES] La vérité choquante sur votre âge réél avec Christophe de Jaeger
Christophe de Jaeger, médecin physiologiste, est l’un des rares spécialistes français à s’intéresser à la sénescence sous toutes ses formes. Il est aussi auteur de plusieurs ouvrages sur la longévité.Ceci est un moment dans une interview dont je vous mets le lien plus bas. Dans cet épisode, je vous partage un extrait marquant d’un entretien avec lui, un moment de lucidité brutale qui m’a personnellement beaucoup fait réfléchir. On y parle de l’âge réel, pas celui inscrit sur votre carte d’identité, mais celui de vos artères, de votre cerveau, de votre peau, de votre ressenti. J’ai questionné Christophe sur les différences fondamentales entre l’âge chronologique, physiologique, ressenti et cérébral. Et croyez-moi, on prend une vraie claque. Il explique pourquoi certains ont 70 ans mais semblent en avoir 50, quand d’autres sont déjà "vieux" à 45. Il démonte aussi les illusions liées à la chirurgie esthétique, cette tentation rapide et dangereuse de tricher avec le temps, tout en nous offrant une piste concrète : retrouver un corps plus jeune est possible, mais demande de la méthode, du suivi, et surtout… d’arrêter de croire aux miracles. 5 CITATIONS MARQUANTES- "On a l’âge de ses artères, et c’est juste."- "À 50 ans, votre cerveau croit encore que vous en avez 20."- "La chirurgie esthétique, c’est repeindre une vieille voiture déglinguée."- "L’âge physiologique peut s’améliorer, contrairement à l’âge chronologique."- "À 70 ans, vous pouvez être plus jeune qu’à 50, si vous faites les bons choix."10 QUESTIONS STRUCTURÉES POSÉES DANS L’INTERVIEW- Quels sont les différents types d’âges que vous distinguez dans votre livre ?- L’apparence peut-elle réellement tromper notre perception de la longévité ?- Pourquoi l’âge chronologique est-il une mesure inadaptée de notre état de santé ?- Comment mesure-t-on l’âge physiologique d’un individu ?- Quel rôle jouent nos artères dans l’évaluation de notre vieillissement ?- Est-il possible de rajeunir physiologiquement ? Si oui, comment ?- Quelle est la part de génétique vs. environnement dans le vieillissement ?- En quoi l’âge ressenti peut-il nous induire en erreur ?- Que pensez-vous de la chirurgie esthétique comme solution au vieillissement ?- Peut-on réellement vivre vieux et heureux sans se mentir sur son état réel ?TIMESTAMPS CLÉS - 00:00 – Introduction par Greg : pourquoi cet extrait m’a marqué- 00:48 – L’âge physiologique, une réalité mesurable- 02:00 – Golf et vieillissement : le corps parle avant la date de naissance- 03:40 – L’état de vos artères = votre vrai âge- 04:10 – L’âge physiologique peut rajeunir… avec effort- 06:00 – Le cerveau nous ment : il croit encore avoir 20 ans- 07:53 – L’intérieur prime sur l’extérieur : la peau reflète la santé- 08:33 – Chirurgie esthétique : fausse jeunesse, vraie illusion- 09:24 – Les réserves vitales diminuent, mais on peut rester heureux Suggestion d'épisode à écouter : #294 Les secrets de la longévité en bonne santé avec Docteur Christophe de Jaeger (https://audmns.com/yiQROWd) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
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#367 Où fera-t-il bon vivre en France dans 10 ans ? Partie 2) avec Priscille Beguin
Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau. Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer. Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ? Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme. Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream. Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques. J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs. Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation. 5 citations marquantes :- « La première chose que le changement climatique change, c’est le cycle de l’eau. » – Priscille Béguin- « Acheter une maison aujourd’hui, c’est aussi parier sur le climat de demain. » – Grégory Pouy- « Paris est à la même latitude que Montréal. Sans le Gulf Stream, on vivrait avec des hivers à -20°C. » – Priscille Béguin- « L’îlot de chaleur urbain est comme un radiateur géant qui s’active la nuit. » – Priscille Béguin- « Une ville à risque qui agit vaut mieux qu’une ville tranquille qui ignore les enjeux. » – Priscille Béguin10 questions structurées posées dans l’interview :- Pourquoi t’es-tu intéressée à la question de l’eau et du climat ?- Quel est le lien entre urbanisme et accès à l’eau ?- En quoi le Gulf Stream est-il un facteur déterminant pour le climat français ?- Quels sont les principaux risques liés au réchauffement climatique ?- Marseille est-elle vraiment une bonne idée pour investir aujourd’hui ?- Que faut-il penser des régions intérieures comme le Luberon ou Annecy ?- Comment la sécheresse affecte-t-elle les ressources en eau douce ?- Pourquoi le Pays basque est-il un cas particulier ?