“Intégrer l’IA dans ses produits, c’est une valeur ajoutée, un moyen de différenciation par rapport à nos confrères. Ça permet d’améliorer le rendement d’une machine et de faire du prédictif sur la maintenance.” C’est pour toutes ces raisons qu’Hervé Brossier, dirigeant de CIS Optim’axes, une entreprise de conception de machines, a fait confiance à Alain Fanet, CEO de Bondzai. Au micro de ce nouvel épisode, tous deux racontent les bienfaits de leur collaboration. “Il n’y a aucun expert de l’IA chez CIS mais CIS va pourvoir prendre en main l’IA”, assure Hervé. Car la volonté d’Alain est de “faire une IA pour tous, facile à déployer et à mettre oeuvre pour répondre à une pénurie de l’expertise”. Retrouvez Hervé Brossier et Alain Fanet sur Linkedin et découvrez les solutions de Bondzai sur https://www.bondzai.io/ Bonne écoute !

“Selon le gouvernement, il y aura 1,3 millions de postes vacants dans l’industrie française dans les dix années à venir. C’est à la fois une bonne nouvelle, et un sujet inquiétant.” Colin Moriniaux est chargé de mission en Affaires publiques au Gimelec : un groupement de 200 entreprises de la filière électronumérique. Dans ce nouvel épisode, il nous explique comment les fédérations professionnelles du secteur industriel ont élargi leur champ d’action pour y intégrer la problématique de l’attractivité des métiers. “Sur une formation du type Bac Pro MELEC, on estime à moins de 2% l’effectif féminin”. Pourtant, la féminisation des métiers de l’industrie serait un moyen de résorber une grande partie du besoin de recrutement. “Le challenge est d’aller s’adresser aux jeunes filles dès le collège ou dès la seconde, car c’est là que tout se joue”, indique Colin. Il encourage également les talents féminins à s’organiser en communautés inspirantes qui serviront de modèles aux plus jeunes. D’autant que les enjeux de la gestion de l’énergie vont être amenés à se développer dans un futur proche. Retrouvez Colin Moriniaux sur Linkedin et plus d’informations sur https://gimelec.fr/ Bonne écoute !

“L’industrie de marchera pas sans les Hommes”, Bertrand Jacques, Directeur général de ATV Systèmes et de Armabo en est convaincu. ATV Systèmes est une entreprise familiale créée par son arrière grand-père en 1927. A l’origine fondeur, ce dernier s’est spécialisé dans la fabrication de mobiliers industriels après la seconde Guerre Mondiale et après l’arrivée du plastique. Plus tard, son père reprendra l’affaire familiale et apportera des fonctionnalités électriques aux postes de travail. Fonctionnalités, qu’il portera aussi sur le marché de la formation. En prenant la relève, Bertrand doit aujourd’hui être à la hauteur des aspirations de ses aînés, tout en s’appropriant son entreprise, en faisant face aux défis de ce qu’est devenue l’industrie au fil des années. “On voit que l’industrie est en renaissance totale, avec des fractures technologiques majeures dans la robotisation, dans l’intelligence artificielle, dans la réalité virtuelle (…) qui font aujourd’hui partie intégrante de la famille de l’industrie. Il faut que les Hommes soient en capacité de les intégrer dans les entreprises”, constate-t-il. Bertrand Jacques fait alors en sorte que ses produits soient le plus “sexy” et le plus en adéquation possible avec les besoins de formations, pour que les jeunes sortant de grandes écoles, d’IUT ou de lycées techniques et professionnels soient en appétence et en accord avec les attentes du marché. Retrouvez Bertrand Jacques sur Linkedin et plus d’informations sur ATV Systèmes sur https://www.atv-systemes.com/ Bonne écoute !