- Quelles régions sont les plus exposées aux inondations ?- Comment analyser concrètement les risques avant d’acheter un bien ? Timestamps clés pour YouTube :- 00:00 – Introduction de Grégory Pouy : pourquoi cette question le taraude- 02:00 – Rencontre avec Priscille Béguin et ses motivations- 03:00 – Le rôle de l’eau dans le changement climatique- 07:00 – Le Gulf Stream : fonctionnement et risques d’arrêt- 13:00 – Marseille et le Sud : chaleur, accès à l’eau, inondations- 26:00 – Le Luberon, Annecy, Clermont : différences régionales- 35:00 – Sud-Ouest, Pays basque, Bordeaux : les pièges à éviter- 42:00 – Les argiles, un risque méconnu pour l’immobilier- 45:00 – Vers une nouvelle cartographie des zones habitables Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
39 minutes 27 seconds

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#367 Où fera t'il bon vivre en France dans 10 ans? (partie 1) Avec Priscille Beguin
Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau. Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer. Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ? Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme. Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream. Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques. J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs. Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation. 5 citations marquantes :- « La première chose que le changement climatique change, c’est le cycle de l’eau. » – Priscille Béguin- « Acheter une maison aujourd’hui, c’est aussi parier sur le climat de demain. » – Grégory Pouy- « Paris est à la même latitude que Montréal. Sans le Gulf Stream, on vivrait avec des hivers à -20°C. » – Priscille Béguin- « L’îlot de chaleur urbain est comme un radiateur géant qui s’active la nuit. » – Priscille Béguin- « Une ville à risque qui agit vaut mieux qu’une ville tranquille qui ignore les enjeux. » – Priscille Béguin10 questions structurées posées dans l’interview :- Pourquoi t’es-tu intéressée à la question de l’eau et du climat ?- Quel est le lien entre urbanisme et accès à l’eau ?- En quoi le Gulf Stream est-il un facteur déterminant pour le climat français ?- Quels sont les principaux risques liés au réchauffement climatique ?- Marseille est-elle vraiment une bonne idée pour investir aujourd’hui ?- Que faut-il penser des régions intérieures comme le Luberon ou Annecy ?- Comment la sécheresse affecte-t-elle les ressources en eau douce ?- Pourquoi le Pays basque est-il un cas particulier ?- Quelles régions sont les plus exposées aux inondations ?- Comment analyser concrètement les risques avant d’acheter un bien ? Timestamps clés pour YouTube :- 00:00 – Introduction de Grégory Pouy : pourquoi cette question le taraude- 02:00 – Rencontre avec Priscille Béguin et ses motivations- 03:00 – Le rôle de l’eau dans le changement climatique- 07:00 – Le Gulf Stream : fonctionnement et risques d’arrêt- 13:00 – Marseille et le Sud : chaleur, accès à l’eau, inondations- 26:00 – Le Luberon, Annecy, Clermont : différences régionales- 35:00 – Sud-Ouest, Pays basque, Bordeaux : les pièges à éviter- 42:00 – Les argiles, un risque méconnu pour l’immobilier- 45:00 – Vers une nouvelle cartographie des zones habitables Suggestion d'autres épisodes à écouter : - #266 S'organiser pour affronter le chaos à venir avec Arthur Keller (https://audmns.com/OOxiCQp) - [HORS SERIE] Ecologie et mode de vie: comment réagir sans tout sacrifier? (https://audmns.com/iDvwTfO) - #170 Ecologie: dépasser les fausses bonnes idées avec Hélène de Vestele (https://audmns.com/NsiNltm) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
43 minutes 32 seconds

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[SOLO] Imposteur moi ? L'histoire de cette voix qui me sabote depuis des années
Dans cet épisode solo, j’aborde un sujet qui me touche personnellement : le phénomène de l’imposteur. Il est tiré d’une de mes newsletters (abonnez-vous ici) les plus intimes et les plus partagées, dans laquelle je me suis livré sans filtre sur ce sentiment tenace de ne jamais se sentir à la hauteur, même quand tout semble prouver le contraire. Je ne compte plus les fois où j’ai douté de ma légitimité, où j’ai eu l’impression d’avoir trompé mon entourage, où j’ai attribué mes réussites à la chance plutôt qu’à mes compétences. Peut-être que vous aussi, vous connaissez cette petite voix qui minimise tout. Dans cet épisode, je déconstruis le fameux “syndrome de l’imposteur” — ou plutôt, je vous explique pourquoi il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un bug psychologique. Je vous partage mes recherches, mes réflexions personnelles, mais aussi les mécanismes systémiques, sociaux et culturels qui alimentent ce doute. J’explique pourquoi les personnes les plus compétentes sont souvent celles qui doutent le plus, comment nos schémas familiaux et notre éducation jouent un rôle, et pourquoi, selon moi, se libérer de ce sentiment relève d’un acte politique. Ce n’est pas un épisode de développement personnel “positif toxique”. Ce n’est pas une incitation à “prendre confiance” à la légère. C’est une invitation à comprendre profondément ce qui se joue derrière ce phénomène, pour enfin retrouver sa légitimité et cesser de s’excuser d’exister. 