“L’enjeu des sociétés, c’est premièrement de pouvoir construire des ouvrages complexes qui permettent d’apporter une énergie décarbonée. Deuxièmement, c’est de savoir comment optimiser l’efficacité énergétique” Assystem figure dans le top 3 mondial des sociétés indépendantes d’ingénierie nucléaire. Ses clients sont pour la plupart des grands groupes industriels qui cherchent à prendre le train de la décarbonation des bâtiments. Didier Deschamps est Directeur du développement commercial de l’entreprise. Dans ce nouvel épisode, il nous explique comment et pourquoi Assystem a mis la transition énergétique au coeur de son expertise ces cinq dernières années. Afin de livrer des infrastructures plus respectueuse de l’environnement, et plus “durables pour les générations futures”, la société révise l’alimentation électrique des installations, le cycle du recyclage, et même la logistique. Cette évolution est indissociable de la dimension numérique et digitale qui anime depuis peu l’industrie. Un atout indéniable pour attirer les jeunes talents et générer des vocations… Retrouvez Didiez Deschamps sur Linkedin et plus d’informations sur les solutions proposées par Assystem sur : https://www.assystem.com/fr Bonne écoute !

“Numérisation = décarbonation” - Laurent Laporte Dans ce nouvel épisode, Laurent Laporte, cofondateur de Braincube, explique les fondements de cette équation. Braincube est une entreprise créée en 2008 alors que le concept d’intelligence artificielle parlait à très peu de monde. Une quinzaine d’années plus tard, elle peut se targuer d’avoir fait économiser 9,2 milliards d’euros sur des lignes de production, et d’avoir évité l’émission de 2,5 tonnes de CO2. “Si t’es patron d’une usine de production, tu sais que tu es loin de l’optimum. Il y a du gaspillage tous les jours, même si tu as des bonnes habitudes. Cet optimum est atteignable grâce à Braincube qui, grâce aux données, sait quoi faire ou quoi ne plus faire pour gagner de l’argent, réduire tes consommations, réduire le gaspillage, augmenter la productivité etc…” Dans certaines usines accompagnées par Braincube, la marge va de 5 à 10% jusqu’à 30 à 40% ! “On n’est pas des obsédés de la tech… on est des obsédés de la rentabilité des usines”, assure Laurent. Aujourd’hui, 85% des activités de Braincube ont lieu à l’international. Laurent partage alors sa volonté de faire avancer le “mindset” français pour convaincre les industries locales de faire également confiance à l’IA. Retrouvez Laurent Laporte sur Linkedin et plus d’informations sur Braincube sur : https://fr.braincube.com/ Bonne écoute !

Bruno Bonnell - Secrétaire général pour l’investissement “La France est un territoire d’inventeurs historiques. Un territoire d’innovateurs” Bruno Bonnell est un serial entrepreneur et un homme politique. Depuis le 31 janvier 2022, il est secrétaire général pour l'investissement. Son rôle : sélectionner les projets qui percevront une partie des 54 milliards d’euros attribués au plan France 2030 afin de réindustrialiser le pays. Parmi les 10 000 candidatures reçues, 3 700 projets on déjà été soutenus. Soit près de un projet sur trois. “Souvent, ces projets sont là où on ne les attend pas : 60% viennent de province. 48% sont des petites boites”, explique Bruno Bonnell. Dans ce nouvel épisode, il nous parle de l’importance d’investir dans la “néoindustrie”, plus innovante et plus vertueuse que les précédentes. “Après avoir rêvé d’une France sans usine, nous assistons à un réveil, à une nouvelle révolution industrielle générée par la gifle du Covid […] l’hardware reste aussi important que le software”, observe-t-il. Alors pour les sélectionner, il aime se comparer à Aimé Jacquet ou Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France qui repère les MBappés de l’industrie. Retrouvez Bruno Bonnell sur Linkedin et plus d’informations sur le plan France 2030 sur : https://www.gouvernement.fr/france-2030 Bonne écoute !

“Le défi majeur est de réinventer l’industrie française de manière à ce qu’elle soit innovante, verte et ouverte au monde. Il ne nous manque plus grand chose, la réindustrialisation est là, maintenant il faut accélérer.” Nicolas Dufourcq est Directeur général de Bpifrance. En tant que président du salon Global Industrie, sur lequel ce nouvel épisode a été enregistré, il nous éclaire sur les défis de la réindustrialisation en France et nous explique comment la Banque publique d’investissement permet aux PME de les relever. En 2023, Bpifrance a injecté 63 milliards d’euros dans le financement de l’économie française, a réalisé 6 000 missions de conseil et a accompagné 1 000 nouvelles entreprises dans leur développement. Retrouvez Nicolas Dufourcq sur Linkedin et découvrez les missions de Bpifrance sur https://www.bpifrance.fr/ Bonne écoute !