5 citations marquantes- « Ce ne sont pas les imposteurs qui se sentent imposteurs. Ce sont les vrais experts. »- « Le doute est rentable. Pour l'entreprise. Pas pour vous. »- « Vous n’êtes pas un imposteur déguisé en expert. Vous êtes un expert déguisé en imposteur. »- « Le phénomène de l’imposteur n’est pas un bug individuel – c’est une caractéristique systémique. »- « Vous êtes compétent. Vous avez appris à douter de vos compétences. »10 questions structurées posées dans l’interview/newsletter- Et si ce doute n’était pas un bug personnel, mais une fonctionnalité du système ?- Pourquoi les personnes les plus compétentes doutent-elles le plus ?- D’où vient réellement ce sentiment d’imposture ?- Pourquoi appelle-t-on cela à tort un “syndrome” ?- En quoi les femmes sont-elles particulièrement concernées ?- Quelles croyances nourrissent le sentiment d’imposture ?- Quels sont les impacts du mindset fixe sur notre perception de nous-mêmes ?- Comment notre histoire familiale influence-t-elle ce sentiment ?- Quelles structures sociales renforcent ce phénomène ?- Comment transformer le doute en moteur plutôt qu’en frein ?Timestamps clés optimisés pour YouTube- 00:00 – Introduction : Confession personnelle sur le sentiment d’imposture- 02:30 – Démystification : Le syndrome de l’imposteur n’existe pas- 06:45 – Trois piliers du doute selon la psychologie- 12:50 – Mécanismes internes : mindset fixe vs mindset de croissance- 17:30 – Origines familiales du phénomène- 21:40 – Enjeux sociaux et stéréotypes- 27:00 – Culture d’entreprise et exploitation du doute- 31:15 – Doute : fardeau ou qualité ?- 35:00 – Stratégies concrètes pour se libérer- 42:10 – Le doute comme acte politique- 47:00 – Conclusion : “Vous n’avez jamais été un imposteur” Suggestion d'autres épisodes à écouter : - [SOLO] Gâcher du temps est un acte de résistance (https://audmns.com/YGGCTKa) - [SOLO] L'amitié homme-femme : le tabou qui révèle nos hypocrisies sociales (https://audmns.com/lmcvaZu) - [SOLO] Qu’est-ce qu’une bonne vie et autres questions métaphysiques de rentrée (https://audmns.com/DHiQJnu) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
36 minutes 36 seconds

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#366 Pouquoi votre bureau vous rend malade? Avec Alexandre Dana
Alexandre Dana est entrepreneur et fondateur de LiveMentor, mais surtout, c’est un ami proche, avec qui j’ai eu la joie d’avoir de nombreuses discussions profondes. Il anime le podcast Métamorophose parfois et il est aussi l’auteur du livre La chaise tue, un ouvrage choc, nécessaire, qui explore une réalité bien trop ignorée : notre sédentarité nous détruit à petit feu. Dans cet épisode, j’ai eu envie de reprendre le micro avec Alexandre, justement parce que ce sujet me tient profondément à cœur. Comme vous le savez, je suis passionné par notre capacité à mieux comprendre le monde pour y vivre plus sereinement, et ici, on va se concentrer au niveau individuel sur un sujet que j'ai déjà traité mais qui me semble crucial parce que souvent relégué au second plan : le mouvement. Nous avons tous conscience qu’il faut faire du sport, qu’il est important de bouger... mais savons-nous que l'on peut être un sportif sédentaire ?Alexandre nous explique pourquoi notre environnement moderne – nos bureaux, nos villes, notre rapport au travail, aux écrans, à nos loisirs – nous condamne à rester assis, et pourquoi cela met en danger notre corps, notre santé mentale, nos émotions... et même notre créativité. J’ai questionné Alexandre sur son chemin personnel, sur ce qui l’a amené à écrire ce livre, et sur les solutions concrètes qu’il propose, à la fois individuelles et collectives. On a parlé du rôle des entreprises, de la responsabilité de l’État, de l’école, mais aussi de toutes les petites actions que chacun peut entreprendre au quotidien pour remettre du mouvement dans sa vie. Et croyez-moi, c’est bien plus qu’une question de sport. C’est une révolution culturelle à mener – douce, joyeuse, mais essentielle. 5 citations marquantes- "La chaise tue notre corps, mais aussi notre bien-être, nos émotions, notre clarté d’esprit."- "On surestime le sport, et on sous-estime le simple fait de bouger."- "Notre environnement nous rend sédentaires. Ce n’est pas qu’une affaire de volonté."- "Plus tu es confortablement assis, plus tu mets ta santé en péril."- "Le mouvement n’est pas un luxe, c’est un besoin vital."10 questions structurées posées dans l’interview- Pourquoi avoir choisi ce titre radical : La chaise tue ?