Selon Alain Di Crescenzo, président de CCI France, c’est tout l’inverse. Il assure même que “l’industrie française se porte beaucoup mieux qu’au cours de ces 50 dernières années”. L’industrie et le plan d’investissement France 2030 font partie des quatre grandes priorités présentées par le gouvernement en avril 2023. Une fierté pour Alain Di Crescenzo, selon qui “la désindustrialisation nous a menés dans une situation de non-souveraineté” et “la réindustrialisation est la condition sine qua non pour rester un grand pays mondial”. Pourtant, la branche peine à recruter. Chaque année, elle représente plus de 10 000 postes vacants en France. Pour le président de CCI France, la solution réside notamment dans la féminisation du secteur : “Un patron de PMI ou ETI sur 50 est une femme. C’est trop peu” dénonce t-il. Autre élément pour dynamiser le secteur : la formation des équipes en continu : “l’industrie de demain c’est de l’IA, du software, du cloud et du verdissement”. Des enjeux incontournables qui nécessitent de former les ingénieurs d’aujourd’hui comme ceux de demain, et qui mettent en lumière un “risque majeur” : les cyberattaques. Pour Alain Di Crescenzo, “le talon d’Achille, ce sont les PME-TPE”. Il témoigne du rôle de la CCI France pour accompagner ces entreprises vers la cybersécurité : “On est en train de faire un catalogue de solutions qui permet aux PME de trouver un produit qui fait que leur réseau n’est pas une passoire” explique t-il, un guide développé selon la capacité d’investissement de chacune. Retrouvez Alain Di Crescenzo sur LinkedIn et trouvez la Chambre de Commerce et d’industrie la plus proche de chez vous sur https://www.cci.fr/reseau-cci Bonne écoute !

Frédéric Toussaint est directeur général de Spie Industries. Dans ce nouvel épisode, il nous explique comment l’hydrogène pourrait enfin trouver sa place dans le quotidien des entreprises, tout comme celui des particuliers. Spie Industries joue un rôle important dans la chaîne de valeurs de l’hydrogène. Grâce à son expertise mais aussi à son expérience acquise au travers de clients dans la chimie, la pétro-chimie, etc. Spie Industries intervient chez tous ses clients industriels, en termes de conception, réalisation, maintenance et exploitation. Avant, pendant et après, grâce au suivi. Des décisions politiques fortes ont été prises et encouragent cette transition à travers des subventions publiques. Mais l’Europe a-t-elle un coup d’avance sur ce sujet ? Frédéric Toussaint affirme qu’en France “le marché est balbutiant, mais s’accélère et pour nous (Spie Industries, ndlr.), c’est une opportunité, un business où le taux de croissance est de plus de 20% par an”. Nous parlons aujourd’hui d’hydrogène vert et de power to gas to power : “On va stocker du CO2, le mixer avec de l’hydrogène et on refait de l’éthanol. C’est à dire qu’on refait un comburant, qu’on réinjecte dans le process client. Le power to gas to power, c’est le fait de re-générer sa propre production de gaz”, nous explique Frédéric Toussaint. Retrouvez Frédéric Toussaint sur LinkedIn et découvrez leurs solutions d’hydrogène vert pour votre projet sur se.com !

Aymeric Renaud est Vice Président de l’activité Industrial Automation et End Users chez Schneider Electric. Dans ce nouvel épisode, il nous présente le rôle de son entreprise dans la transition vers l’hydrogène et nous explique pourquoi 2024 pourrait être une année décisive pour cette énergie en France. “L’hydrogène n’est pas une nouveauté chez Schneider Electric. L’entreprise accompagne cette filière depuis de nombreuses années. Ce qui est nouveau, c’est la notion d’hydrogène VERT” : la production d’hydrogène à partir d’électricité décarbonée. Schneider Electric est un acteur clé dans ce domaine. Les études lancées ces dernières années se concrétisent aujourd’hui. On observe les constructions de giga-factories en France. Les projets se matérialisent. Les sites se transforment. La chance de la France ? Sa production nucléaire importante ! Elle garantit l’approvisionnement en électricité. Les entreprises étrangères souhaitant s’installer dans notre pays se savent accompagnées dans leur démarche de décarbonation et sont en confiance pour leur production future. “Schneider Electric accompagne cette filière de l’hydrogène en amont, dans la conception et le suivi. En revanche, il y a un sujet sur le coût de l’hydrogène vert !” Retrouvez Aymeric Renaud sur LinkedIn et découvrez leurs solutions d’hydrogène vert pour votre projet sur se.com !