- En quoi la sédentarité est-elle si dangereuse pour notre santé ?- Qu’est-ce qu’une “bonne” chaise selon toi ?- Pourquoi l’entreprise et l’État doivent-ils s’emparer du sujet ?- Que peut-on faire concrètement si on est obligé de rester assis au travail ?- En quoi la culture du développement personnel renforce-t-elle la culpabilité ?- Pourquoi les pauses actives sont-elles essentielles ?- Quelle est la différence entre sport et mouvement ?- Pourquoi les villes doivent-elles être repensées pour encourager le mouvement ?- Comment réintroduire le mouvement dans notre vie familiale et sociale ?Timestamps clés pour YouTube - 00:00 – Introduction : Pourquoi le mouvement est un enjeu de société.- 04:30 – Alexandre explique pourquoi “La chaise tue”.- 10:15 – L’impact psychologique et physiologique de la sédentarité.- 18:00 – La fausse bonne idée des chaises confortables.- 24:45 – L’histoire de la chaise et le monde du travail.- 32:00 – Que faire quand on n’a pas le choix de rester assis ?- 40:20 – Le poids des environnements urbains sur notre inactivité.- 52:30 – Marcher pour penser : le lien entre créativité et mouvement.- 01:00:00 – L’expérience personnelle d’Alexandre face à la sédentarité.- 01:10:00 – Des solutions concrètes, accessibles et progressives. Suggestion d'autres épisodes à écouter : - #322 Démystifier le bien-être avec Major Mouvement (https://audmns.com/IfubNER) - Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) - #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
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[MOMENT] Le jour où la France a dit non à la religion catholique avec Patrick Weil
Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l’histoire de France : la séparation de l’Église et de l’État. Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd’hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m’a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial. Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l’Église s’est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s’opposant ouvertement à la République, jusqu’à provoquer un tournant historique. J’ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d’Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité. Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n’est pas née d’un affrontement brutal, mais d’une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l’espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd’hui. 5 citations marquantes- « Aucun chandelier ne vaut une vie humaine. » – Clémenceau- « Le pape voulait faire des martyrs, il ne fallait pas lui en donner l’occasion. »- « La loi de 1905, c’est la liberté pour tous, sans domination d’aucun. »- « L’Église appelait depuis ses chaires à voter contre les républicains. »- « Comment le pape peut-il ordonner au président de la République où voyager ? »10 questions posées dans l’interview- Comment l’Église a-t-elle réagi à la volonté de séparation d’avec l’État ?- Pourquoi a-t-on voulu séparer la religion de l’État en France ?- Quelle était la place de l’Église dans la République avant 1905 ?- Quelles conséquences a eu le soutien de l’Église à la monarchie ?- Quel rôle l’Église a-t-elle joué dans l’affaire Dreyfus ?- Comment a été élaborée la loi de séparation de 1905 ?- Quelle a été la réaction du Vatican à cette loi ?- Pourquoi y a-t-il eu des violences lors des inventaires ?- Quelle stratégie Aristide Briand et Clémenceau ont-ils choisie ?- En quoi cette crise nous éclaire-t-elle sur notre rapport actuel à la laïcité ?Timestamps clés (optimisé YouTube)- 00:00 – Introduction de l’épisode par Grégory Pouy- 00:28 – Le mélange religion/État sous l’Ancien Régime et Napoléon- 02:18 – L’implication politique de l’Église jusqu’à l’affaire Dreyfus- 03:15 – Les prémices de la loi de 1905 avec Aristide Briand- 04:06 – L’incident diplomatique déclencheur avec le pape- 05:19 – Réaction de l’Église de France et opposition du Vatican- 06:14 – Briand et Clémenceau : une mise en œuvre politique risquée- 07:53 – L’hésitation face à la déchéance de nationalité des évêques- 08:48 – Offensives contre l’école publique et ripostes légales Suggestion d'épisode à écouter : #207 Comprendre la tension autour de la laïcité avec Patrick Weil (https://audmns.com/oavleuD) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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[CONFIDENCES CROISÉES] La face cachée du talent avec Oxmo Puccino et Samah Karaki
Oxmo Puccino, poète et rappeur incontournable de la scène française, et Samah Karaki, neuroscientifique et autrice du livre Le talent est une fiction, sont mes invités pour un échange aussi puissant qu’intime sur le thème du talent. Ils ne se connaissaient pas avant cette rencontre mais ce sont 2 amis que je connais depuis longtemps pour Oxmo et plus récemment pour Samah.Cet épisode est réalisé en partenariat avec Breakbuild (merci mille fois Amaury)Ensemble, nous avons décidé de faire dialoguer deux personnes qui ne se connaissaient pas encore, mais que je connais profondément. L’idée ? Croiser deux regards – artistique et scientifique – sur une notion qui structure nos vies : le talent. Dans cet épisode, nous parlons du mythe du génie solitaire, des conditions matérielles invisibles qui rendent possible (ou non) l’expression du talent, du soft power des artistes, et de la pression sociale exercée sur ceux qui ont « réussi ». J’ai questionné Samah sur l’origine de son livre, sur l’illusion méritocratique, sur les biais sociaux qui invisibilisent tant de trajectoires. Et j’ai demandé à Oxmo comment il s’est construit en tant qu’artiste, comment il pense la création, la beauté, la transmission, et sa liberté vis-à-vis des injonctions économiques du monde de l’art. On parle aussi de Mozart, de Picasso, des pyramides d’Égypte, de l’enfance et de cette capacité incroyable que nous avons à nous émerveiller… ou à nous habituer. Une conversation sensible, posée, sans posture. Merci à Samah et Oxmo pour leur justesse, leur douceur, leur intelligence vive. C’est un épisode rare, comme je les aime. 5 citations marquantes- « Le talent est une promesse. » – Oxmo Puccino- « Ce que nous sommes est en grande, grande partie fait de circonstances. » – Samah Karaki- « Le talent est fait pour être gâché. Beaucoup moins le travail. » – Oxmo Puccino- « Comprendre ne tue pas l’émerveillement. » – Samah Karaki- « On ne crée pas pour vendre. On partage une émotion. » – Oxmo Puccino10 questions structurées posées dans l’interview- Pourquoi as-tu écrit un livre sur le talent ?- Comment t’es-tu construit en tant qu’artiste ?- Qu’est-ce que le talent signifie pour toi ?- Que penses-tu de la notion de mérite ?- En quoi les conditions sociales influencent-elles l’émergence du talent ?- Peut-on séparer la personne de son œuvre ?- Comment abordes-tu ton processus créatif ?- Penses-tu que la création artistique doit être rentable ?- Que reste-t-il de la beauté universelle aujourd’hui ?- Comment la stabilité affective influence-t-elle un parcours ? Timestamps clés pour YouTube- 00:00 – Introduction de l’épisode et rencontre des invités- 01:00 – Samah explique la genèse de son livre sur le talent- 03:00 – Oxmo raconte sa construction artistique- 06:00 – Débat sur la notion de talent comme construction sociale- 10:00 – L’influence des conditions socio-économiques- 15:00 – Le népotisme et la complexité de l’héritage familial- 20:00 – La beauté, le mystère et le rôle de l’émerveillement- 30:00 – Le talent face à la norme et aux attentes du public- 40:00 – Le processus créatif : émotion ou stratégie ?- 50:00 – Peut-on encore créer librement ?- 1:02:00 – Clôture, gratitude et réflexions finales Suggestion d'autres épisodes à écouter : - #358 Raphaël Quenard & Charles Pépin : la solitude comme force vitale - confidences croisées (https://audmns.com/vZzkTNd) - #337 Le piège de l'empathie avec Samah Karaki (https://audmns.com/CVkTKJQ) - #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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[SOLO] L'amitié homme-femme : le tabou qui révèle nos hypocrisies sociales
Dans cette édition de cet épisode solo et provenant de ma newsletter, je vous parle d’un sujet qui me touche intimement : l’amitié entre hommes et femmes. Pendant longtemps, cela m’a semblé évident : oui, l’amitié homme-femme existe, profondément, sincèrement, durablement. Et pourtant, au fil des années, j’ai constaté à quel point cette évidence ne l’est pas pour tout le monde. Une rupture amoureuse m’a même forcé à reconsidérer mes certitudes. Dans cet épisode, j’ai voulu creuser ce tabou persistant. Pourquoi nos sociétés sexualisent-elles systématiquement les relations mixtes ? Pourquoi est-ce encore si difficile d’assumer une amitié profonde entre un homme et une femme sans arrière-pensée ? De l’histoire de la philia grecque aux analyses de bell hooks, en passant par mes propres expériences, j’explore cette question sous toutes ses facettes. J’y parle de mes amies – Émilie, Julie, Aurélie, et tant d'autres – qui m’ont formé, nourri, transformé. Je questionne les injonctions genrées, les scripts relationnels, les jalousies de couple, et je partage les outils que j’ai développés pour naviguer ces amitiés avec clarté, respect et authenticité. Parce qu’au fond, ces amitiés m’ont appris à aimer mieux. Et je suis convaincu qu’elles sont un laboratoire relationnel d’une richesse infinie. 