The Glass Trend event is a biannual gathering for all glass industry companies. In October 2023, the Glass Trend Event took place in Grenoble, at Schneider Electric France's Intencity building. In this episode, participants shared insights into the challenges facing the glass industry and the solutions developed by their companies. All agree on the need to decarbonize the supply chain. According to Sven Kahl, Manager Furnace Operations Group at Ardagh Group and member of the Glass Trend board, this is a consumer demand, but "it's essential to realize that becoming greener doesn't mean becoming cheaper." He emphasizes the need for partnerships for a sustainable future. Bruno Purnode, also on the Glass Trend board and Leader Modeling Technology at Owens Corning, states, "We are a very conservative industry. We are trying to evolve, but it takes time. If I were a magician, I would try to accelerate the process." "There will come a time when it will be too late," adds Alex Richard, Vice President of Minerals and Metals Operations at Schneider Electric France. According to him, decarbonization must involve a combination of industrialization and automation. The glass industry is thus faced with both an ecological and technological challenge, which the innovations presented at this event may help address.

L’événement Glass trend est un rendez-vous semestriel pour toutes les entreprises du verre. En octobre 2023, Glass Trend Event s’est réuni à Grenoble, dans le bâtiment Intencity de Schneider Electric France. Dans cet épisode, les participants ont pris la parole pour résumer les enjeux auxquels fait face l’industrie du verre et les solutions développées par leurs entreprises. Tous s’accordent sur la nécessité de décarboner la chaîne d’approvisionnement. Une demande des consommateurs selon Sven Kahl, Manager Furnace Operations Group à Ardagh Group et membre du Glass trend board, mais “il faut prendre conscience que devenir plus vert ne veut pas dire devenir moins cher”. Il insiste sur le besoin de partenariat pour un avenir durable. Bruno Purnode est lui aussi au board Glass Trend et Leader Modeling Technology à Owens Corning : “Nous sommes une industrie très conservatrice. Nous essayons d’évoluer mais cela prend du temps. Si j’étais un magicien, j’essaierai d’accélérer le processus”. “Il viendra un moment où ce sera trop tard” abonde Alex Richard, vice-président de l'exploitation des minéraux et métaux chez Schneider Electric France. Selon lui, la décarbonation doit passer par la combinaison de l’industrialisation et de l’automatisation. L’industrie du verre est donc confrontée à un défi à la fois écologique et technologique, que les innovations présentées lors de cet événement permettront peut-être de relever.

In this episode of the "Industrie du Futur" podcast, Gary Cafe, Sustainable Glass Business Director at Schneider Electric, underscores the challenge of decarbonizing the glass industry, emphasizing the importance of sustainable technologies. Present at the Glass Trend event in October 2023 in Grenoble, he explains that decarbonization in the industry is more than just a trend and introduces innovative projects led by major companies such as Saint Gobain and Ardagh Group. Sustainable glass faces significant challenges: electricity supply, hydrogen, artificial intelligence, digitization, and more. "At Schneider Electric, we are convinced that direct electrification will be the primary vector [of decarbonization]" he explains. Subscribe to the "Industrie du Futur" podcast offered by Schneider Electric and share it with your network.   Credits: "Industrie du Futur" is a Schneider Electric podcast produced and directed by natif. Journalist: Grace Leplat.