5 citations marquantes- « Une femme est un être humain avant d’être un être sexué. »- « L’amitié homme-femme est un laboratoire de justice relationnelle. »- « Ce que mes amies m’ont appris, aucun homme ne me l’aurait transmis. »- « Paradoxalement, c’est en étant ami avec des femmes que j’ai appris à les aimer sans les posséder. »- « L’amitié, ce n’est pas un sentiment : c’est une pratique. »10 questions posées dans le texte- Une amitié profonde entre hommes et femmes est-elle possible ?- Pourquoi est-ce encore un tabou social ?- Comment l’histoire a-t-elle conditionné notre regard sur ces relations ?- Quels sont les obstacles concrets aux amitiés mixtes ?- Que révèle notre inconscient collectif sur ce sujet ?- Quelles différences de motivation existent entre les hommes et les femmes dans ces amitiés ?- Pourquoi la jalousie des partenaires est-elle si fréquente ?- L’ambiguïté dans l’amitié est-elle toujours un problème ?- Comment construire des limites saines dans ces relations ?- Que peuvent-elles nous apprendre sur notre société ?Timestamps clés (YouTube)- 00:00 – Introduction : pourquoi parler d’amitié homme-femme ?- 02:30 – Mon expérience personnelle et une rupture marquante- 06:40 – Histoire de l’exclusion des femmes de l’amitié- 13:00 – La révolution moderne des liens mixtes- 18:15 – Ce que disent les recherches en psychologie évolutionniste- 24:00 – Pourquoi j’ai plus d’amies que d’amis- 32:45 – L’amitié comme lieu de transformation personnelle- 38:20 – Les défis concrets à naviguer- 46:00 – Ambiguïté et richesse relationnelle- 51:10 – L’amitié homme-femme comme acte politique Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
35 minutes 23 seconds

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#364 Qui profite vraiment de l'argent public? Partie 2 avec Caroline Michel Aguirre
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair. J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine. Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs. Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public. Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui. Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute. Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté. Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française. 5 citations marquantes- « On ne peut pas discuter ce qu’on ne nomme pas. »- « Optimiser, c’est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »- « La politique de l’offre n’a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n’en avaient pas besoin. »- « Ce n’est pas aux entreprises qu’il faut en vouloir, c’est aux décideurs publics. »- « Le débat public, le projet collectif, c’est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l’interview- Pourquoi ce chiffre de 270 milliards d’aides publiques n’est-il pas un scandale d’État ?- Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?- Quelles ont été les conclusions de la commission d’enquête sénatoriale ?- Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?- Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d’impôts en France ?- Est-ce qu’un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?- Comment d'autres pays comme l’Italie ou l’Espagne gèrent-ils ce type d’aide ?- Pourquoi la politique de l’offre n’a-t-elle pas fonctionné ?- Que répondre à l’argument de l’exil fiscal des ultra-riches ?- Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu’à 40’24)- 00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte- 01:00 – La commission d’enquête et ses résultats- 02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement- 04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises- 08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires- 11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?- 12:50 – L’exemple de la commande publique comme levier économique- 14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d’efficacité- 17:30 – L’exemple Sanofi et la question d’indépendance industrielle- 20:00 – L’origine du capitalisme et l’échec du ruissellement- 22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage- 24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches- 26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?- 30:00 – La dépense publique, un moteur économique- 33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale- 36:00 – L’échec de la modération salariale et de la désindustrialisation- 38:10 – L’illusion d’une industrie propre et technologique- 40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique Hébergé par Audiomeans. 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1 month ago
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#364 Qui profite vraiment de l'argent public? Partie 1 - avec Caroline Michel-Aguirre