Dans cet épisode du podcast "Industrie du Futur", Gary Cafe, directeur commercial verre durable chez Schneider Electric, souligne le défi de la décarbonation de l'industrie du verre, en mettant en avant l'importance des technologies durables. Présent lors de l'événement Glass Trend d’octobre 2023 à Grenoble, il explique que la décarbonation de l’industrie n’est pas qu’une tendance, et il présente les projets novateurs portés par des grands groupes comme Saint Gobain ou Ardagh Group. Le verre durable fait face à des enjeux importants : l'alimentation en électricité, l'hydrogène, l’intelligence artificielle, la numérisation... “Chez Schneider Electric, nous sommes convaincus que l'électrification directe sera le principal vecteur [de décarbonation .ndlr]" explique t-il. Abonnez-vous au podcast "Industrie du futur" proposé par Schneider Electric et partagez-le à votre réseau.   Crédits : "Industrie du Futur" est un podcast de Schneider Electric produit et réalisé par natif. Journaliste : Grace Leplat.

« On a une formule qui est D+C=I, la donnée contextualisée devient une information.» Yann Bourjault est Directeur Transformation Digitale et Cybersécurité chez Schneider Electric France. Dans ce nouvel épisode, nous discutons cybersécurité à l’échelle des PME jusqu’au niveau Européen, en passant par la vision Schneider Electric. Yann nous explique le rôle de la cybersécurité dans la transformation énergétique et l’attractivité des entreprises. D’autre part, la directive européenne NIS 2 sur la cyber sécurité va multiplier par 10 le nombre d'opérateurs concernés par la réglementation. « Les entreprises doivent être proactives et se structurer pour éviter d'être potentiellement imposées demain. » Les intrusions cybers se multiplient chaque année, pourtant le nombre d’attaques survenues dans les grands groupes avait diminué en 2022. La raison : la cible a changé, et les entreprises de petite taille sont aujourd’hui ciblées. « Dans une PME, le problème c’est qu’il n'y a pas nécessairement de directeur informatique et qu'on manque de sensibilisation à la cyber. » Retrouvez Yann Bourjault sur LinkedIn et consultez les solutions de cybersécurité Schneider Electric sur https://www.se.com/fr/fr/work/solutions/cybersecurity/grid-cybersecurity.jsp Bonne écoute !

Vincent Riou est le co-fondateur de Cybersécurité For Industries (CFI) et directeur général du Forum International de la Cybersécurité (FIC) en Amérique du nord. Dans ce nouvel épisode, il discute avec nous de l’évolution du risque cyber en Industrie, et des défis à venir en la matière. Vincent remarque d’abord l'augmentation de l'intérêt pour la cybersécurité industrielle depuis la création du salon. « Il y a trois ans, pour 20 000 visiteurs, un quart était concerné par la cybersécurité en Industrie. Aujourd’hui c’est plus de la moitié. » Peut-on faire confiance au cloud ? C’est la question que posent les organisateurs du salon à l’occasion de cette édition 2023. Vincent revient notamment sur les attaques des clouds de Google, Amazon et Microsoft, en se demandant s’il est possible de faire mieux que ces géants de l'informatique. Enfin l’organisateur souligne que le problème de recrutement dans le secteur de la cybersécurité est profond, et lié à un manque d'attractivité de la filière scientifique en général. « On a lancé “futur talents”, pour inviter 3000 enfants de la région du grand Montréal de 10 à 16 ans à faire des parcours de sensibilisation à la cybersécurité. Pour moi, la solution est là. » Retrouvez Vincent Riou sur LinkedIn et découvrez les moments marquants du FIC 2023 sur https://europe.forum-fic.com/ Bonne écoute !

« Nous sommes une petite brique en matière de cybersécurité, mais une brique essentielle. » Yoann Delomier est Business Strategic Leader for OT chez Wallix. Dans ce nouvel épisode, il nous explique comment Wallix travaille aux côtés des industriels pour assurer un accès sécurisé à leur réseau. Yoann met en avant l'importance de la gestion et du stockage sécurisé des mots de passe. « Nous avons affaire à des entreprises qui se digitalisent pour des enjeux de productivité, d'économie d'énergie ou de matière. » Néanmoins, cette digitalisation augmente la surface d’exposition des clients. Wallix s’intéresse donc à l’authentification, la vérification de l’identité d’un utilisateur en ligne. Mais aussi à la traçabilité : « on enregistre toute l'activité de l’utilisateur pour fournir des preuves de son activité, et comprendre ce qui a pu se passer en cas de dysfonctionnement ou d'impact sur la production. » Wallix se spécialise particulièrement dans la sécurisation des accès à privilège. « Les utilisateurs ne doivent pas avoir connaissance des mots de passe des cibles potentielles afin d’ éviter qu’ils ne circulent entre collègues. C’est assez courant, et quelques jours après on retrouve ces mots de passe sur le Dark Web. » Retrouvez Yoann Delomier sur LinkedIn et découvrez les solutions d’authentification Wallix sur https://www.wallix.com/fr/solutions/ Bonne écoute !

Comment mettre en place une stratégie de cybersécurité sur une ligne de production continue ? Vincent Nicaise participe au développement commercial pour la cybersécurité industrielle chez Stormshield. Dans ce nouvel épisode, il fait l’état des lieux des grands risques concernant la cybersécurité dans l’Industrie. Vincent nous éclaire sur un enjeu de taille en matière de cybersécurité : la souveraineté européenne et nationale. «Il faut s'assurer que les solutions mises en œuvre sur nos réseaux ne puissent pas être exploitées avec de mauvaises intentions, dans le cadre d'un conflit ou de tension géopolitique entre des états.» Il souligne également l'importance de la collaboration entre les équipes chargées de la cybersécurité et celles en charge de l'exploitation des outils de production. « Tout en sécurisant le réseau bureautique du réseau industriel, ce qu’on appelle la barrière IT/OT. » Vincent évoque finalement l'impact financier que peut avoir la cybersécurité sur la production d’une entreprise et le blocage qu’elle peut engendrer. «Quand une usine s’arrête c’est tout de suite des milliers d’euros de perdus…» Retrouvez Vincent Nicaise sur LinkedIn et consultez les solutions Stormshield sur https://www.stormshield.com/fr/produits-et-services/ Bonne écoute !

« À plusieurs, on est plus fort, et en cyber on n'est jamais trop nombreux pour se protéger, parce qu’à l’extérieur ils sont beaucoup plus nombreux que nous. » Marc Coutelan, Directeur régional des ventes chez Nozomi Networks, nous explique comment se protéger face à la cybercriminalité croissante dans l’industrie. Le logiciel de sonde qu’il propose aux industriels détecte les potentielles intrusions sur le réseau informatique d’une entreprise. Le Directeur des ventes alerte également sur l’impact que certaines attaques cybers peuvent avoir sur l’environnement et l’économie d’un pays. Les sociétés de production ou de distribution de gaz, d'eau et d'électricité, ainsi que les aéroports, sont des cibles critiques. Marc souligne par la suite le manque de qualité informatique des équipements industriels. « Ils ont souvent une informatique embarquée, vieillissante et vulnérable, ce qui peut rendre les entreprises vulnérables aux attaques cybers. » Pour pallier la menace, la réalisation d’inventaire et la cartographie des équipements est primordiale. Retrouvez Marc Coutelan sur LinkedIn et consultez les solutions Nozomi Networks sur https://www.nozominetworks.com/fr/ Bonne écoute !

« La vulnérabilité la plus importante est entre la table et la chaise. Il faut travailler la culture cyber. » Samuel Braure est Regional Cybersecurity Manager chez Schneider Electric. Dans ce nouvel épisode, il nous éclaire sur la stratégie du groupe en matière de cybersécurité, et des principales menaces actuelles. Le phishing et le randsomware sont les deux types d’attaques les plus répandues : 70 % des entreprises visées par le randsomware en 2022 avaient une activité industrielle. Le responsable en cybersécurité observe également de très près l’émergence de nouvelles menaces, comme le développement d’IA génératives. « ChatGPT est devenu une menace, un outil pour les attaquants, mais aussi pour les défenseurs que nous sommes. » Samuel conclu : « C’est toujours plus facile pour l'attaquant, pour la simple et bonne raison qu'il a du temps. Il lui suffit d'avoir une porte semi-ouverte pour s'engouffrer…» Retrouvez Samuel Braure sur LinkedIn et consultez les solutions de cybersécurité Schneider Electric sur https://www.se.com/fr/fr/work/services/cybersecurity-services/ Bonne écoute !