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair. J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine. Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs. Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public. Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui. Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute. Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté. Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française. 5 citations marquantes- « On ne peut pas discuter ce qu’on ne nomme pas. »- « Optimiser, c’est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »- « La politique de l’offre n’a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n’en avaient pas besoin. »- « Ce n’est pas aux entreprises qu’il faut en vouloir, c’est aux décideurs publics. »- « Le débat public, le projet collectif, c’est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l’interview- Pourquoi ce chiffre de 270 milliards d’aides publiques n’est-il pas un scandale d’État ?- Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?- Quelles ont été les conclusions de la commission d’enquête sénatoriale ?- Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?- Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d’impôts en France ?- Est-ce qu’un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?- Comment d'autres pays comme l’Italie ou l’Espagne gèrent-ils ce type d’aide ?- Pourquoi la politique de l’offre n’a-t-elle pas fonctionné ?- Que répondre à l’argument de l’exil fiscal des ultra-riches ?- Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu’à 40’24)- 00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte- 01:00 – La commission d’enquête et ses résultats- 02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement- 04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises- 08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires- 11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?- 12:50 – L’exemple de la commande publique comme levier économique- 14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d’efficacité- 17:30 – L’exemple Sanofi et la question d’indépendance industrielle- 20:00 – L’origine du capitalisme et l’échec du ruissellement- 22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage- 24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches- 26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?- 30:00 – La dépense publique, un moteur économique- 33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale- 36:00 – L’échec de la modération salariale et de la désindustrialisation- 38:10 – L’illusion d’une industrie propre et technologique- 40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique Suggestion d'autres épisodes à écouter : - #363 La France dans le chaos mondial avec David Baverez (partie 1) (https://audmns.com/xuhWtBm) - #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) - #281 Comprendre l’effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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[MOMENT LES + ECOUTES] Attention aux faux maîtres avec Matthieu Ricard
Matthieu Ricard, moine bouddhiste, partage dans cet extrait sa vision profonde de la liberté intérieure. J’ai adoré cette conversation dans son ensemble car elle touche à une question universelle : comment être libre… vraiment ? Pas dans un sens politique ou matériel, mais au plus profond de soi. Dans cet échange, je l’interroge sur cette quête de liberté que tant d’entre nous poursuivent, souvent en pensant qu’elle viendra de l’extérieur : l'argent, le confort, ou l'absence de contraintes. Et pourtant, comme Matthieu le rappelle avec sagesse, la véritable liberté commence dans notre esprit. Il nous invite à déconstruire nos automatismes mentaux, à comprendre comment nous sommes les jouets de nos émotions, et surtout à nous familiariser avec ce qu’est vraiment la méditation – loin des clichés. Ce moment m’a aussi marqué par sa mise en garde précieuse sur les faux maîtres spirituels. Dans un monde où les repères s'effacent parfois, sa parole est une boussole essentielle. 5 citations marquantes- « La liberté, ce n’est pas faire tout ce qu’on veut, c’est être maître de son esprit. »- « On est souvent le jouet de nos émotions toxiques, donc pas libres du tout. »- « La méditation, ce n’est pas faire le vide, c’est un entraînement de l’esprit. »- « Un vrai maître spirituel n’a rien à gagner, rien à perdre, tout à donner. »- « Il faut examiner un maître pendant douze ans avant de s’engager. »10 questions structurées posées- Comment définiriez-vous la liberté intérieure ?- Pourquoi pense-t-on à tort que la liberté vient de l’extérieur ?- Comment devenir libre de ses conditionnements mentaux ?- Quel est le rôle de la méditation dans cette quête de liberté ?- Quelle est votre définition personnelle de la méditation ?- Est-ce un chemin spirituel réservé à certains ou accessible à tous ?- Quelle a été l’importance de vos maîtres dans votre parcours ?- Pourquoi avoir ressenti le besoin de leur rendre hommage dans votre livre ?- Comment reconnaître un vrai maître spirituel ?- Quels sont les signes d’un imposteur spirituel à éviter absolument ?Timestamps clés pour YouTube- 00:00 – Introduction sur la notion de liberté et les illusions qu’on y projette- 00:38 – Matthieu Ricard définit la vraie liberté et ses dérives modernes- 01:42 – Le lien entre émotions, conditionnements et absence de liberté- 02:28 – L’analogie du marin : être maître de son esprit- 03:21 – La méditation comme familiarisation avec l’esprit- 04:04 – Distinguer détente et vraie méditation- 05:19 – La méditation comme entraînement vers la sagesse- 06:09 – L’importance des maîtres spirituels dans son parcours- 07:42 – Les dangers des faux maîtres spirituels- 09:55 – Les critères d’un vrai maître selon les textes bouddhistes Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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#363 La France face au chaos mondial avec David Baverez (partie 2)
David Baverez est investisseur et vit depuis des années à Hong Kong. Il est aussi l’auteur du percutant ouvrage Bienvenue en économie de guerre et je suis content de revenir un peu à l'économie et à la géopolitique.Il observe notre monde avec un regard aussi lucide que tranché avec ses biais bien sûr. Dans cet épisode, j’ai voulu comprendre pourquoi il parle d’économie de guerre, ce que cela implique pour la France, pour l’Europe, et comment cela rebat les cartes du monde tel que nous le connaissions. Nous avons beaucoup parlé de la Chine, évidemment, un pays que David connaît intimement. Mais aussi des États-Unis, de leur dette publique, de leur rapport à l’innovation, à la puissance. De la France et de sa désindustrialisation volontaire. D’une Europe qui vacille, accrochée à des illusions de puissance passée, et qui peine à reconnaître sa dépendance économique, numérique, énergétique, militaire… La France est passée d’une place de 4ème à 24ème en PIB/habitant en 20 ans. Et ce n’est pas un simple chiffre. J’ai questionné David sur ce qu’il appelle un monde "apolaire", un monde dans lequel il n’existe plus de centre de gravité unique. Un monde fait de chaos, où les puissances intermédiaires, comme l’Arabie Saoudite ou la Turquie, jouent leur partition au gré de leurs intérêts. Dans cet épisode, nous abordons : - les ruptures de 2022 et pourquoi cette date est si symbolique,- le rôle de la Chine dans la nouvelle économie mondialisée,- le piège de la dette française et notre perte de souveraineté,- la montée des extrêmes et l’impact des plateformes numériques comme TikTok sur les démocraties,- et surtout, ce que nous pouvons encore faire pour redonner du sens, réinvestir notre liberté d’agir, de penser, et sortir de notre posture d’autostoppeur économique.David propose même un modèle inédit de gouvernance, à base de "7 papy-mamie flingueurs" pour sauver la France du chaos. Un épisode dense, remuant, mais ô combien nécessaire pour comprendre le monde qui vient. Citations marquantes- « L’économie de guerre, c’est le moyen d’éviter la guerre. »- « La France est devenue le dernier auto-stoppeur mondial. »- « Aujourd’hui, la liberté d’agir est en Chine, la liberté de penser aux US, mais les deux s’effritent. Seule l’Europe a les deux. »- « Ce qu’on appelle démocratie peut aboutir à faire élire des anti-démocrates. »- « En économie de guerre, la réussite se mesure par la dépendance qu’on impose aux autres. » Dix questions structurées posées dans l’épisode- Qu’entends-tu par économie de guerre ?- Pourquoi 2022 marque-t-elle une rupture historique ?- Comment analyses-tu la chute de la France dans les classements économiques ?- La désindustrialisation française est-elle un choix politique ?- Quels sont les trois grands défis qui définissent la prochaine décennie ?- Pourquoi dis-tu que nous vivons dans un monde apolaire ?- En quoi la Chine est-elle "maîtresse du chaos" ?- Pourquoi l’Europe ne parvient-elle pas à négocier avec la Chine ?- Quelle solution proposes-tu face à l’effondrement démocratique ?- Que peut-on espérer du modèle allemand pour relancer l’Europe ?Timestamps clés pour YouTube- 00:00 - Introduction et présentation de l’épisode- 01:00 - Définition de l’économie de guerre- 03:30 - Pourquoi 2022 est une rupture géopolitique majeure- 06:00 - Désindustrialisation : un choix cynique- 08:30 - Le modèle économique chinois post-Covid- 12:00 - Le monde devient apolaire : explication- 15:00 - La dépendance énergétique, numérique et militaire de l’Europe- 20:00 - Déficit de souveraineté de la France- 28:00 - Le modèle allemand : un espoir pour l’Europe ?- 33:00 - Réflexion sur la démocratie à l’ère des réseaux sociaux Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Etre serein dans une société en mouvement: écologie, géopolitique, développement personnel, sexualité... Tous les mardis, on parle avec des chercheurs et chercheuses (sociologues, psychologues, anthropologues, historiens, scientifique) pour vous aider à mieux comprendre où nous allons. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.